La théorie de la connaissance s'intéresse à la transmission des savoirs d'un individu sachant vers un individu ou un collectif apte et volontaire pour apprendre.
La théorie de la connaissance (TdC) joue un rôle particulier au sein du Programme du diplôme du Baccalauréat International® (IB) en donnant aux élèves la possibilité de réfléchir sur la nature de la connaissance et sur la façon dont nous connaissons ce que nous affirmons connaître.
Le dualisme se situe ici entre la connaissance considérée, comme quelque chose d'extérieur ou, comme on le dit souvent, d'objectif et la connaissance considérée comme quelque chose de purement interne, subjectif, psychique.
Relatif à la théorie, à l'élaboration des théories, à leur contenu, par opposition à pratique ou à appliqué : Connaissances théoriques.
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Toute connaissance commence avec la sensation. Celle-ci consiste en une altération de l'âme par quelque chose qui agit sur elle. Mais l'âme ne reste pas passive; la sensation ne se réduit nullement à une empreinte matérielle. L'œil n'est pas un miroir, il sent la chose et se sent lui-même.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
Ensemble organisé de principes, de règles, de lois scientifiques visant à décrire et à expliquer un ensemble de faits : La théorie de la relativité. 2. Ensemble relativement organisé d'idées, de concepts se rapportant à un domaine déterminé : Une théorie littéraire.
Dans le Théétète (189a-192c) de Platon, la connaissance est définie comme une opinion vraie « pourvue de raison » (logos). L'opinion est un mode de connaissance qui se distingue de l'ignorance pure et simple – qui est sans objet – et de l'intelligence – qui porte sur ce qui est.
1. Action, fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose : La connaissance de la nature. 2. Opération par laquelle l'esprit humain procède à l'analyse d'un objet, d'une réalité et en définit la nature : Connaissance intuitive.
La connaissance peut se définir comme l'activité théorique de l'homme, comme l'opposé de l'action dans le monde. Le problème philosophique de la connaissance est triple : – le problème de l'origine des connaissances est celui de savoir si elles procèdent de l'expérience (empirisme) ou de la raison (rationalisme).
La connaissance scientifique doit d'abord être empirique, émaner de phénomènes sensibles, se rapporter à une réalité tangible, objective et observable, être confirmée par répétition.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
L'épistémologie est la « conscience critique des méthodes actuelles d'un savoir ». Elle interroge l'adéquation entre les méthodes employées et leur objet théorique. Il n'existe pas de méthode générale permettant la découverte, ni de transfert simple de méthodes d'un champ à un autre.
Ainsi, la connaissance recouvre une dimension individuelle, alors que le savoir est plus général et « impersonnel » au sens qu'il n'est pas lié à une personne. La connaissance ne se transmet pas mais peut être transposée d'une situation à une autre par le même individu.
L'expérience est guidée par des hypothèses théoriques
Dans l'ordre de la connaissance scientifique, la théorie précède l'expérience. En effet, la finalité de l'expérience scientifique est toujours de tester une théorie. C'est donc à la théorie qu'il revient de déterminer ce que l'on recherche.
La connaissance, comme on vient de le voir, procède d'un mode de description ou d'explication centré sur le monde, indépendamment du point de vue du sujet ; la croyance procède du regard que le sujet porte sur le bien-fondé des événements et des actions de l'homme.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
La connaissance qui ne dépend absolument d'aucune expérience est, pour Kant, a priori, et la connaissance empirique est celle qui n'est possible qu'a posteriori, c'est-à-dire par le moyen de l'expérience. Les connaissances a priori pures sont celles auxquelles rien d'empirique n'est mêlé.
Le fondateur de cette doctrine est Thalès de Milet, considéré comme le premier philosophe de la culture occidentale. Plus tard, en 1545, le dogme fut appliqué à la religion et assumé comme une vérité absolue et incontestable dont dérive le reste de la connaissance.
Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir. Peut-être qu'on n'aimera pas forcément ce que l'on voit, mais c'est un grand réconfort et une grande aide de se connaître soi-même.
Au niveau des sens externes la connaissance est donc une véritable prise de possession du monde extérieur l'enfant se rend compte que quelque chose existe ; il apprend à différencier les objets, à les identifier, à s'orienter dans l'espace et le temps ; il apprend aussi à nommer les objets et à s'en servir.
Au sens moderne et pour une partie des philosophes contemporains, la philosophie n'est pas un savoir, ni un ensemble de connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs à disposition. Elle est devenue une discipline des sciences humaines.