La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des problèmes environnementaux et sociaux.
L'évolution démographique a également une incidence considérable sur nos économies, sur nos systèmes de protection sociale et de santé, et sur les besoins en logement et en infrastructures dans les régions européennes. Ces éléments influent à leur tour sur les politiques et les budgets nationaux.
Dans l'ensemble, les évolutions démographiques actuelles résultent de la combinaison de trois facteurs : la structure démographique héritée du passé, la baisse de la fertilité des femmes et l'allongement de la durée de vie.
Les conséquences économiques du déclin démographique sont multiples. Un déclin démographique peut être dû à une diminution du nombre d'enfants et à un vieillissement de la population ou bien à une émigration plus importante que l'accroissement naturel d'un pays ou les deux cumulées.
Des enjeux sanitaires et sociaux : la transition démographique est évidemment liée à l'amélioration des conditions sociales et sanitaires, puisque la population augmente avec les progrès de la médecine et de la protection sociale. Mais inversement, la hausse de la population constitue un défi social et sanitaire.
Enfin, le taux de croissance démographique a aussi un effet négatif sur le niveau de la trajectoire d'équilibre de y (t), à travers le phénomène dit de dilution de capital : une croissance démographique plus rapide implique un niveau plus bas du capital par tête et donc de la production par tête.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
Qui dit surpopulation dit, forcément, augmentation de la pollution, notamment si l'humanité continue à émettre autant de CO2 et de méthane qu'actuellement, les deux principaux gaz à effet de serre. En 2020, les émissions de CO2 d'origine fossile ont été de 32 milliards de tonnes.
Le déclin de la croissance de la population implique une plus faible croissance de la population active. En outre, l'allongement de l'espérance de vie, combinée à l'allongement de la scolarité, signifie que les gens passent une part moins importante de leur vie dans la vie active.
Un élan démographique
Elle a atteint 8 milliards d'individus en novembre 2022. Selon les projections, la population mondiale devrait augmenter de 2 milliards de personnes au cours des trente prochaines années, passant de 8 milliards actuellement à 9,7 milliards en 2050.
La mesure de l'effectif d'une population donne un nombre fini de mesures sur une certaine durée : la population est une grandeur discrète. L'évolution d'une population peut être modélisée : par une suite arithmétique pour une variation absolue constante ; par une suite géométrique pour un taux d'accroissement constant.
La fécondité joue un rôle déterminant dans la composition, la taille et l'accroissement d'une population (Wallace, 2008). En outre, le bien-être des femmes et des enfants, ainsi que le statut social et la santé physique et mentale des femmes sont fonction du niveau de fécondité (taille des familles) et de la maternité.
Ce vieillissement entraîne une baisse du pourcentage d'Européens dans la population mondiale qui devrait s'amplifier au cours des quatre prochaines décennies. Il est aussi à l'origine de l'augmentation de la population âgée et donc de problèmes se rapportant à la main-d'œuvre.
Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait croître de 2 milliards d'ici à 2050, passant de 7,7 à 9,7 milliards, puis, la fécondité étant en baisse, avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
L'inégale répartition de la population entraîne un développement inégal des différentes régions du pays. Les régions fortement peuplées deviennent des pôles de croissance et concentrent les activités industrielles, ce qui favorise l'exode rural en direction des deux grandes villes du pays.
NON, LA TERRE N'EST PAS SURPEUPLÉE.
Une stabilisation vers 2060-2070
Selon un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) publié en juin 2017, la population mondiale est actuellement estimée à 7,6 milliards et devrait atteindre 8,6 milliards en 2030, 9,8 milliards en 2050 et 11,2 milliards en 2100.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
Réduire la population contribuerait simultanément à son atténuation, en diminuant les émissions de gaz à effet de serre puis leur concentration atmosphérique, et à notre adaptation, par exemple en facilitant l'évacuation des zones du globe les plus affectées par le réchauffement et ses conséquences.
Pour les pays développés ou émergents, la démographie pose une triple question : la nécessité à long terme du renouvellement de la population par une fécondité maintenue à un niveau suffisant, le vieillissement de la population analysé aussi en termes de retraite et de coûts supplémentaires de la main-d'œuvre et le ...
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
La surpopulation ne dépend pas seulement de la taille ou de la densité de la population, mais du rapport entre la population et les ressources disponibles de façon durable. Elle dépend aussi de la manière dont les ressources sont utilisées et réparties dans toute la population.