Un sol argileux change de volume selon son humidité comme le fait une éponge. Il gonfle avec l'humidité et se resserre avec la sécheresse, entraînant des tassements verticaux et horizontalement, des fissurations du sol. L'assise d'un bâtiment installé sur ce sol est donc instable.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Les fondations d'un bâtiment représentent un enjeu essentiel de sa construction, car elles forment la partie structurelle qui assure sa portance et permet de contrôler les tassements dus aux charges qu'il applique au sol et les infiltrations dues à la présence éventuelle d'eau dans le terrain.
Dans le cadre d'une construction sur sol argileux, une structure rigide est vivement recommandée. Certaines techniques spécifiques sont, ainsi, à mettre en œuvre, comme : l'utilisation de chaînages horizontaux pour ceinturer les parois porteuses et les murs de remplissage. Ces chaînages doivent être fermés et continus.
Sol argileux, lourd
Aspect : compact, collant lorsqu'il est humide, très dur et fendillé lorsqu'il est sec. Avantages : retenant bien l'humidité et les minéraux. D'ailleurs, ce type de sol peut être productif s'il est correctement enrichi en éléments nutritifs.
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Un sol argileux est le plus souvent riche en éléments fertilisants et retient l'eau, mais est lourd, peu drainé, et lent à se réchauffer. Il est dur à travailler. Un sol calcaire est filtrant, fertile si profond, mais alcalin (certains éléments nutritifs peu disponibles) et sec si peu profond.
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
Les difficultés liées au sol argileux
Ces mouvements de gonflement et de rétractation ont des conséquences sur l'habitation construite sur le sol argileux si les fondations ne sont pas adaptées puisque cela va créer de fissures qui vont rendre instable voir dangereuse ladite habitation.
Le sol argileux : il a la particularité d'être lourd à travailler, il colle après la pluie et il devient dure en séchant. Le pH de ce sol est entre 6 et 7,4.
Par contre, s'il veut construire sur du sol mou (de la vase jusqu'à la décharge publique), il dispose de 3 solutions : - évacuer le mauvais terrain en le remplaçant par du bon matériau compacté - réaliser des pieux, c'est-à-dire mettre en place l'équivalent de poteaux béton ou métallique traversant le mauvais terrain ...
– la texture du sol : l'argile et l'humus retiennent fortement l'eau du fait de la finesse des particules, de leur polarité et de leurs grandes surfaces d'échange. – le tassement du sol et sa porosité: l'eau est d'avantage retenue et circule lentement en sol tassé et/ou faiblement poreux.
Ainsi, en contexte humide, un sol argileux se présente comme souple et malléable, tandis que ce même sol desséché sera dur et cassant. Des variations de volume plus ou moins conséquentes en fonction de la structure du sol et des minéraux en présence, accompagnent ces modifications de consistance.
L'argile est une terre qui a la plus grande capacité de stockage en eau. Elle peut retenir tant d'eau qu'il n'y a plus de place pour l'air entre les particules et qu'elle en devient asphyxiante.
Les critères influant le choix d'une fondation sont donc : - La qualité du sol. - Les charges amenées par la construction. - Le coût d'exécution. 1°) La fondation doit résister elle-même aux charges et doit être calculée en conséquence.
En automne, la terre argileuse est lourde, compacte, elle retient beaucoup l'eau et peut faire pourrir les racines, elle colle aux outils et aux chaussures, et au printemps, elle tarde à se réchauffer, alors que lorsque l'été arrive, elle durcit et se crevasse : dans tous les cas, il est difficile de la travailler.
« Les terres argileuses labourables sont noires, bleues, jaunes, ou blanches. Les noires & les jaunes sont réputées les plus propres à porter du grain » écrit en 1754 Forbonnais dans l'Encyclopédie (article Culture des terres, t.