Il existe des inégalités entre les femmes et les hommes dans la pratique du sport. Les femmes pratiquent davantage le sport de manière encadrée ou en club, mais elles sont moins nombreuses à participer à des compétitions.
Elles sont privées de leur liberté et n'ont d'autres activités que les responsabilités familiales. L'absence de toilettes et de vestiaires séparés des garçons, de surveillance ou d'éclairage sur les terrains et dans les salles de sport sont aussi des obstacles à la pratique du sport par les filles.
le rugby compte de 97% de garçons et de 3% de filles licencié·e·s, la gymnastique est constituée de 22% de garçons et de 78% de filles licencié·e·s, le football comprend 96% de garçons et 4% de filles licencié.
Informer sur les bienfaits de l'activité physique. Permettre aux jeunes filles de savoir comment pratiquer une activité physique quotidienne en fonction de leurs besoins et de leur environnement. Susciter une attitude positive vis-à-vis de la pratique sportive.
Chez la plupart des femmes, deux causes reviennent le plus pour expliquer cet écart avec les hommes : le manque de temps et le sentiment d'insécurité. « Pour réussir à tout gérer, j'ai dû rogner sur mon temps de loisirs. Ce temps qui n'était qu'à moi et qui inclut le sport », reconnaît Pauline.
"Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes. Les stéréotypes de genre contribuent à maintenir des différences dans le choix des disciplines", peut-on lire dans le rapport de l'Insee.
33% des femmes de 16 à 24 ans pratiquent une activité une fois par semaine, soit 12 points de moins que chez les hommes. Un écart qui s'explique surtout par la persistance de certains stéréotypes : une personne sur deux considère encore que « certains sports conviennent mieux aux garçons qu'aux filles », selon l'Insee.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
Sexisme, femmes aiment moins le sport que les hommes, sports traditionnellement masculins, qu'elles ne peuvent même pas faire ? ou qui ne sont "pas pour elles" ? Les femmes ont les mêmes droits que les hommes : légalement, les clubs doivent être ouverts aux deux genres.
La prévalence des stéréotypes et des normes sociales semble être à privilégier comme cause majeure de la sous-représentation des femmes. Le système socio-fiscal, du fait de différences de situations de vie et de comportements, peut également être la source d'inégalités entre les femmes et les hommes.
Le sexisme dans le sport présente de nombreux aspects. Il s'agit de l'exclusion de certains sports, de la discrimination, de la violence sexuelle et d'autres comportements transgressifs, de la couverture médiatique, de l'accès aux postes de direction, de l'inégalité salariale, de financement,…
1. Sans la gymnastique aquatique ni le step. Lecture : 4,9 millions de femmes et 7,2 millions d'hommes pratiquent une activité classée dans la rubrique « vélo ». Parmi les 36 activités regroupées, le vélo se classe en position 3 chez les femmes et 2 chez les hommes.
Pratiquant un sport d'une manière intensive est un moyen pour certains jeunes de se protéger d'interrogations plus lourdes autour de ces bouleversements. La quête de sensations et de contrôle de soi, la répétition des entrainements s'accompagnent d'une mise à distance d'un monde intérieur malaisé à contenir.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Il existe de nombreuses inégalités sociales : inégalités territoriales, inégalités environnementales, inégalités scolaires, inégalités de pouvoir, inégalités socio-économiques, inégalités face à l'emploi, inégalités d'accès aux soins et au logement, etc..
À l'Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d'inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu'une partie des autres ne détient pas ».
« Il faut lutter très tôt contre les a priori », insiste Pascale Duché, qui milite pour des actions concertées. Un exemple, le design actif (aménagement urbain favorisant l'activité physique) dans les cours de récréation peut inciter à des jeux moins genrés comme la poupée pour les filles ou le ballon pour les garçons.
La pensée répandue à cette époque était que les femmes n'avaient pas l'endurance nécessaire pour courir de longues distances, et que l'exigeant entraînement pour ce genre d'épreuves pouvait faire tomber leur utérus, les rendre infertiles ou encore provoquer des changements corporels qui les masculiniseraient.
L'activité physique au travail peut également être à l'origine de risques cardio-vasculaires, toxiques ou d'hyperthermie et d'atteintes cutanées.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
En principe, à chaque fécondation, il y a autant de chance d'avoir une fille qu'un garçon, car chez les hommes, 50% de spermatozoïdes sont porteurs du chromosome X, qui donneront lieu à des embryons féminins s'ils sont fécondés et 50% porteurs du chromosome Y, qui donneront lieu à des embryons masculins.
L'hygiène scolaire : un frein pour les jeunes filles
L'hygiène, ou son absence, entrave également l'éducation des jeunes femmes. L'accès à des installations propres, privées, sûres et séparées est d'une importance cruciale, en particulier pendant les menstruations.
Tokyo 2020 propose 18 épreuves mixtes en athlétisme, badminton, judo, natation, sports équestres, tennis, tennis de table, tir, tir à l'arc, triathlon et voile.
Cas n°1 : Commet une discrimination le gérant d'un club sportif qui refuse l'accès à un cours de danse à une personne en raison de sa trop grande taille ou de son surpoids prétextant des raisons esthétiques => discrimination en raison de l'apparence physique.