La pauvreté est un fléau mondial. Alimentée par les crises financières, elle est aussi le résultat d'un héritage historique (les colonies) et même des aléas climatiques. Certains pays, comme le Brésil, ont décidé de réagir et ont pris des mesures pour lutter contre les inégalités.
La pauvreté, c'est aussi ne pas pouvoir participer à des activités récréatives, ne pas pouvoir envoyer ses enfants en excursion ou à une fête d'anniversaire avec leurs camarades de classe, ne pas pouvoir payer les médicaments en cas de maladie. Ce sont là autant de conséquences de la pauvreté.
Au niveau européen, les caractéristiques les plus associées à un risque élevé de pauvreté sont la grande taille du ménage, le fait d'être sans emploi et d'avoir un niveau d'éducation faible. Un mauvais état de santé ou un âge élevé du chef de ménage apparaissent souvent comme des facteurs discriminants.
L'absence d'emploi et le sous-emploi restent les principaux facteurs de précarisation selon un rapport du Sénat du 15 septembre 2021. Face à ce constat, le rapport formule néanmoins des propositions pour lutter contre la paupérisation.
Le chômage, qui constituerait la source principale de la pauvreté, serait causé avant tout par deux facteurs: la charge fiscale de l'État et les rigidités du marché du travail.
Mais la comparaison à l'échelle de l'Europe permet d'en dégager trois formes élémentaires : une pauvreté intégrée, une pauvreté marginale et une pauvreté disqualifiante, renvoyant chacune à une configuration sociale précise.
La grande pauvreté touche en France environ deux millions de personnes. Globalement, la pauvreté s'est déplacée vers les chômeurs, les familles monoparentales, les jeunes et se concentre dans les villes-centres et périphéries proches.
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
Les ménages pauvres ont particulièrement pâti des baisses de revenu, des pertes d'emploi et des interruptions de travail enregistrées pendant la pandémie. Les femmes, les jeunes et les travailleurs informels et à bas salaires, en particulier dans les zones urbaines, ont été parmi les plus durement touchés.
L'homme considéré comme le plus pauvre du monde est un Indien du nom de Manoj Bhargava. Il est né en 1953 à Lucknow, en Inde, et a grandi à Philadelphie, aux États-Unis. Après avoir obtenu un diplôme en entrepreneuriat, il est devenu un entrepreneur prospère dans l'industrie des boissons énergisantes.
Les pauvres ont besoin d'actions concrètes pour s'en sortir : dans les domaines de l'éducation, du logement, de l'emploi, des revenus. Pas qu'on leur tienne la main pour envoyer leurs enfants à l'école ou aller au travail. Une bonne fois pour toutes, arrêtons d'opposer prévention et réparation.
La pauvreté est l'état qui ne fait pas ombre aux petits, elle leur inspire confiance. Elle valorise leur propre état et leur permet, à partir de là, d'affronter le monde. Elle les aide à puiser dans leur propre condition l'équilibre, la stabilité qui permettent d'accueillir plus pauvre qu'eux.
Sergueï Ivanov. Son patrimoine : – 2 millions d'euros.
La pauvreté rend des gens malades, cause de la souffrance, rend difficile l'accès à l'éducation et nuit à la capacité des personnes qui la vivent de réaliser leurs légitimes aspirations. Elle empêche des citoyenNEs de contribuer pleinement à la société. Et toute personne a droit à la dignité, qu'elle travaille ou non.
Investir dans les hommes est la première façon de lutter contre la pauvreté. Il faut donc veiller à ce que les services publics concernés se soucient des moins bien dotés autant, voire davantage, que des mieux dotés. Ensuite, la qualité des emplois. Deux millions de travailleurs sont en situation de pauvreté.
Oui, on peut éradiquer la pauvreté
Le seuil est régulièrement relevé en raison de l'inflation. Avec un seuil absolu de pauvreté, si le revenu corrigé de l'inflation de l'ensemble de la population augmente de manière homogène, la pauvreté diminue.
Lutter contre la pauvreté, c'est chercher à rétablir un équilibre absent, une confiance rompue. C'est aider les gens en les rendant autonomes, capables de voler de leurs propres ailes quel que soit le poids du passé, quel que soit l'âge, l'état de santé, la condition sociale, les choix de vie aussi.
Les jeunes pauvres le sont surtout parce qu'ils sont des enfants de milieux populaires ou des jeunes actifs peu qualifiés : leur pauvreté est pour une grande part liée à leur appartenance à un milieu social et non à des accidents de la vie. Les inégalités sociales à l'école constituent pour eux l'obstacle numéro un.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
Plus globalement, la pauvreté extrême se rencontre particulièrement chez les personnes isolées et les familles monoparentales. Près de 29 % des plus pauvres sont seuls contre 20 % de l'ensemble de la population. Et un sur six vit dans une famille monoparentale, soit deux fois plus qu'en population générale.
Les pays ayant les taux de pauvreté les plus faibles sont le Turkménistan, la Malaisie, l'Ukraine, Taïwan, et le Kazakhstan.
Qui sont les personnes pauvres en France ? La pauvreté touche plus fortement les personnes sans emploi et les familles monoparentales : près de 40% des personnes au chômage, et une famille monoparentale sur trois sont pauvres. Il y a près de 3 millions d'enfants pauvres en France.