Selon Freud, la science aura infligé trois blessures narcissiques à l'humanité : les travaux de Copernic sur l'héliocentrisme (la Terre n'est pas au centre de l'univers) , la théorie de l'évolution de Darwin (l'Homme vient de l'animal), et enfin la découverte de l'inconscient, faite par Freud lui-même (l'Homme n'est ...
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
La symptomatologie caractérisant les souffrances narcissiques apparaît disparate et paradoxale. Elle ne craint pas de réunir sentiment de grandeur, égocentrisme extrême, absence d'empathie, besoin de louange, fantasmes d'omnipotence et sentiment d'insécurité, d'infériorité, de haine de soi, etc.
Après Copernic , puis Darwin, Freud est amené à infliger à l'humanité sa troisième « blessure narcissique »: « Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis.
Il figure un arrachement émotionnel, ou la rupture d'un lien fort qui a remis en cause un sentiment de sécurité à un moment précis. Pour le comprendre, il faut le voir comme la perte d'une partie de soi. Il fait partie des failles narcissiques les plus longues à guérir.
Autre attitude à respecter pour déstabiliser un pervers narcissique ou le mettre à distance : cesser de se sentir responsable. Les victimes ont beaucoup à gagner au fait de comprendre qu'elles ne peuvent rien au trouble de la personnalité qui frappe leur partenaire. Cette souffrance est strictement la sienne.
Le pervers narcissique est aigri
Le pervers narcissique vieillit mal, c'est un fait et vous l'aurez bien compris. En effet, en vieillissant il est effrayé. La peur de perte de contrôle, de séduction et de pouvoir l'affecte au plus au point. Il devient donc avec les années de plus en plus aigri.
Pour le PN et dans certaines circonstances, ils peuvent être aussi internes, autrement dit de l'ordre de la construction imaginaire, comme dans le cas de sa jalousie maladive, mais nous y reviendrons. Ce qui met en rage révèle une frustration, un manque, une menace, une injustice, une déception.
Quand le pervers narcissique se fait passer pour la victime, il active tout simplement un mécanisme de défense. C'est une projection psychologique et une technique puissante de contrôle et de manipulation mentale.
Détruire pour mieux régner
Vous, vos croyances et votre estime. En agissant ainsi et en vous rendant “inférieur” à lui, il inverse les rôles (en projetant dans la réalité sous forme de miroir sa propre réalité psychique, comme nous l'avons vu précédemment).
Le pervers narcissique va chercher à vous récupérer après une rupture. Pour cela, il va vous manipuler et vous promettre de changer. Cependant, ces changements sont souvent temporaires et le comportement toxique peut reprendre rapidement.
2. Les Communs Réactions des Manipulateurs Quand on Les Quitte. Les manipulateurs utilisent généralement des ruses pour retraverser leurs sentiers. Ils vont essayer de gagner la sympathie et le pardon de leurs partenaires qu'ils ont blessé et peut-être même de manipuler leurs partenaires pour obtenir ce qu'ils veulent.
Les narcissiques ont en fait un ego incroyablement fragile, même s'ils n'en ont pas l'air, car ils surcompensent cette fragilité. Lorsqu'ils sont ignorés, ils réagissent pour se protéger et ne pas paraître vulnérables. Le fait d'ignorer un narcissique provoque la reconstitution d'une blessure narcissique.
Ils parlent d'eux constamment
Leurs réussites, intérêts et succès monopolisent leurs discussions. «Les narcissiques semblent s'ennuyer lorsque quelqu'un d'autre parle. Ils changent souvent de sujet pour se concentrer sur eux», dit le Dr Beresin.
Les personnes atteintes du trouble de la personnalité narcissique ont une vision exagérée de leur valeur (mégalomanie). Elles ont aussi des problèmes de confiance en elles. Pour renforcer leur sentiment de supériorité et de confiance en elles, elles font ce qui suit : Fréquenter des personnes spéciales.
Le mensonge au quotidien
C'est pathologique chez les pervers narcissiques. Ils mentent en permanence pour se faire valoir, être flattés, admirés et aimés par leur entourage. Car c'est cela qu'ils cherchent avant tout.
L'absence de souffrance chez le pervers narcissique se traduit par une insensibilité, une dureté, un fonctionnement mécanique. Il ne peut éprouver d'émotions tendres qui le relieraient à son corps et à autrui. Son corps est pour lui une machine à utiliser. Il perçoit ainsi le corps des autres.
S'il le peut, ce manipulateur jouera de votre manque affectif et de la souffrance que cela pourrait créer chez vous. Mais au fond, même s'il vous menace, il aura lui aussi très peur que vous partiez et que vous le laissiez seul face à son mal-être.
Ne pas le prendre au sérieux est un bon moyen de lui apprendre que vous n'avez pas peur de telles provocations. Laissez-le se fâcher, ce n'est pas votre problème. Et gardez à l'esprit qu'un narcissique ne sait pas comment agir envers ceux qu'il ne peut pas intimider.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
En coupant la victime de toutes ses bases, le pervers narcissique s'arroge les pleins pouvoirs dans sa vie. Il en fait sa chose. Il lui dicte sa loi, la victime devient une marionnette, un jouet pour le PN qui ne la reconnait pas comme personne car il est dénué de sentiments.
Le manque d'estime de soi
Un pervers narcissique et sa victime partagent un même manque, une même carence au niveau de leur narcissisme profond. Aucun n'a confiance en lui et aucun ne s'aime vraiment. C'est cette similitude qui leur sert de trait d'union et les polarise l'un vers l'autre.
Le pn n'aime pas que sa victime refasse sa vie et il n'aime pas perdre le pouvoir sur elle. Cela lui renvoie une vérité trop dure à concevoir pour lui. Il est impensable pour ce bourreau de penser que la personne puisse refaire sa vie et qu'elle soit bien plus heureuse sans lui.
Dépression post PN et culpabilité
Lors d'une dépression post PN, les victimes ont du mal à se reconnecter à elles-mêmes. Elles redoutent encore inconsciemment les agressions du pervers. Les victimes sont restées enfermées trop longtemps dans la culpabilité.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.