Tous les risques peuvent être classés en fonction de leur fréquence d'apparition et de leur gravité, ainsi que le montrent les travaux de l'anglais Farmer (1967). Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
Les risques sont classés en fonction de leur gravité, de leur probabilité d'occurrence et du nombre potentiel de salariés affectés. L'EvRP vise aussi la mise en place d'actions de prévention. Ces actions ne dispensent pas l'entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives immédiates.
Les risques technologiques, d'origine anthropique, sont au nombre de quatre : le risque nucléaire, le risque industriel, le risque de transport de matières dangereuses et le risque de rupture de barrage.
L'identification, l'analyse et le classement des risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L'évaluation des risques doit être renouvelée régulièrement.
Les risques matériels : on classe généralement dans cette catégorie les risques de panne informatique ou de panne des matériels indispensables à l'activité.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
dangers physiques – rayonnements, champs magnétiques, températures extrêmes, pressions extrêmes (haute pression ou sous vide), bruit. dangers psychosociaux – stress, violence. dangers pour la sécurité – glissade, trébuchement, protection inadéquate des machines, défaillance ou panne d'équipement.
risque lié aux processus ; risque lié aux personnes ; risque lié aux évènements extérieurs ; risque juridique.
Le risque opérationnel correspond aux pertes potentielles résultant de lacunes ou de défauts attribuables aux ressources humaines et matérielles : procédures des systèmes internes défaillants, événements déclencheurs externes, fraudes, etc.
L'identification des risques. L'évaluation des risques. Le traitement des risques.
Comment peut-on classer ou hiérarchiser les risques? Classer ou hiérarchiser les risques permet de déterminer quels sont les risques graves qu'il faut maîtriser en premier. En général, la priorité est établie en tenant compte de l'exposition des employés et des risques d'accident, de blessure ou de maladie.
Pour vous guider dans cette priorisation, vous pouvez utiliser une matrice afin de classer les risques identifiés selon les critères de probabilité et de gravité. In fine, c'est le produit de ces deux notions qui indiquera la criticité du risque. Plus la criticité sera élevée, plus le risque sera à considérer.
On distingue deux types de facteurs de production essentiels à l'activité productive : les facteurs primaires et les facteurs secondaires. Les facteurs primaires correspondent aux ressources naturelles, au travail et au capital. Les facteurs secondaires correspondent à l'information et au capital humain.
Les facteurs internes de risque sont ceux liés aux décisions de l'organisation, et qui sont donc générés par l'organisation elle-même. Les décisions des dirigeants sont prises dans de nombreux domaines : management, commercial, financier, social.
Son rôle est de porter les premiers secours à toute victime d'un accident du travail, mais aussi d'être acteur de la prévention des risques professionnels dans son entreprise. Pour cela, il doit être régulièrement formé.
Le danger est la qualité intrinsèque d'un objet ou d'une situation à pouvoir causer un dommage. Un bidon d'essence est par nature une matière pouvant générer un incendie, s'il est posé à proximité d'une source de chaleur, par exemple. Le risque représente l'accomplissement, la concrétisation du danger.
La prévention se fait donc à différents niveaux, afin d'empêcher la survenue de la maladie (prévention primaire), la circonscrire (prévention secondaire), la traiter et traiter ses conséquences (prévention tertiaire), empêcher la survenue de troubles induits (prévention quaternaire).