Roland est un héros épique connu pour ses exploits guerriers. C'est aussi un grand chef, capable de soutenir ses hommes pendant la bataille. C'est un chevalier fidèle et courageux, qui honore son pays et son roi. C'est un chrétien convaincu qui n'hésite pas à mourir pour Dieu.
Roland ou Hruotland (Hruodland en francique), dit « Roland le Preux », mort en 778 à Roncevaux, est un guerrier franc, préfet de la marche de Bretagne (praefectus britannici limitis), chargé de défendre la frontière du royaume des Francs contre les Bretons, et — selon la légende — neveu de Charlemagne.
Il est traditionnellement représenté comme l'ami intime de Roland, son confident et conseiller ainsi qu'un des douze chevaliers compagnons de Charlemagne, ou Douze preux. Olivier est le frère d'Aude, la fiancée de Roland. Tout comme Roland, il est tué lors de la bataille de Roncevaux.
Olivier : meilleur ami de Roland ; Ganelon : félon ou traître à Charlemagne, il débute l'histoire en provoquant Roland ; Marsile : roi des Sarasins ; Charlemagne : roi des Francs.
Roland refuse de suivre le conseil de son ami Olivier. Celui-ci lui demande de sonner du cor (l'olifant) pour appeler Charlemagne au secours. Roland est orgueilleux et confiant dans sa valeur, et il ne veut pas apparaître comme un peureux et se trouver ainsi déshonoré et déshonorer sa famille.
Une attaque massive par les Vascons, une milice Basque, aboutit à la destruction de l'arrière-garde franque et à la mort de Roland malgré une défense héroïque.
3. La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins : Roland avait sonné du cor pour alerter Charlemagne, mais trop tard et quand le reste des armées arrive pour secourir l'arrière-garde, le comte est déjà mort. Charlemagne venge alors son neveu en battant les Sarrasins avec l'aide de Dieu.
229), Ganelon indique clairement que, selon lui, son beau-fils a cherché à s'en venger. Peut-être — on a vu néanmoins qu'il était permis d'en douter — Roland a-t-il voulu l'honorer en le plaçant juste après les douze pairs dans la hiérarchie des barons [7] J.
La Chanson de Roland relate un événement historique qui s'est déroulé trois siècles plus tôt : le retour de l'armée de Charlemagne en 778, après avoir rasé la ville chrétienne de Pampelune, et l'embuscade basque qui massacre l'arrière-garde de Charlemagne.
Une première légende raconte que cette cavité fût creusée par un coup de sabot du cheval de Roland. Une seconde relate que ne pouvant poursuivre son chemin, Roland brandit son épée (du nom de Durandal ) et tailla un passage lui-même pour franchir cet obstacle avec ses soldats.
L'épée de Roland « Durandal » part pour le Musée de Cluny.
L'épée Hauteclaire est une épée légendaire qui aurait appartenu à Olivier, l'un des héros de la Chanson de Roland. Cette épée est décrite comme étant en acier bruni avec un cristal incrusté dans une poignée d'or ; mais elle aurait disparu au Moyen Âge. Girart de Viennes conte l'histoire de l'épée.
LITTÉRATURE. Groupe de vers terminés par la même assonance ou la même rime, dont la longueur était variable, et qui forme une subdivision des chansons de geste et de certains autres poèmes médiévaux. Les laisses de la « Chanson de Roland ».
Dessous un pin il va courant Et sur l'herbe verte s'allonge, Plaçant sous lui épée et olifan, Et regardant vers la grande Espagne; Ainsi fait-il parce qu'il veut que Charlemagne Et tous ses soldats de son armée Disent que le noble comte est mort en conquérant.
Elle apparaît vers la fin du XIe siècle avec la Chanson de Roland. La chanson de geste est un récit chanté : un jongleur s'accompagnant à la vielle raconte les exploits guerriers. Le mot geste signifie ce qui a été fait, donc les actions, les exploits. Une chanson est composée de laisses numérotées en chiffres romains.
La légende veut que Roland ait tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa, ouvrant la brèche de Roland.
La chanson de geste est écrite en vers (le plus souvent de 10 syllabes) et divisée en strophes, appelées laisses, bâties sur la même assonance (son voyelle final). Elle raconte toujours des actes guerriers, selon des modèles conventionnels, et célèbre un héros épique, modèle exemplaire de vertu et de courage.
La chanson de Roland est une épopée, ou, plus précisément, une chanson de geste (du latin gesta, "exploits"), c'est-à-dire un long poème en vers qui célèbre les hauts faits accomplis par des héros guerriers, en mêlant l'Histoire et la légende.
En faveur tout au long du Moyen Âge, les chansons de geste évoluèrent avec le goût littéraire : enrichies d'éléments romanesques, transcrites en prose, elles finirent par former le fonds de la littérature de colportage.
Le 15 août 778, l'arrière-garde d'une armée franque est attaquée dans les Pyrénées occidentales par des montagnards basques au retour d'une campagne contre les musulmans d'Espagne. Quelques chefs sont tués, dont le comte Roland, l'un des fidèles du roi Charles Ier, futur Charlemagne.
Nous sommes le 15 août 778 est l'arrière-garde de l'armée de Charles Ier finit massacrée au col de Roncevaux ainsi que le conte le moine Eginhard dans sa Vita Karoli Magni. La conduite de Roland, neveu de Charlemagne et préfet de la Marche de Bretagne, est héroïque lors de ce guet-apens.