En tant que salarié, vos heures supplémentaires vous ont rapporté 1 500 € brut (soit 1 215 € net fiscal) en 2021. Ce montant est exonéré d'impôt. Vos heures supplémentaires au-delà du plafond de 5 000 € effectuées en 2021 sont soumises à l'impôt.
Vos heures supplémentaires ne seront pas ajoutées à votre revenu imposable dans la limite de 5 000 €. Le gain fiscal va dépendre de votre tranche marginale d'imposition. Les personnes qui ne paient pas d'impôt ont un taux à 0%. Puis, ceux qui en paient peu sont à 11%; viennent ensuite les taux à 30%, 41% ou 45%.
Si aucun de ces 3 accords n'existe dans l'entreprise, le nombre maximal d'heures supplémentaires est de 220 heures par salarié et par an. Certaines heures effectuées au-delà de la durée légale du travail ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.
Depuis le 1er Janvier 2019, les heures supplémentaires sont exonérées des cotisations sociales salariales de sécurité sociale, d'assurance chômage, d'assurance vieillesse de base et retraite complémentaire dans la limite de 11,31 % du salaire.
Vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d'une déduction forfaitaire de cotisations patronales de Sécurité sociale. Cette déduction, issue de la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (Tepa), s'applique sur les rémunérations relatives aux heures supplémentaires.
L'Assurance Retraite: Oui, les heures supplémentaires sont assujetties aux cotisations sociales et sont donc intégrées dans le calcul de votre retraite.
Vos heures supplémentaires sont à déclarer. Elles sont exonérées d'impôt sur le revenu dans la limite de 5 000 € (rémunération nette imposable) par an, pour les revenus de l'année 2021. Cette limite est portée à 7 500 € pour les revenus de l'année 2022 (à déclarer en 2023).
Pour faire simple, les heures supplémentaires ou complémentaires ne donnent plus lieu aux retenues pour cotisations salariales dans la limite de 11,31 % du montant brut de ces heures. De même, ces heures supplémentaires ou complémentaires n'entrent pas dans l'assiette de l'impôt sur le revenu.
Le principe de la rémunération des heures supplémentaires est qu'elles sont exonérées d'impôt sur le revenu et bénéficient d'une réduction des cotisations salariales de sécurité sociale.
Par exemple dans le cas d'un salarié rémunéré 2 500 € pour une durée de 39 heures, les 4 heures supplémentaires hebdomadaires incluses dans le salaire de base de 2 500 € seront exonérées de cotisations salariales sur la limite de 11,31 %, et d'impôt sur le revenu dans la limite de 5 000 € nets soit 5 358 € bruts.
Il ne dépasse donc pas les durées maximales hebdomadaires de travail autorisées. Par dérogation, la durée maximale sur une semaine peut être augmentée, en cas de circonstances exceptionnelles, jusqu'à 60 heures maximum (sous réserve d'accord de l'inspection du travail).
Les heures supplémentaires sont calculées par semaine et le salarié qui effectue des heures supplémentaires ne doit pas dépasser la durée maximale hebdomadaire de travail. Soit l'équivalent de : 10 h par jour. 48 h par semaine (sauf dans ces circonstances exceptionnelles ou ce plafond peut être porté à 60h)
Quand ne pas payer ? Si une convention ou un accord collectif d'entreprise ou d'établissement ou à défaut, une convention ou un accord de branche prévoit de remplacer le paiement des heures supplémentaires par l'attribution d'un repos compensateur équivalent. On parle aussi de Repos Compensateur de Remplacement (RCR).
Quel est le maximum d'heures supplémentaires par jour ? La durée quotidienne de travail effectif par salarié ne peut excéder 10 heures (article L3121-18 du Code du travail).
L'employeur doit obligatoirement faire apparaître cette exonération fiscale des HS/HC sur la fiche de paie de chaque salarié dans la partie : “Réduction salariales sur heures supplémentaires”.
les 8 premières heures supplémentaires sont majorées à 25 % (soit les heures travaillées entre 36h et 43h) ; les heures suivantes sont majorées à 50 %.
Les salariés qui réalisent des heures supplémentaires ou complémentaires peuvent bénéficier à compter du 1er janvier 2019 d'une exonération de cotisations salariales d'assurance vieillesse-veuvage sur les rémunérations versées au titre de ces heures.
La loi édicte que les heures supplémentaires ouvrent droit à une majoration salariale ou le cas échéant, à un repos compensateur équivalent. Cette disposition est d'ordre public. C'est-à-dire qu'il vous est impossible, notamment via un accord collectif, de déroger à cette règle.
Les heures supplémentaires concernent les contrats de travail à temps plein et sont donc les heures effectuées au delà de 35 heures hebdomadaires (ou de la durée considérée comme équivalente dans certaines professions). Les heures complémentaires quant à elles concernent les contrats de travail à temps partiel.
Cela signifie que les primes sont non imposables à l'impôt sur le revenu. De ce fait, le montant de la prime ne sera pas à ajouter sur la ligne des traitements et salaires dans la déclaration de revenus en 2020 ou 2021 selon sa date du versement.
Nombre d'heures supplémentaires majorées 25% : les 8 premières heures supplémentaires sont majorées à 25% Nombre d'heures supplémentaires majorées 50% : au-delà de 8 heures supplémentaires, celles-ci seront majorées à 50%
En conséquence, les contribuables dont le revenu imposable par part est inférieur à la première tranche imposable à l'impôt sur le revenu (soit 9 710 € pour les revenus de l'année 2016, 9 700 € pour les revenus de l'année 2015 et 9 690 € pour les revenus de l'année 2014) sont exonérés de l'impôt.
Vous pourriez bénéficier d'une retraite à taux plein à 64 ans, en 2034. Le montant de votre pension de retraite pourrait s'élever à environ 1 523 € net par mois, soit un taux de remplacement de 76 %. En partant à 62 ans, votre retraite serait de l'ordre de 1 243 € net par mois, soit un taux de remplacement de 62 %.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.