Les biothérapies sont des traitements utilisant des médicaments biologiques ou biotechnologiques. Ces médicaments sont produits à partir de cellules ou de micro-organismes, et ils ont en général une action plus ciblée que les médicaments conventionnels. Leur utilisation est de plus en plus fréquente.
Une biothérapie est un médicament fabriqué par biotechnologie selon le principe suivant : des gènes spécifiques, qui codent pour la molécule souhaitée, sont insérés dans des cellules. Une fois mises en culture, ces cellules produisent la protéine qui sera ensuite purifiée.
La fatigue est un effet indésirable parfois décrit avec les biothérapies, mais n'est pas systématique : il demeure possible que ce symptôme soit lié à votre perfusion.
En dernière intention, une biothérapie peut être prescrite. Il s'agit généralement d'anti-TNF, administrés en perfusion ou par voie sous-cutanée (le TNF est une protéine impliquée dans le processus inflammatoire). On peut également injecter au patient un inhibiteur d'interleukines (protéines pro-inflammatoires).
La prise de poids est dans la majorité des cas limitée et survient surtout au cours de la première année de traitement et le poids a tendance à se stabiliser ensuite. Des mesures de suivi diététique et un exercice physique régulier sont recommandés. Le traitement ne doit pas être congelé.
Quels médecins ont le droit de prescrire des médicaments de biothérapie ? Les médicaments biologiques ou biotechnologiques sont classiquement soumis à une prescription médicale. Selon le cas, elle peut être faite par un médecin spécialiste ou par le médecin traitant.
Le méthotrexate est le traitement de fond le plus utilisé dans la Polyarthrite Rhumatoïde (PR) depuis plus de 30 ans.
Dans le cadre des rhumatismes inflammatoires chroniques, et notamment de la polyarthrite rhumatoïde, les biothérapies visent principalement à bloquer des mécanismes importants de l'inflammation, en ciblant précisément une cellule ou un messager chimique.
La biothérapie regroupe un ensemble de pratiques incluant : les thérapies cellulaires : consistant à introduire des cellules modifiées dans l'organisme du sujet. les thérapies géniques agissant par intervention sur les gènes du patient. les thérapies tissulaires (greffes de tissus vivant)
Les biothérapies sont utilisées dans certains rhumatismes inflammatoires, (polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrites, arthrite juvénile idiopathique, lupus) en cas d'inefficacité ou d'efficacité insuffisante des traitements de fonds chimiques classiques et en l'absence de contre-indications à leur utilisation.
Des chercheurs suisses ont injecté un traitement qui cible la douleur en se fixant sur la protéine des tissus inflammatoires à des souris. Elles ont été déclarées complètement guéries.
Les biothérapies, dans la prise en charge de la spondylarthrite ankylosante, sont représentées par les anti-TNFα qui sont au nombre de trois : adalimumab, étanarcept et infliximab. Le TNF ou « Tumor Necrosis Factor » est une molécule impliquée dans la réaction inflammatoire.
Les immunosuppresseurs présentent des effets indésirables potentiellement graves (troubles hématologiques, infections, syndrome lymphoprolifératives (cancer) liée à la réactivation de certains virus comme EBV directement liés à l'immunodépression mais aussi néphrotoxicité, hépatotoxicité et/ou neurotoxicité selon les ...
Les traitements immunosuppresseurs sont des traitements qui limitent l'action du système immunitaire. On les utilise lorsque le système immunitaire ne fonctionne pas correctement (maladies auto-immunes) ou que l'on souhaite le mettre au repos (chez les personnes transplantées, pour prévenir le rejet de la greffe).
Méthotrexate® peut occasionner de la fatigue le jour et le lendemain de la prise. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez choisir le moment le plus adéquat pour prendre votre médicament, par exemple le week-end, ou bien prendre le médicament le soir.
L'espérance de vie des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde est réduite de 5 à 10 ans26 à cause de complications rhumatoïdes et d'un accroissement de la prévalence des décès de cause non spécifique.
Dans bien des cas, la polyarthrite rhumatoïde évolue par poussée, entrecoupées de périodes où les symptômes s'atténuent, voire disparaissent temporairement.
Vous pouvez aussi boire des eaux riches en calcium, comme Hépar, Contrex, Courmeyeur.
Les patients atteints d'arthrite inflammatoire doivent connaître les risques liés à l'uvéite. Bien que l'uvéite ne soit pas causée par le soleil, le soleil ou toute lumière vive aggrave la douleur et la sensibilité à la lumière et crée un sentiment d'inconfort au niveau des yeux.
La cause précise de la polyarthrite rhumatoïde n'est pas connue. Un ensemble de facteurs semblent intervenir dans le déclenchement de la pathologie. Un terrain génétique prédisposé pourrait favoriser la maladie. Parmi les facteurs environnementaux incriminés, le tabagisme est un facteur de risque.
Les agents anti-TNF dans la polyarthrite rhumatoïde
Les agents anti-TNF (adalimumab, certozulimab, infliximab, golimumab, étanercept) bloquent l'action d'une substance produite par les cellules de l'immunité (le Tumor Necrosis Factor ou TNF) qui joue un rôle central dans la progression de la polyarthrite rhumatoïde.
L'etanercept (ENBREL®) se fait en injections sous- cutanées (sous la peau) à la maison, toutes les semaines ; l'adalimumab (HUMIRA®) est aussi en injections sous-cutanées, mais tous les 14 jours ; le certolizumab (CIMZIA®) est disponible en injections sous-cutanées, tous les 14 jours ; le golimumab (SIMPONI®) est aussi ...