L'humanisme qui convient à notre temps est un humanisme de la finitude, qui reconnaît ses limites et par humilité et lucidité renonce à les dépasser. Ces limites sont de trois ordres : limites naturelles, limites socio-politiques et limites métaphysiques ou spirituelles.
la crise religieuse de la seconde moitié du XVI° - Réforme (pour une part issue de l'humanisme) et contre-réforme - déchaînant passion, violences et intolérance va marquer provisoirement- pour un siècle- l'échec des idées humanistes de tolérance, de raison et de libre arbitre.
Outre la création d'un esprit critique plus développé, prône uneplus grande responsabilité de l'Homme face à son destin. La philosophie humaniste peut donc être considérée comme une prémisse à la Réforme. Il faut toutefois ajouter que l'imprimerie favorise aussi ce mouvement vers les textes saints.
Une autre raison est que, l'optimisme et l'idée de progrès qui doit accompagner le modèle humaniste ne semble plus être possible. Il ne semble plus possible de penser que le salut se réalisera dans l'immanence, il ne semble plus possible de penser que les choses continueront à aller de mieux en mieux.
L'influence de Feuerbach. En 1841, Ludwig Feuerbach, un ancien disciple de Hegel, en devient le principal critique. Dans L'Essence du christianisme, il affirme que croire en Dieu est un facteur d'aliénation : dans la religion, l'homme perd beaucoup de sa créativité et de sa liberté.
Les trois piliers de la morale humaniste sont […] la reconnaissance d'une dignité égale à tous les membres de l'espèce, l'élévation de l'être humain particulier autre que moi en but ultime de mon action, enfin la préférence pour l'acte librement choisi sur celui accompli sous la contrainte.
Introduction. [Amorce] « Rien de ce qui est humain ne m'est étranger » : la devise empruntée à Térence, dramaturge de l'Antiquité, indique bien à quel point l'homme est au centre de la réflexion humaniste.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Les valeurs de l'humanisme existent toujours : le développement culturel, intellectuel, moral de l'être humain, dans le respect des autres, l'acquisition des savoirs et des arts pour toutes les femmes et tous les hommes sans distinction…
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Pour conclure, l'humanisme est l'affirmation de la confiance en l'Homme : il peut être bon et vivre dans une société idéale. À l'instar de Platon avec sa République, More écrit Utopia et Rabelais imagine l'abbaye de Thélème, qui toutes deux présentent une société idéale, une utopie.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
Erasme, Rabelais, Guillaume Budé... Les humanistes font partie de l'élite intellectuelle ou culturelle du XVe ou XVIe siècle en Europe.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Pour Erasme et les humanistes, la priorité est de comprendre précisément les ouvrages antiques et, pour cela, de pouvoir lire le texte dans sa langue d'origine. Ils étudient le latin de l'Antiquité, apprennent le grec ou l'hébreu, ce qui leur permet de traduire, ou de retraduire, les œuvres anciennes.
Le véritable humanisme n'est pas celui qui érige l'homme en divin de substitution, mais au contraire celui qui révèle ce qu'il ne veut pas voir de lui-même : sa matérialité, sa sexualité, son historicité.
Humanisme : Position philosophique qui place la personne humaine et ses valeurs au dessus de toute autre valeur . L' Homme se base sur l'étude la plus complète possible de toutes les disciplines (la musique , la science, la poésie , les langues, la littérature, l'histoire, la géographie, les mathématiques etc…
Etre Humaniste, c'est travailler à une meilleure compréhension du Comment du monde et prendre conscience que saisir les mé- canismes qui régissent la marche de l'Univers ne peut être obtenu que par l'exercice de la raison sans sombrer dans le scientisme.
Les Humanistes. A la fin du XVe siècle et au début du XVIe, des savants, des artistes, des religieux veulent rompre avec le Moyen Âge et sa manière de penser. Ils admirent l'Antiquité gréco-latine ainsi que sa vision de l'homme et du monde. Ce sont les humanistes.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. 2. Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie s. et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
“Un humaniste, c'est quelqu'un qui n'aime pas vraiment les animaux.” “Un humaniste est un homme qui répugne à l'injustice, mais qui ne veut pas se battre pour ce qui est juste.” “Que ce monde soit absurde, c'est l'affaire des philosophes et des humanistes. Mais qu'il soit injuste, c'est notre affaire à tous.”
Depuis le XIXe siècle, il est devenu courant de désigner les XVe et XVIe siècles sous le terme de « Renaissance ». En effet, les humanistes ainsi que les artistes de cette époque rejettent le Moyen Âge comme une époque obscure et privée du sens de la beauté et prennent pour modèle l'Antiquité.
D'après le dictionnaire historique de la langue française et le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, on doit au polygraphe et lexicographe Guy Miège d'avoir utilisé le nom « humanisme » en 1677 pour désigner « le mouvement des lettrés des XV e et XVI e siècles » (appelé plus tard « humanisme de la ...