La hausse du PIB engendre un accroissement de l'emploi et des revenus réels, sous l'impulsion de la courbe de Phillips. L'emploi augmente de 1,4 % en 2010 et le revenu disponible réel de 3 %.
Quelles sont les conséquences d'une croissance nulle ? Une croissance nulle signifie que le niveau de richesses créées est équivalent à celui de l'année précédente. Si, comme c'est le cas en France, la population augmente d'une année sur l'autre, cela signifie que le PIB par habitant décroît.
Le PIB reste l'indicateur le plus utilisé pour illustrer la croissance économique et peut être utile pour comparer les performances économiques de différents pays. Les États-Unis sont de loin le pays générant le plus de richesse au monde. Ils sont suivis par la Chine. La France est la 7e puissance économique mondiale.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique. En particulier, elle mesure le niveau de .
la production encaissée en liquide et non déclarée, le travail "au noir", les activités illégales...
La croissance est l'évolution du produit intérieur brut (PIB) sans tenir compte de la variation des prix. Le produit intérieur brut d'un pays est égal à la somme des valeurs ajoutées des producteurs résidant sur son territoire. Le PIB, c'est la richesse créée par les activités de production.
La croissance mesurée par l'évolution du PIB résulte de l'accumulation quantitative des facteurs de production, le capital (les biens de production) et le travail, et de la croissance de la productivité globale de ces facteurs de production.
Le PIB n'indique pas non plus si les revenus sont partagés équitablement ou non. Il ne renseigne pas davantage sur la qualité de vie, la situation de l'emploi, la sécurité, et encore moins sur l'ampleur de l'impact environnemental des activités économiques.
Ce PIB est la somme des « valeurs ajoutées brutes », c'est à dire en simplifiant, ce qui reste quand les entreprises ont réglé leurs fournisseurs. Il est ensuite partagé entre rémunération du travail et du capital. Il est censé mesurer les richesses créées chaque année … « Censé » seulement !
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
On peut envisager le PIB, c'est-à-dire le produit intérieur brut, comme étant la note globale figurant sur le bulletin d'évaluation des résultats économiques d'un pays ou d'une région. (Image d'un bulletin scolaire.) C'est l'une des méthodes employées pour mesurer la taille et la croissance de l'économie.
La croissance permet de réduire la pauvreté et le chômage. La croissance permet d'une part, de réduire le chômage, ainsi que les autres formes d'exclusion. En effet la croissance économique est créatrice d'emploi puisqu'elle nécessite une main d'œuvre.
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Le ratio entre les revenus moyens des 5 % les plus riches et ceux des 5 % les plus pauvres est de 165. Ou encore, les 5 % des plus riches gagnent en 48 heures ce que gagnent en une année les 5 % des plus pauvres.
Les ménages qui détiennent la dette publique (ou leurs héritiers) recevront les intérêts supplémentaires payés par l'État. Pour payer ces intérêts, l'État devra augmenter un peu les impôts, du fait de la faiblesse des taux d'intérêts.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d'un pays, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année. La notion de produit national brut (PNB) n'est plus utilisée en comptabilité nationale.
Les facteurs de production regroupent les moyens de production durables qui contribuent à la production : le travail, le capital et, parfois, la terre.
Quand un ouragan comme Irma -ou une autre catastrophe, ou une guerre- détruit un quartier voire une ville, le PIB va gonfler de la somme facturée pour la reconstruction, mais le stock de richesse du pays restera inchangé à la fin du chantier.
Pour augmenter le PIB par habitant, on est obligé d'avoir une augmentation du PIB. Si la population reste stable, une hausse du PIB donnera lieu à une hausse du PIB par habitant.
Ceux–ci ont créé un agrégat, le PIB (produit intérieur brut) pour la mesurer ; cet indicateur est contesté parce qu'il est incomplet mais également parce qu'il ne permet pas de percevoir l'ensemble des conséquences de moyen et long termes d'une augmentation des richesses produites.
Le PIB présente des limites : il ne tient pas compte des inégalités de revenus. Les destructions irréversibles de l'environnement et la pollution ne sont pris en compte dans le PIB : ces dernières représentent des exemples de limites écologiques de la croissance.