Mais contrairement à Taylor dont l'étude de l'organisation de l'entreprise était centrée sur les ateliers de production, Fayol s'est focalisé sur la direction de l'entreprise et sur la fonction d'administration. De plus, il ne s'appuie pas sur des recherches scientifiques, mais sur sa propre expérience de dirigeant.
La base de formation de la théorie de Fayol est l'expérience personnelle. Inversement, les principes de Taylor reposent sur l'observation et l'expérimentation. Fayol est orienté vers la fonction managériale. Au contraire, Taylor s'est concentré sur la production et l'ingénierie.
Pour Fayol, une grande entreprise, c'est d'abord une hiérarchie à plusieurs niveaux. Chaque personne obéit à un chef et un seul. Ceci signifie qu'un grand chef ne peut pas « court-circuiter » ses collaborateurs et donner des ordres directement à tout le monde.
L'objectif de l'organisation scientifique du travail (OST) est d'améliorer la productivité à travers un meilleur contrôle de l'activité des ouvriers. Taylor souhaite lutter contre la "flânerie" dans les ateliers et trouver la meilleure façon de produire (the one best way).
Quatre principes sont à la base du système de Taylor : la division verticale du travail la division horizontale du travail, le salaire au rendement et le contrôle des temps.
Les objectifs de Taylor sont de trois ordres : lutter contre la supposée « flânerie systématique » des ouvriers dans l'atelier, proposer une méthode de fabrication optimale, mettre en place une rémunération au mérite en fonction des cadences constatées.
Trois principes sont à la base du système de Taylor: la division verticale du travail («Tout travail intellectuel doit être enlevé à l'atelier pour être concentré dans les bureaux de planification et d'organisation.»), la division horizontale du travail, le salaire au rendement et le contrôle des temps.
Les limites du taylorisme
En négligeant la dimension humaine, le taylorisme s'expose à des limites. Dans les années 1960, les jeunes ouvriers vivent de plus en plus mal la pénibilité du travail en usine, l'absence de reconnaissance sociale, et le manque de perspectives professionnelles.
Administrer, c'est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.
L'objectif de l'entreprise publique selon lui est remplir son devoir envers les contribuables. Concernant l'organisation, Fayol place le chef au centre qui « doit assurer l'exécution des six fonctions essentielles : administrative, technique, commerciale, financière, de sécurité et de comptabilité.
Henri Jules Fayol (Istamboul, 1841 - Paris, 1925) est un ingénieur civil des mines français, auteur de L'administration industrielle et générale (1916). En raison de ses travaux, il est considéré comme l'un des pionniers de la gestion d'entreprise et l'un des précurseurs du management.
et en fut le directeur général de 1888 à 1918. et en 1916 son livre Administration industrielle et générale - Prévoyance, Organisation, Commandement, Coordination, Contrôle sur lequel repose toute sa réputation d'organisateur et qui a été traduit dans plusieurs langues.
L'école des relations humaines critique l'école classique parce qu'elle néglige la nature humaine du travail et les motivations des salariés. Cette école étudie l'attitude des hommes au travail, leur psychologie et le comportement des groupes de travail.
1) L'Ecole classique
TAYLOR s'est quant à lui, davantage penché sur l'organisation des ateliers de production; il a donné son nom au "taylorisme" ou "gestion scientifique du travail". WEBER prône pour une organisation bureaucratique de l'entreprise qui est, selon lui, l'assurance de l'efficacité organisationnelle.
Coordonner : Harmoniser, unir, relier les actes et les efforts afin de faciliter le fonctionnement et le succès de l'organisation. Contrôler par rapport aux règles et ordres, signaler les erreurs et les fautes par rapport aux ordres donnés et aux principes admis afin de pouvoir les réparer et les éviter.
L'intérêt de la maison Michelin pour le taylorisme se manifeste dans plusieurs domaines. Le voyage de Marcel Michelin ne représente qu'une première étape. Au cours des années 1920, les deux frères s'engagent dans la création d'un véritable institut de propagande : le Comité Michelin.
TAYLORISER, verbe trans. ÉCON. Organiser le travail, la production d'une industrie suivant les principes du taylorisme. Tayloriser une usine.
Le taylorisme – du nom de son inventeur, l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915) – désigne la forme d'organisation scientifique du travail (OST) définie par lui et ses disciples à partir des années 1880.
Traditionnellement, 8 grandes fonctions sont recensées dont les plus vitales sont : les fonctions Achats, Production, Marketing et Vente, Comptabilité et Finance, entre autres.
Le management est posé comme l'art de diriger une organisation et de prendre les décisions nécessaires à la réalisation de ses objectifs. Il s'agit d'une démarche globale qui repose sur quatre grandes fonctions génériques : piloter (fixer des objectifs et contrôler), organiser, animer et diriger.
La fonction Direction et Administration générale consiste à définir les objectifs, prévoir et choisir les actions à accomplir, contrôler leur réalisation, prendre d'éventuelles mesures correctives. Il faut pour cela avoir une vision à long terme et surtout une capacité à mobiliser l'ensemble de l'entreprise.
Henry Ford (1863-1947) est un entrepreneur qui applique les théories de Taylor à la production de ses voitures. Le Fordisme désigne une application pratique de l'OST. C'est l'apogée du travail à la chaîne, où l'ouvrier ne bouge plus de son poste de travail.
Le taylorisme a en effet introduit une séparation radicale entre ceux qui conçoivent et ceux qui produisent : l'ouvrier n'est pas là pour penser, mais pour exécuter des gestes calculés pour lui, il est dépossédé de son expertise.
La démarche de Taylor est de considérer que la seule motivation du travail des ouvriers est de nature financière, en tant qu'agents rationnels cherchant à maximiser de manière consciente leurs gains monétaires. Pour cette raison, le salaire au rendement s'impose. À chaque tâche correspond un temps d'exécution.