Le syllogisme articule trois termes, dits grand terme T, petit terme t et moyen terme M : — Le grand terme T est le terme prédicat de la conclusion. La prémisse où figure le grand terme est dite prémisse majeure. — Le petit terme t est le terme sujet de la conclusion.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
La forme canonique d'un syllogisme est [(M ⊂ P) ; ∧ (S ⊂ M)] ⇒ (S ⊂ P). Dans ce cas, le moyen terme est sujet de la majeure et prédicat de la mineure. Cela dessine ce que l'on nomme la première figure, dans laquelle le terme majeur est prédicat de la prémisse majeure et le terme mineur sujet de la prémisse mineure.
Les deux premières propositions du syllogisme se nomment prémisses ; la plus générale des deux prémisses se nomme majeure ; la moins générale, ordinairement la seconde, se nomme mineure. La troisième proposition déduite des deux autres par une conséquence, légitime ou illégitime, se nomme conclusion.
Enfin la quatrième figure renferme cinq modes concluants; quand la majeure est affirmative, la mineure est toujours universelle; quand la mineure est affirmative, la conclusion est toujours particulière; dans les modes négatifs, la majeure doit être générale. (B-E.).
en utilisant la théorie du syllogisme.
Supposons que ce syllogisme est faux, c'est-à-dire que les prémisses sont vraies mais la conclusion est fausse. Si la conclusion est fausse, alors il est vrai que Tous les animaux sont sauvages.
Ainsi, la science des Syllogismes se voit comme la syllogistique à laquelle les penseurs de la scolastique se sont intéressés durant le Moyen âge comme Wilhem Friedrich Hegel, Gottfried Wilhelm Leibniz ou encore Emmanuel Kant.
Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat. Et il a quatre pattes.
Diagramme de Venn d'un syllogisme en Darii. Un syllogisme en Darii consiste en une proposition de ce type : Tout P est S, or quelque F est P, donc ce F est un S. Les trois autres syllogismes de cette première figure sont Barbara, Celarent et Ferio.
1. Argument qui, partant de prémisses vraies, ou jugées telles, aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter. 2. Raisonnement vicié à la base reposant sur un jeu de mots, un argument séduisant mais faux, destiné à induire l'interlocuteur en erreur.
Dans le sophisme Non sequitur, la conclusion est tirée de deux prémisses qui ne sont pas logiquement reliées, même si elles peuvent êtres vraies indépendamment l'une de l'autre. On crée alors l'illusion d'un raisonnement valide. Exemples : – Le monde est d'une prodigieuse perfection, à l'image de l'œil humain.
Premier cas : Lorsque la majeure (règle de droit) n'est pas claire ou est incomplète. Malgré l'apparence logique de ce raisonnement, il est possible d'arriver à une conclusion erronée, notamment lorsque la majeure n'est pas claire ou incomplète.
Le raisonnement concessif
Le locuteur semble admettre un fait ou un argument qui s'oppose à sa thèse mais maintient finalement son point de vue. Pour discuter le raisonnement, on peut analyser si la situation présentée est réellement contradictoire avec la thèse défendue.
Une prémisse fausse est une proposition incorrecte qui forme la base d'un argument ou syllogisme. Puisque la prémisse (proposition ou hypothèse) n'est pas correcte, la conclusion qui en découlera peut être erronée.
Souvent associé au philosophe Aristote, le syllogisme est un outil essentiel dans de nombreuses réflexions logiques et savoir s'en servir permet d'éviter une argumentation bancale. Si nous décortiquons ce syllogisme, nous obtenons 2 ensembles : l'ensemble des hommes faisant partie de l'ensemble des mortels.
Dans un raisonnement juridique, la mineure est constituée par les faits tels que le juriste les a qualifiés (dans le raisonnement médical, ce sera le symptôme tel qu'il est diagnostiqué). La MAJEURE est la règle de droit applicable (ou la prescription, en vocabulaire médical).
La qualification des faits est le fait de donner un "nom" à une situation donnée ou à une chose. L'objectif final de ce processus est de faire transparaître des effets et/ou des conséquences que l'on qualifiera de juridiques. Par exemple, un contrat de prêt qui a mal été contracté. Ce dernier deviendra caduc.
Traduit dans le langage de la logique, le syllogisme est constitué d'implications dont la conclusion est la conjonction des deux prémisses : Si B implique A (majeure) et si C implique B (mineure), alors C implique A (conclusion).
La règle de droit désigne l'ensemble des normes juridiques applicables à tous. Cette règle, générale, impersonnelle et obligatoire, sera sanctionnée par l'autorité publique en cas de violation.
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Trois types de logique sont repérables dans la recherche en sciences humaines : logique intellectuelle, logique empirique et logique scientifique.
1Frege est souvent considéré comme le père fondateur de la logique moderne [1][1]En affirmant cela, on néglige l'apport de Bolzano et de sa….