1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
Les conjonctions de subordinations des causes se composent de quinze conjonctions, ce sont : comme, parce que, puisque, étant donné que, vu que, du fait que, du moment que, dès lors que, attendu que, d'autant que, surtout que, sous prétexte que, ce n'est pas que, non que, et soit que… soit que.
La subordonnée circonstancielle de conséquence exprime ce qui résulte de quelque chose. Conjonctions de subordination et locutions conjonctives : si bien que, de sorte que, de façon que, au point que, si/tant/tellement… que + indicatif. assez/trop…
Une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause est introduite par une conjonction de subordination exprimant la cause et est complément circonstanciel de cause de la proposition principale. Les feuilles tombent parce que l'automne arrive.
Elle indique pourquoi, pour quelle raison, se fait l'action exprimée par le verbe de la proposition dont elle dépend. Il mange parce qu'il a faim. La causale est introduite par : "parce que, puisque, comme" on y ajoute parfois "vu que, étant donné que, attendu que, sous prétexte que.
Les adverbes et locutions adverbiales "c'est pourquoi", "à cause de cela", "c'est pour cela", "aussi", "ainsi", "par conséquent", "en conséquence", et la conjonction de coordination "donc" introduisent l'expression de la conséquence. Elle a froid, c'est pourquoi elle tremble.
à cause de, à force de, sous prétexte de, etc. parce que, puisque, etc. Je viens car tu es malade. Je viens à cause de ta maladie.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Très souvent, il est possible de repérer cette structure par la présence de mots qui introduisent une cause ou une conséquence. Une cause présente la raison de quelque chose, c'est un élément qui en produit un autre, c'est un fait qui en entraîne un autre, etc.
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but est introduite par pour que, afin que, de peur que. Ex. : Il s'adresse à un ami pour qu'il l'aide à trouver du travail. Il lui rappelle sa promesse de peur qu'il ne l'oublie.
Proposition subordonnée relative : Elle complète toujours un groupe nominal ou un pronom. Elle est introduite par un pronom relatif. Elle a pour fonction : complément de l'antécédent. Proposition subordonnée conjonctive : Elle complète toujours un verbe.
Par exemple, « Je suis venue donc j'ai constaté qu'elle n'était pas là » ou « je suis venue et j'ai donc constaté qu'elle n'était pas là ». « Donc » coordonne les deux parties de la phrase pour montrer le lien de conséquence entre elles.
Elle est introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que, quoique, malgré que. Le verbe est conjugué au mode subjonctif. Exemple : Il est venu bien qu'il soit malade. La proposition subordonnée circonstancielle finale a la fonction de complément circonstanciel de but.
Cependant, après les expressions de temps avec que (après que, pendant que, alors que, tandis que, etc), on utilise l'indicatif.
Mode verbal après si. Bien que le verbe ne puisse être employé au conditionnel lorsque si exprime une condition, tant le conditionnel que le futur sont admis dans le cas où si véhicule une idée de concession. Le conditionnel est aussi correct lorsque si introduit une interrogation indirecte.
Dans une subordonnée circonstancielle de temps, on utilise le subjonctif après les locutions conjonctives « jusqu'à ce que », « en attendant que » et la conjonction « avant que ». Exemples : Je persévèrerai jusqu'à ce que je parvienne à un résultat. En attendant qu'il vienne, j'ai lu un chapitre de mon livre.
La conjonction de subordination relie deux propositions : une proposition principale et une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause. -> Les prépositions : à, de, par, pour.
Pour avoir trop mangé de chocolat équivaut à parce qu'il a mangé trop de chocolat : c'est un CC de cause. trop… pour ne rien dire équivaut à de sorte qu'elle ne dit rien : c'est un CC de conséquence.
Le complément circonstanciel de cause indique pour quelle raison (pourquoi) l'action a eu lieu. Exemples : L'arbre s'est abattu à cause de la tempête. Je suis déçue parce que tu n'es pas venu. Le complément circonstanciel de but indique pour quoi faire (pour obtenir quoi, dans quel but) l'action a eu lieu.
Parmi les mots qui peuvent être des subordonnants, on trouve notamment des conjonctions (ex. : que, à ce que, de ce que, parce que, sans que, pour que, afin que, à moins que, alors que, pendant que, après que, tandis que, plutôt que, dès que, quand, lorsque, si, comme) et des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, ...
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
L'herbe est sèche, pas parce qu'il a fait chaud, mais parce que je ne l'ai pas arrosée. Dans l'exemple, "pas parce qu'il a fait chaud" est une proposition subordonnée circonstancielle de cause qui rejette une cause.
On peut utiliser en raison de , étant donné (que) , compte tenu de , compte tenu que , du fait de , du fait que .
2. La cause : Le subjonctif est requis lorsque la proposition est introduite par « non que, non pas que, ce n'est pas que », la cause exprimée ne correspondant pas à la réalité. On l'emploie également après « pour que ».
« La différence entre une raison et une cause peut être explicitée de la façon suivante : la recherche d'une raison entraîne comme une partie essentielle l'accord de l'intéressé avec elle, alors que la recherche d'une cause est menée expérimentalement ».