La guerre de Crimée a révélé la faiblesse financière de l'empire: pas de vrai budget, des rentrées fiscales irrégulières, un endettement croissant. La monnaie, les finances et les douanes de l'empire passent sous la tutelle de la Banque impériale ottomane, créée en 1863 et dirigée par un consortium franco-britannique.
Les principaux adversaires des Ottomans furent d'abord la république de Venise, le Saint-Empire romain germanique, et la Pologne-Lituanie ; s'y ajouta la Russie vers la fin du XVII e siècle.
Les armées ottomanes ont mis le siège à Vienne en 1529 et en 1683. Les limites étaient donc proches de l'Autriche, de la Hongrie et de la Slovaquie actuelle. L'Empire englobait également toute l'Afrique du Nord, sauf le Maroc et une bonne partie du Proche et Moyen-Orient.
Les intrigues politiques au sein du sultanat, l'avènement de la puissance européenne, la concurrence économique introduite par l'apparition de nouvelles routes commerciales et les prémices de la révolution industrielle sont autant de facteurs qui contribuèrent à déstabiliser cet empire autrefois sans égal.
Lors de la Première Guerre mondiale, les Ottomans ont pactisé avec le Reich. Ce rapprochement, commencé à la fin du XIXe siècle, causa la perte de leur empire.
Entre l'inauguration de Constantinople* par Constantin Ier le 11 mai 330 et la conquête par l'Ottoman Mehmed II de la ville alors défendue par Constantin XI le 29 mai 1453, il s'est écoulé plus de onze siècles. Seul l'Empire chinois qui a duré deux mille ans peut prétendre rivaliser.
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
Des territoires sont notamment cédés à la Russie en 1792. Ce contexte de troubles est renforcé par des révoltent dans les provinces arabes et dans les Balkans (Serbie et Bulgarie), et par l'expédition de Bonaparte en 1798 en Egypte, en Syrie et en Palestine.
Il y a 100 ans : Première Guerre mondiale et chute de l'Empire ottoman, signature de la convention de Moudros le 30 octobre 1918.
Aux XV e et XVI e siècles, à son apogée, sous le règne de Soliman Ier le Magnifique, l'Empire ottoman était un empire multinational et multilingue contrôlant une grande partie de l'Europe du Sud-Est, des parties de l'Europe centrale, de l'Asie occidentale, du Caucase et de l'Afrique du Nord.
L'Église orthodoxe était reconnue par les autorités ottomanes, mais aussi intégrée à part entière dans le système politique et administratif de l'Empire. En revanche, les chrétiens de rite latin dépendaient de l'autorité religieuse du souverain pontife, chef d'un pouvoir politique « ennemi ».
Leur habileté au combat, notamment dans leur efficacité en tant que fusiliers à pied, surpassait alors celle de la cavalerie équipée d'épées et de lances. Ils adoptèrent les armes à feu dès le XV e siècle, et sont presque entièrement équipés de mousquets au XVI e siècle.
Aujourd'hui, le terme Anatolie est remplacé par Turquie (< Türk + iye en turc, ce qui signifie «Turc» + «possesseur» pour «pays des Turcs»). Cependant, l'ancienne Anatolie ne comprenait ni la partie européenne ni le tiers oriental (alors l'Arménie historique) de la Turquie moderne.
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
La vie dans l'Empire ottoman et son influence sur l'Occident, l'Afrique et l'Asie. La vie du sultan à Istanbul est fastueuse. Il est le monarque absolu, assisté par le Grand Vizir et un Conseil (diwan), qui se réunit quatre fois par semaine. L'administration est très efficace et laisse une certaine liberté religieuse.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
Puis Barberousse reprend Tunis en 1534 mais en est chassé par Charles Quint lui-même en 1535.
La supériorité de l'Empire ottoman s'explique par sa capacité à dominer militairement une population multinationale et multireligieuse. L'administration de l'empire est centralisée pour permettre une bonne gestion de tous les territoires conquis. Les réformes de l'empire commencent dès le XIIe siècle.
Trente-quatrième sultan ottoman, Abdülhamid est le dernier monarque à exercer une véritable autorité sur l'empire. Son règne est caractérisé par le déclin persistant de l'État ottoman malgré une politique de modernisation.
Au Maghreb, les monarques du Maroc se nomment « sultans » depuis les Mérinides au XIII e siècle jusqu'à 1957, lorsque Mohammed V choisit de porter le titre de « roi du Maroc », pour symboliser l'unité du pays.
L'empire du Ghana est un État africain qui a existé entre les VIIIe et XIIe siècles en Afrique de l'ouest. Il était situé entre la vallée amont du fleuve Sénégal et la vallée amont du Niger, c'est-à-dire dans l'est du Sénégal, le sud de la Mauritanie et l'ouest du Mali.
Les revers de Napoléon Bonaparte
Il fut l'un des plus grands conquérants de France qui réussit à étendre le spectre de la France sur plus de 130 départements ainsi que sur les territoires tels que Rome, Hambourg, Barcelone, Amsterdam, l'Italie où il est nommé président en 1802 et fait roi en 1805 à 1814.
En 1811, l'empire de Napoléon est à son apogée. La France compte 83 départements et a annexé la Belgique, la Hollande, le Piémont et la Toscane : c'est la Très Grande France.