La démarche budgétaire permet d'impliquer le personnel, à travers les centres de responsabilité, en donnant des objectifs et les moyens de les atteindre. Les budgets sont établis de façon hiérarchique. Budget des ventes : pivot des autres budgets (production, investissement, approvisionnement et autres charges).
Le budget de l'État correspond à l'ensemble de ses ressources et de ses dépenses. L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation…
Le budget des ventes: C'est un rapport qui détaille une estimation des revenus des ventes d'une entreprise sur une période donnée. Budget de production: Recueille et essaie de prévoir le niveau de fabrication des stocks ou la performance des services.
Vous comprenez donc que la gestion budgétaire constitue l'ensemble du processus budgétaire et que le contrôle en est l'une des composantes.
Les budgets des collectivités territoriales doivent respecter 5 grands principes budgétaires. Ceux-ci sont : l'annualité, l'universalité, l'unité, la spécialité et l'équilibre réel. Ces principes sont à la fois des règles de fond et de procédure.
Le budget est annuel et revêt une forme précise et obligatoire, conforme aux principes du droit budgétaire : équilibre, annalité, universalité, spécialité, publicité.
Disposer d'un suivi des dépenses régulier et rigoureux. Disposer d'un suivi des activités. Bonne communication entre le service comptable et les responsables de la mise en œuvre des activités. Vérifier que les affectations budgétaires (comptables, analytiques) des dépenses sont correctes.
En termes de décision, le contrôle budgétaire incite à mettre en œuvre des réductions de coûts plutôt que des plans d'investissement, car c'est une démarche plus sûre et facilement mesurable à court terme. En réalité, la qualité du contrôle budgétaire fait souvent écho à celle de la préparation budgétaire.
Classiquement, le budget remplit un rôle de prévision financière, que ce soit sous la forme recettes-dépenses ou de trésorerie, et ce, pour le fonctionnement et/ou l'investissement. Il permet de s'assurer ou non de l'existence d'un équilibre budgétaire sur l'exercice.
L'exécutif (le maire, le président du conseil départemental, régional ou de l'EPCI) a un rôle prépondérant : il est responsable de la préparation du budget.
Si le plan de trésorerie permet d'anticiper les évolutions de la trésorerie sur une période donnée, le budget de trésorerie quant à lui se construit et se suit sans discontinuité.
La politique budgétaire est définie par le Gouvernement central dans un programme approuvé par l'Assemblée nationale. Le programme du Gouvernement est mis en œuvre par le pouvoir central, la province et l'entité territoriale décentralisée.
D'un point de vue comptable, le budget est structuré en deux parties : une section de fonctionnement et une section d'investissement. Chacune de ces sections doit être présentée en équilibre (recettes = dépenses).
Le processus budgétaire n'est pas linéaire mais fait l'objet de plusieurs aller-retour entre les opérationnels, la finance et la direction générale. Le budget initial est souvent remanié en fonction de nouvelles hypothèses : création d'une activité, recrutement d'un commercial, lancement d'une gamme de produit, etc.
En d'autres termes, l'exercice propose un ordre et une périodicité des entrées et sorties budgétaires que l'entreprise s'attend à connaître sur une période de temps. Ils configurent leur activité économique et sont calculés à l'avance pour plus d'ordre et de respect de la législation.
Budget : prévisionnel, initial, révisé ou exécuté ? Lors de la présentation du projet de loi de finances, le budget est dit « prévisionnel ». Le budget adopté en fin d'année pour l'année suivante est appelé Loi de Finances Initiale (LFI).
Dans une perspective globale d'observation du droit des finances publiques, il n'y a qu'un unique principe que l'on pourrait exhumer de l'ensemble des règles positives : c'est le principe de la clarté et de la sincérité des comptes publics à destination des représentants.