Le système de santé français s'appuie sur des structures multiples : sanitaires (pour la prise en charge hospitalière), médico-sociales et sociales (pour des publics dits « fragiles », âgés ou handicapés par exemple), ambulatoires (pour les soins dits « de ville »).
les établissements publics : centres hospitaliers régionaux/centres hospitaliers universitaires (CHR/CHU), centres hospitaliers (CH), établissements de soins de longue durée ; les établissements privés : structures à but lucratif (cliniques privées) et non lucratif (centres de lutte contre le cancer, par exemple).
L'établissement de santé est une structure définie par un statut légal, et dont les missions sont fixées par le Code de la santé publique. Ces missions sont exécutées dans le cadre d'un système de valeurs et d'obligations de service public.
Un établissement ou service social ou médico-social (ESMS) est une structure dont la vocation est d'accueillir et d'accompagner, dans leur enceinte ou de manière ambulatoire, pour une brève durée ou au long cours, des personnes handicapées, dépendantes ou en situation d'exclusion sociale.
L'établissement pharmaceutique pour la protection de la population face aux menaces sanitaires graves est un établissement pharmaceutique prévu par le code de la santé publique.
Les cabinets groupés par exemple avec un médecin généraliste, un cardiologique,… n'est pas un établissement de santé au sens juridique du terme sinon les médecins ne bénéficieraient plus de la liberté d'installation.
Selon l'OMS, voici les composantes critiques d'un système de santé qui doivent fonctionner correctement pour que puissent être dispensés des services améliorés, équitables et durables : Politiques, financement, ressources humaines, systèmes d'approvisionnement, gestion de services, systèmes d'information et de suivi.
La tarification à l'activité (T2A) est le mode de financement unique des établissements de santé, publics et privés. Lancée en 2004 dans le cadre du plan « Hôpital 2007 », elle repose sur une logique de mesure de la nature et du volume des activités et non plus sur une autorisation de dépenses.
Le système de santé français s'appuie sur des structures multiples : sanitaires (pour la prise en charge hospitalière), médico-sociales et sociales (pour des publics dits « fragiles », âgés ou handicapés par exemple), ambulatoires (pour les soins dits « de ville »).
CHR : centre hospitalier régional ; CHU : centre hospitalier universitaire ; CH : centre hospitalier ; CLCC : centre de lutte contre le cancer ; SSR : soins de suite et de réadaptation ; SCD : soins de courte durée.
Le système de santé s'étend alors à toutes les dimensions de la vie sociale, quand le système de soins, lui, fait réfé- rence au dispositif mis en place pour la prise en charge de la maladie. Le système de soins est un ensemble d'éléments organisés, de pratiques coor- données dans ce but.
On distingue généralement parmi les établissements de soins privés ceux qui poursuivent un but lucratif - que l'on appelle généralement cliniques - et ceux dépourvus de but lucratif, qui participent le plus souvent au service public hospitalier.
- CHU signifie Centre Hospitalier Universitaire. Le CHR est le pôle de santé régional , niveau de référence médicale dans une région, il est au second niveau de la pyramide sanitaire. Le CHU est au troisième et dernier niveau de la pyramide sanitaire.
« Les centres de Santé sont des structures sanitaires de proximité dispensant des soins de premier recours. Les centres de Santé élaborent un projet de santé. Ils mettent en places des actions d'éducation thérapeutique du patient, des actions de prévention et de santé publique.
On distingue 3 catégories de soins : Les soins courants : les injections, pansements, prélèvements sanguins, perfusions, lavage' Les soins spécifiques : utilisation de cathéters pour les prélèvements et injections, prise en charge à domicile de patients diabétiques'
L'objectif de long terme est de garantir la compétence de tous les professionnels de santé à mener des actions de prévention et de promotion de la santé auprès de tous les publics.
Ces quatre champs sont : les caractéristiques individuelles; • les milieux de vie; • les systèmes; • le contexte global. Tous les déterminants de la santé se retrouvent dans l'un ou l'autre de ces champs.
La pyramide sanitaire fonctionne par référencement de niveau à niveau (niveau primaire Cscom, puis secondaire Csref, puis tertiaire hôpitaux).
a) Les Agences régionales de santé
Afin de prévenir les risques, les agences régionales de santé (ARS) assurent d'importantes missions d'inspection-contrôle dans trois domaines : sécurité sanitaire, fonctionnement des établissements et services, actes médicaux et pratiques des professionnels.
Ces principes sont : la globalisation des soins, • l'intégration des soins, • la continuité des soins, • la rationalisation des services, • la déconcentration des services, • la décentralisation de la gestion des services, • la participation communautaire et • la pérennisation des services.
La principale différence entre les deux réside dans leur financement : les hôpitaux bénéficient d'une enveloppe annuelle de l'État, tandis que les cliniques sont rémunérées en fonction de leur activité. Les médecins n'ont également pas le même statut.
Cabinet de groupe Sens : Espace de travail constitué de plusieurs salles de consultation, d'une salle d'attente et d'un secrétariat, partagées par un groupe de praticiens du corps médical. Origine : Le terme de cabinet est issu de cabane, lui-même issu de cabine (sur un bateau, petite pièce privée).
Un centre de santé est un centre où sont regroupés plusieurs médecins, ou plusieurs disciplines médicales. Alors que le dispensaire est un établissement où sont dispensés des soins gratuits aux personnes pauvres en général. Souvent on trouve des dispensaires dans les pays en développement.