Les valeurs d'amitié et de piété auxquelles se réfère Antigone sont le socle de l'humanisation. En affirmant qu'elle est faite « pour partager l'amour, non la haine » (Sophocle 1999 : 64), elle établit clairement les fondements de son agir.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Elle bravera l'interdiction d'enterrer Polynice pour lui assurer le repos et sera condamnée à mort. Antigone incarne un idéal de droiture, de courage, d'indépendance et de foi en ses idées. Selon Hegel, elle est même “la plus noble figure qui soit apparue sur la terre.”
Antigone incarne la voix féminine intérieure qui souffre et combat, face à la loi masculine de Créon qui représente la raison et les discours du pouvoir.
Chez Sophocle, Créon, qui s'obstine dans sa décision, est coupable de démesure et se retrouve seul. Jean Anouilh supprime le caractère sacré de la tragédie. Antigone incarne la jeunesse et son intransigeance et montre que l'homme reste libre de se révolter contre l'injustice, de lui résister.
Antigone est déterminée et mystérieuse. On apprend aussi qu'elle elle est "hypocrite", a un "sale caractère, qu'elle est "la sale bête, l'entêtée, la mauvaise". Au contraire, Ismène semble disposer de tous les atouts, mais malgré cela, c'est Antigone qui fascine : "Pas belle comme nous, lui dit sa sœur, mais autrement.
Le thème principal de la pièce est l'opposition entre Antigone et Créon, entre le devoir familial et la loi du roi. Créon a interdit l'enterrement de Polynice pour des raisons politiques. Les deux frères ont provoqué le chaos en se battant pour "un règlement de comptes".
Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle. Ismène ne veut pas mourir.
Cette femme qui ose dire non. Le personnage d'Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon-Pétain et qu'elle juge iniques. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant pas céder à une prétendue fatalité…
Le bonheur selon créon et antigone
Le Bonheur Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets. Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur.….
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
Mais alors qu'Œdipe-Roi est une véritable énigme policière, un travail d'enquête, de révélation et de mise au jour, Antigone est un débat, une mise en question autour d'un problème de civilisation : la mort et les rites de funérailles. Et ce débat est placé au centre de la relation fraternelle.
Achille est honoré comme un héros, voire comme un dieu par le monde grec. Beau, valeureux, champion d'une morale orgueilleuse de l'honneur, il incarne « l'idéal moral du parfait chevalier homérique ».
Antigone souhaite inhumer la dépouille de son frère Polynice, ce qu'a formellement interdit Créon. 12. Quelle raison principale donne-t-elle pour justifier cet acte ? Antigone justifie son acte par le fait que Polynice est son frère.
Le mythe d'Antigone est une source d'inspiration pour les écrivains (Eschyle, Sophocle, Anouilh, Cocteau, Racine - entre autres). Antigone, personnage à la destinée tragique, est le symbole de la résistance du devoir moral face au pouvoir arbitraire de l'Etat.
Elle avoue qu'elle a voulu mourir, que Créon avait raison, qu'elle ne sait plus pourquoi elle meurt. Elle comprend seulement alors « combien c'était simple de vivre ». Elle meurt « pour rien ». Antigone est l'histoire tragique d'une jeune fille qui souhaite rendre hommage à son frère et qui mourra pour cela.
Antigone est un personnage qui mérite l'estime de tous, car elle est généreuse et prête à aider les autres, voire même à donner sa vie pour défendre les droits des autres. En un mot, elle est parfaite. C'est pour cette raison que je l'admire énormément.
On peut dire qu'il s'agit d'une scène de quiproquo car du début à la fin du dialogue entre les deux personnages, il y a un malentendu. C'est aussi ce qu'on appelle un "dialogue de sourds" car les personnages ne s'écoutent pas et ne se comprennent pas non plus.
Dans Antigone, Jean Anouilh met en place un tragique moderne qui se caractérise par : → La personnification du prologue : Jean Anouilh personnifie son texte d'introduction sous la forme d'un personnage intermédiaire entre les spectateurs et les personnages de la pièce. Son discours a une fonction informative.
Elle préfère désobéir aux lois des hommes quand celles-ci sont injustes, que désobéir aux lois des dieux. Elle est alors arrêtée, jugée et enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides, destinée à mourir de faim et de soif. Mais plutôt que de se laisser mourir ou même exécuter, Antigone se suicide par pendaison.
Le débat porte sur le rôle que doit tenir chacun selon sa conception du devoir. C'est une scène de conflit au langage actualisé : le lexique est familier, renverrait plutôt à un conflit d'ordre familial et non entre deux conceptions du pouvoir. L'oncle et la nièce parlent le même langage, comme dans la vie ordinaire.
En guise de conclusion, Antigone est un personnage admirable , généreuse et préte à aider les autre , et meme si Isméne était l'ainée se trouvrait surement dependante de la liberté défendus par sa cadette Antigone , c'est pour cette raison que je l'admire énormément.
Antigone '' Je ne veux pas comprendre un peu '' '' il ne faut pas que je donne l'exemple ''. Fait une tirade dans laquelle elle explique son refus de comprendre. Évoque tous les interdits de l'enfance. Pour elle comprendre c'est devenir adulte, et elle refuse de grandir.