On distingue en particulier des effets auditifs (fatigue auditive, surdité) et des effets extra-auditifs (risque d'accident, troubles cardiovasculaires et du sommeil, stress, baisse des performances cognitives…).
Un bruit soudain très intense et de courte durée peut entraîner une surdité, brutale, totale ou partielle. Explosion, déflagration, pétard, coup de feu, musique intense... ce type de traumatisme peut provoquer des lésions immédiates et définitives de la cochlée.
L'exposition excessive au bruit entraîne fatigue, difficultés de mémorisation, gêne considérable dans la vie familiale, sociale, culturelle, troubles digestifs, vertiges, nervosité, irritabilité, hypertension artérielle, perte de concentration et manque de vigilance.
Le bruit favorise la survenue d'accidents : il peut couvrir le son émis par un danger imminent, ou masquer des signaux d'avertissement (par exemple, avertisseurs de recul sur certains véhicules) ; il peut distraire les travailleurs, notamment les conducteurs, ou encore contribuer au stress lié au travail et accroître ...
EnquêteLes nuisances sonores sont de plus en plus fortes et de plus en plus nombreuses. Outre la perte d'audition, le bruit a des conséquences sur la qualité du sommeil, le système cardio-vasculaire et notamment la tension artérielle… Un problème de santé publique pas assez pris en compte.
Normalement, les êtres humains supportent jusqu'à 90 décibels sans ressentir de malaise – par exemple un sèche-cheveux ou un mixer. En cas d'hypersensibilité aux sons, on souffre dès qu'un niveau de bruit inférieur est atteint.
À partir de 85-90 décibels, les sons peuvent devenir nocifs pour les oreilles. La nocivité des sons dépend de leur intensité mais aussi de la durée d'exposition. De nombreuses activités quotidiennes peuvent exposer nos oreilles à un niveau d'exposition sonore supérieur à la limite de nocivité.
Pour préserver le confort acoustique de tous, il vaut mieux marcher en chaussons et chaussettes. Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres.
Afin d'obtenir ces conditions optimales pour dormir il est recommandé que le niveau de bruit constant au sein de la chambre à coucher ne dépasse pas le seuil de 30 dB. Les bruits intermittents ne doivent pour leur part pas dépasser les 45 dB. Au delà de 55 dB, une augmentation de la pression artérielle peut survenir.
Lorsque l'oreille est exposée à un volume sonore excessif, un bruit brutal, des sons aigus, une durée d'écoute prolongée, ces cellules peuvent être abîmées, voire détruites. Elles ne sont pas réparables, leur destruction est donc définitive. Le seuil de danger pour l'oreille se situe à 85 décibels.
En Ile-de-France, le bruit représente la première source de nuisance selon la population. Les activités, les transports, mais aussi la proximité et la mauvaise isolation des logements participent à cette gêne, mal mesurée mais dont les incidences sur la santé commencent enfin à être estimés.
Les bruits de voisinage comprennent les bruits de comportement (querelles, pétards, travaux de bricolage, bruits d'animaux, etc.), les bruits de chantiers, les bruits de manifestations sportives ou culturelles (terrains de sport, hippodromes, foires, etc.), et enfin les bruits d'activités commerciales non classées pour ...
En plus de provoquer des troubles du sommeil et des maux de tête, l'exposition à long terme à la pollution sonore est considérée comme un facteur de risque contribuant au développement de l'hypertension, de maladies coronariennes, du diabète et de lésions auditives irréversibles.
Les personnes gênées par le bruit attendent une écoute qu'elles ne trouvent, bien souvent, quasiment nulle part : le corps médical, assez peu réceptif à cette souffrance, vous rétorquera, bien souvent, que votre problème est d'ordre psychologique.
Vous devez aller voir le propriétaire qui occupe le logement d'où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances. S'il n'agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne occasionnée.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Le son devient un bruit lorsqu'il produit une sensation auditive considérée comme désagréable, gênante ou dangereuse pour la santé. Ainsi, chaque personne possède sa propre perception du bruit qui dépend de composants multiples liés au contexte, à l'histoire personnelle et culturelle.
Le bruit est une cause de stress. Celui-ci déclenche des réactions dans le corps, dont la sécrétion de certaines hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Ces réactions expliquent le développement de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (cardiovasculaires) après plusieurs années d'exposition au bruit.
Les individus atteints de misophonie sont le plus souvent agacés, voire enragés par des sons spécifiques, des bruits dits « normaux ». La plupart des misophones ne sont pas agacés par les bruits qu'ils produisent eux-mêmes.
À la suite d'une exposition à un bruit intense, on peut souffrir temporairement de sifflements d'oreilles (acouphènes), de bourdonnements ainsi que d'une baisse de l'acuité auditive. Cette fatigue auditive disparaît avec le temps si aucune nouvelle exposition au bruit ne survient.
Anticiper, se préparer, s'outiller. Préparer l'enfant aux inconforts potentiels. Visualiser le défi sensoriel et les solutions. Une fois en contexte, si vous pouvez prévoir le bruit, aviser l'enfant que le bruit est imminent et donner-lui une durée anticipée.
La conséquence directe la plus radicale d'une exposition au bruit est la surdité totale après plusieurs années passées dans des environnements bruyants. Avant d'atteindre cet extrême, une trop longue ou trop forte exposition peut avoir d'autres conséquences directes sur l'audition.
Le seuil de danger dès 90 décibels : des lésions vont apparaître entraînant notamment la perte de cellules ciliées, Le seuil de douleur pour les oreilles est atteint à 120 décibels. À ce niveau, les dommages sur l'audition sont irréversibles.