infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Le cancer du poumon est également un cancer très ostéophile. Mais le foyer primitif, c'est-à-dire la tumeur de cellules cancéreuses dans le poumon, peut également donner des douleurs au niveau du dos par compression, notamment si elle se situe dans les lobes inférieurs.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Il est possible que le cancer du poumon ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie. Les signes et symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe et provoque des changements dans le corps comme la toux ou l'essoufflement.
Mais si des quintes inexpliquées durent plus de trois à six semaines, si elles s'aggravent ou si elles s'accompagnent d'autres symptômes comme des difficultés à respirer ou du sang dans les crachats, il est important de consulter un médecin.
L'évacuation des glaires est normale et nécessaire pour nettoyer les bronches. Mais une expectoration excessive peut être le signe d'une maladie des voies respiratoires.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
"Les expectorations sont simplement le reflet du mucus qui contient plus ou moins des débris cellulaires. Et l'expectoration grise est une expectoration presque normale, elle est souvent blanche. C'est la couleur du mucus" rassure-t-il.
Des glaires en quantité importante dans le nez et la gorge et qui durent dans le temps peuvent aussi cacher une sinusite chronique. Dans la majorité des cas, elles ont une couleur jaunâtre-verdâtre mais parfois, elles restent transparentes. Seul un scanner des sinus peut alors confirmer la sinusite chronique.
Une toux en position allongée, survenant surtout la nuit, peut être associée. L'apparition d'un essoufflement en position allongée est un symptôme d'aggravation nécessitant une consultation médicale urgente.
Les personnes qui toussent très fort peuvent entraîner une élongation des muscles des côtes ou du cartilage, provoquant une douleur thoracique, en particulier quand elles respirent, se déplacent ou toussent de nouveau. La toux peut être épuisante et gêner le sommeil.
Les toux qui nécessitent un avis médical
Une toux nécessite un avis médical si : La toux devient chronique ; La toux est associée à de la fièvre supérieure à 38°C. La toux concerne un jeune enfant ou une femme enceinte.
La présence d'une grosseur dans le cou est le premier signe d'un cancer de la gorge. Certains signes précurseurs peuvent amener à consulter : enrouement chronique, toux avec ou sans crachats de sang, besoin de racler la gorge, troubles respiratoires ou de la déglutition, douleur irradiant à l'oreille.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
"La radio des poumons n'est pas un bon examen de dépistage du cancer du poumon. En revanche, le scanner thoracique avec une technique particulière est un meilleur examen de dépistage, mais il y a des difficultés de réalisation.
« Actuellement avec la chimiothérapie seule, les chances de survie ne sont que de 50 % un an après le diagnostic ».
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Ainsi, « environ une femme sur deux prend entre 3 et 5 kg au cours de ses traitements, voire jusqu'à six mois après leur interruption. Et pour certaines, la surcharge peut atteindre 12 kg », selon Rose Magazine.
- des examens d'imagerie : radios, échographies, scanners, Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), scintigraphie. Ces tests et examens peuvent aider au diagnostic. Ils aideront surtout à localiser la tumeur, à évaluer son étendue et à savoir si elle est opérable ou non par un chirurgien.