LA DIFFUSION DU CONTENU PROTEGE PAR LE DROIT D'AUTEUR. La musique (MP3, radio…), les archives, les logiciels, sont protégés par le droit d'auteur. Il n'est donc pas possible de les reproduire ou de les diffuser sans autorisation de l'auteur.
Pour avoir le droit de diffuser de la musique, vous devez effectuer une déclaration préalable et conclure un contrat général de représentation avec la Sacem : Sacem : Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique .
Les œuvres posthumes
- l' œuvre est publiée après l'extinction de la durée du monopole, c'est-à-dire plus de 70 ans après le décès de son auteur.
Depuis une directive européenne du 29 octobre 1993, et donc dans l'ensemble des pays membres de l'Union, les œuvres entrent dans le domaine public « soixante-dix ans après le décès de leur auteur ou, s'il s'agit d'une œuvre de collaboration, 70 ans à compter du décès du dernier auteur survivant ».
En principe, une association n'a pas le droit de diffuser de la musique gratuitement lors d'un événement public. Pour pouvoir le faire, elle doit obtenir une autorisation de la Sacem : Sacem : Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique et, sauf exception, lui payer des droits de d'auteurs.
La SPRE perçoit pour les artistes-interprètes et les producteurs phonographiques alors que la SACEM perçoit notamment pour les auteurs et compositeurs. La catégorie de bénéficiaires est donc différente. Vous devez donc également payer la rémunération équitable facturée par la SPRE puisqu'il s'agit d'un droit distinct.
Qui paie les droits ? Les droits d'auteur sont dus par le producteur du spectacle, c'est-à-dire le détenteur de l'autorisation d'exploiter l'œuvre. Cependant, dans le cadre de la délégation imparfaite de paiement, le producteur peut déléguer le paiement des droits d'auteur au diffuseur.
Cette année, les illustrations et estampes de plusieurs artistes sont entrées dans le domaine public. Attardons-nous sur trois noms : Hansi, Henri Gustave Jossot et Henri Rivière. Jean-Jacques Waltz, alias Hansi est un illustrateur d'origine alsacienne.
Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre», prévient la société. Les internautes français peuvent accéder, par exemple, au recueil Les contemplations de Victor Hugo ou aux Fables de la Fontaine.
On parle d'"œuvre libre" ou de "contenu libre" lorsque le contenu (texte, image, musique, etc.) n'est pas (ou plus) protégé par les droits d'auteur ou le copyright (on dit alors qu'il est dans le domaine public) ou quand l'auteur décide de le placer sous une licence libre.
À l'heure actuelle, la protection du droit d'auteur demeure en vigueur pendant toute la vie de l'auteur, puis pendant les 50 années qui suivent son décès. Dans le cas d'une œuvre créée par plusieurs auteurs, le droit d'auteur subsistera pendant les 50 ans qui suivent le décès du dernier auteur survivant.
Le domaine public fait référence aux œuvres qui ne sont pas protégées par le droit d'auteur, soit parce que: L'œuvre ne se retrouve pas dans les catégories protégées par la Loi sur le droit d'auteur (Hors catégorie) Le titulaire du droit d'auteur a renoncé par écrit à faire valoir ses droits dans l'œuvre.
La règle principale en France, comme dans plusieurs pays européens, est que toutes les productions d'une personne deviennent libres de droit soixante-dix ans après sa mort. Ainsi, au 1er janvier 2019, seront concernées les œuvres de tous ceux qui ont passé en 1948.
Ne pas payer la SACEM est également possible dans le cas de manifestations à cause humanitaire comme les Restos du Cœur. Dans un tel cas, il reste nécessaire de faire une demande auprès de la SACEM. Une autre limite est à relever, mais elle ne concerne ni les associations ni les commerces.
"La seule alternative gratuite existante, c'est la diffusion de la radio nationale. Une jurisprudence a donné droit à un dentiste de diffuser la radio sans payer de droits à la SACEM.
Le domaine public désigne l'ensemble des oeuvres (littéraires mais pas uniquement) qui ne sont plus régies par le droit d'auteur. Toute personne est donc libre d'utiliser ces créations. En France, un livre tombe dans le domaine public lorsque son auteur est décédé il y a plus de 70 ans.
Le dernier auteur vivant est décédé en 1950, donc l'oeuvre sera libre en 2020. Si l'oeuvre est anonyme, alors il faut prendre comme référence la date de publication de l'oeuvre. Ces durées sont valables pour les oeuvres françaises. Si ce n'est pas le cas, il faut se référer aux droits du pays d'origine.
Contrairement à d'autres juridictions (comme aux États-Unis), il n'est pas possible techniquement de mettre une œuvre volontairement dans le domaine public, l'auteur ne pouvant légalement céder tous ses droits, et notamment le droit moral, qui possède un caractère inaliénable.
L'utilisation de l'enregistrement d'une musique classique n'est donc pas libre mais sera plus ou moins contraignante selon l'utilisation envisagée : la sonorisation d'une salle d'attente nécessite une simple déclaration alors que la diffusion en musique d'attente téléphonique requiert une autorisation préalable des ...
Mickey Mouse entrera dans le domaine public en 2024, près de 95 ans après sa création le 1er octobre 1928 – durée après laquelle les droits d'auteur sur une œuvre artistique anonyme ou pseudo-anonyme expirent. À compter de cette date, Disney perdra les droits exclusifs de la petite souris.
Le respect des droits moraux de l'auteur.
Chaque auteur a le droit au respect de son œuvre et à la reconnaissance de sa paternité. L'article L132-11 du Code de la propriété intellectuelle prévoit ainsi que l'éditeur ne peut apporter à l'œuvre aucune modification sans autorisation de l'auteur.
Des droits qui dépassent ceux du Boléro
On retrouve ainsi Johnny, Patricia Kaas, Florent Pagny, Calogero, Patrick Fiori, et bien sûr Céline Dion : Goldman lui a écrit plusieurs titres, comme "S'il suffisait d'aimer" ou "Pour que tu m'aimes encore", et il vient de lui livrer son dernier single, "Encore un soir".