Les voyelles orales se prononcent avec le voile du palais relevé, l'air ne passe pas par le nez. Pour les voyelles non arrondies les lèvres sont écartées ou dans une position neutre : [i] [e] [ɛ] [a]. Pour les voyelles arrondies les lèvres sont arrondies et projetées en avant : [y] [u] [ø] [ə] [œ] [o] [ɔ] [ɑ].
Les voyelles orales se prononcent avec le voile du palais relevé, ce qui ferme le passage nasal. Les voyelles nasales se prononcent avec le voile du palais abaissé, ce qui laisse passer de l'air par la bouche et par le nez.
Dans son système maximaliste, le français comprend 4 voyelles nasales: /ɛ̃/ ; /œ̃/ ; /ɔ̃/ ; /ɑ̃/.
Les voyelles nasales sont des voyelles dont la production est accompagnée du passage de l'air dans les fosses nasales grâce à l'abaissement du voile du palais (velum). Le flux d'air continue en même temps de passer par la bouche.
Les sons voyelles sont faciles à distinguer à l'oral et à associer à une lettre écrite ; il vaut mieux introduire les consonnes fricatives, (s, f, j, v, z...) et liquides (l, r) car leur prononciation peut être « continuée » et donc longuement audible, plutôt que les consonnes occlusives comme p, b, t, k dont le bruit ...
posez le doigt sous le nez et dites un 'm' bien tenu, comme si vous réfléchissiez à quelque chose (voir clip vidéo) Vous devriez sentir de l'air sortir du nez et chauffer votre doigt. Maintenant chantez une note en gardant le doigt au même endroit.
Le français ne compte que cinq palatales, en tant qu'allophones : la semi-voyelle [j] (à l'initiale de yourte), la nasale [ɲ] (à l'initiale de gnon) et la spirante latérale [ʎ] (à l'initial de lion), ainsi que [ɟ] en allophone de [g] ou [d], et [c] pour [k] et [t] avant [i].
20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
Pour produire cette voyelle qui est “la plus nasale” des quatre, il faut partir de la lettre O puis faire vibrer davantage le nez (comme pour l'avion) : O [o]/[ɔ] -> ON [ɔ̃] (l'air sort un peu du nez). En général, le son [ɔ̃] s'écrit “on”.
La lettre Y est la sixième voyelle de notre alphabet. Mais, phonétiquement, on peut la considérer comme une voyelle ou comme une semi-consonne, cela dépend de son environnement. En position initiale et devant une consonne, le y joue son rôle de voyelle : ysopet, ypérite.
Une voyelle est un son qui se prononce en français par une vibration des cordes vocales. Les voyelles en français correspondent aux lettres a, e, i, o, u, y, ainsi qu'aux associations de lettres (e)au, ai, ei, in, ein, ain, on, un, oi, ou... La voyelle est en général, la base de la syllabe.
Une voyelle produira un son « ouvert », l'air continue son chemin et « sort de la bouche », de plus, les lèvres ne se touchent jamais lorsqu'on la prononce.
Tout en faisant vibrer vos lèvres, faites des vocalises. Idéal pour travailler l'équilibre entre le souffle et la voix avant de chanter ou de se lancer dans un speech.
SOURDE CONSONNE
Le trait de sourdité permet d'opposer un certain nombre de consonnes à leurs homologues sonores. Ainsi, en français /p/, /t/, /k/, /f/, /s/, / / sont des phonèmes qui s'opposent respectivement à /b/, /d/, /g/, /v/, /z/, /ž/, comme sourds à sonores.
Il s'agit d'une consonne spirante qui n'est pas une semi-voyelle car elle ne correspond pas phonétiquement à une voyelle. Les consonnes liquides peuvent être latérales ou rhotiques. Le français ne comporte que deux liquides latérales : [l], plus son allophone [l̥] (utilisé en fin de phrase, comme dans peuple).
Les consonnes vibrantes sont le produit d'un ou de plusieurs battements, c'est-à-dire de vibrations, sous la pression de l'air interne, d'un des organes de la parole: pointe de la langue, voile du palais ou luette. L'organe concerné prend contact avec un point fixe, opposé, du chenal expiratoire.
Voyelles postérieures [u], [o], [ɔ], [ɔ̃] La première série contient les voyelles [i], [e], [ɛ], [ɛ̃] et [a], la seconde les voyelles [y], [ø] et [œ]. La troisième série est composée des sons [u], [o], [ɔ] et [ɔ̃].
Le timbre vocalique est la sonorité de la voyelle : il est formé par l'addition des résonances de deux cavités principales (pharyngale et buccale) auxquelles peuvent s'ajouter les cavités nasale et labiale. Il y a donc quatre cavités. Certaines sont systématiquement utilisées, d'autre non.
D'après les critères ci-dessus, on oppose : des voyelles nasales (présence du résonateur nasal) à des voyelles orales (absence du résonateur nasal) ; des voyelles arrondies (présence du résonateur labial) à des voyelles non-arrondies (absence du résonateur labial).