Le libéralisme économique est favorable aux propriétaires de capitaux et défavorable à la classe laborieuse, au sein des nations (entre classes sociales) et entre nations. En effet, les plus riches auraient les moyens d'investir dans un enrichissement futur, alors que les plus pauvres n'auraient pas ces moyens.
Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, subjectifs (isonomie, liberté, sécurité, propriété), dans la lignée de John Locke, au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains.
Le libéralisme économique est accusé d'entraîner le creusement des inégalités sociales. La redistribution qui serait naturellement assurée par le jeu de la consommation (cf. théorie du ruissellement) montre ainsi ses limites.
Adam Smith, Écossais et professeur de « philosophie morale » de son état, est né en 1723. Il publie en 1776 Recherche sur les causes et la nature de la richesse des nations, ouvrage considéré aujourd'hui comme l'acte de naissance de l'analyse économique et du libéralisme.
Le libéralisme prône une action minimale, voire nulle, des pouvoirs publics dans la sphère économique. Que surgisse un problème économique, ou social, et il se voit reprocher son attitude passive et peu volontariste, son indifférence envers ceux qui subissent des problèmes économiques, et un encouragement à l'égoïsme.
L'antilibéralisme est un terme désignant des courants de pensée hétérogènes qui ont en commun leur opposition au libéralisme ou à l'une de ses formes.
La libéralisation des échanges est bénéfique pour les consommateurs à terme car elle peut aider à faire baisser les prix et à élargir la gamme de produits et de services de qualité qui leur est offerte.
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
Pour le libéralisme classique, le rôle légitime de l'État est la protection des libertés individuelles. L'État assure les fonctions dites « régaliennes » de police, de justice et de défense. Le libéralisme s'est historiquement construit contre l'absolutisme.
La démocratie libérale, parfois appelée démocratie occidentale, est une idéologie politique et une forme de gouvernement dans laquelle la démocratie représentative fonctionne selon les principes du libéralisme, à savoir la protection des libertés de l'individu.
L'indice de liberté économique mesure le niveau de liberté économique des individus dans un pays. La liberté économique se définit comme un droit à la propriété privée, à la liberté de mouvement des salariés, des capitaux et des biens. Les seules limites sont celles qui permettent le maintien de ces libertés.
Il développe une théorie de la valeur : selon lui, le prix d'échange d'un bien n'est pas déterminé par son utilité. A titre d'exemple, l'eau ne coûte pas cher, pourtant on en a besoin tous les jours.
Adam Smith a théorisé deux idées très importantes : la division du travail et la main invisible. Adam Smith considère que les individus doivent être libres de choisir leur métier. En effet, si chacun s'occupe ce qu'il sait le mieux faire, tout le monde en sortira gagnant.
L'essence du capitalisme est la recherche du profit. Adam Smith, philosophe du XVIIIe siècle et père de l'économie moderne, l'a dit : «Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu'ils apportent à la recherche de leur propre intérêt».
L'objectif de libéralisation consiste à mettre en place les conditions d'un marché unique concurrentiel pour une baisse générale des prix.
Fait de réduire l'intervention publique (sous forme de règles, de surveillance ou de monopole public) dans l'économie en général ou dans un secteur d'activité en particulier (par exemple, la libéralisation du transport aérien,) au bénéfice d'une concurrence entre plusieurs acteurs privés.
1 Deux visions du monde
Le libre-échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens, services et capitaux entre les nations.
Visant le sort des travailleurs, le socialisme s'oppose au concept de laissez-faire porté par le libéralisme économique classique et peut se définir au contraire comme étant sur le plan économique, selon les termes d'Émile Durkheim, « essentiellement une tendance à organiser » ou, selon ceux d'Élie Halévy, le fait de « ...
La théorie du commerce international de Smith s'appelle la théorie des avantages absolus. Il montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il a un avantage compétitif absolu vis-à-vis des autres, et à échanger ensuite sa production.
Ricardo affirme que, dans cette situation, la classe capitaliste poursuivra inévitablement ses activités sur des terres de moindre qualité. En tenant compte des rendements décroissants, les profits diminueront et, par conséquent, les salaires aussi.
Les avantages de la spécialisation ricardienne
Elle permet d'accroître la richesse créée. Tous les pays ont ainsi intérêt à participer au commerce international. Ainsi, au niveau global, le libre-échange : favorise la hausse de la production et donc la croissance économique.
En France, la liberté économique a longtemps été assimilée à la liberté du commerce et de l'industrie. En droit français, la notion de liberté économique peut couvrir la liberté d'entreprendre, la liberté contractuelle, la liberté de circulation au sens économique ou la liberté d'établissement.
Abondance en hommes car il faut une main d'œuvre importante ; Abondance en argent, signe de richesse et de puissance d'une nation ; Intervention de l'Etat notamment en matière de commerce extérieur.
Ces limites sont nécessaires car elles permettent d'assurer le bon fonctionnement de la société. Toutes les libertés sont concernées, y compris par exemple la liberté de conscience. Ainsi, dans le cadre de la démocratie française, chacun est autorisé à croire ou non en un Dieu.