la téléphonie mobile par satellites. une prévision météo grandement améliorée grâce à une couverture complète et en quasi temps réelle des observations de la surface de la planète et de son atmosphère. le guidage automobile par GPS, et bientôt Galileo, GLONASS et Compass. les chaînes TV diffusées par satellites.
L'exploration spatiale signifie plus que simplement voir ce qui se trouve derrière l'horizon, l'exploration nous aide à mieux comprendre notre planète, notre système solaire, notre Univers et nous-mêmes.
Pour rechercher les réponses à des questions sur notre provenance, sur la raison de notre existence, et sur notre place dans l'univers, l'étude des astres et du cosmos est nécessaire.
Grâce aux satellites, on peut suivre en temps réel l'évolution des niveaux de pollution ou l'impact de certaines catastrophes, comme les récents incendies en Australie. L'étude des autres planètes permet également de comprendre sous un autre angle la crise écologique que nous traversons.
L'encombrement spatial, les débris et l'effet Kessler
La pollution lumineuse n'est pas la seule conséquence de la conquête spatiale. Au-delà des milliers de satellites actifs, la majorité des objets en orbite sont des débris et des déchets issus d'anciennes missions.
En plus d'être un investissement rentable, l'exploration spatiale est donc un outil essentiel du progrès de la science, une source de nouvelles technologies, un levier de plus pour aider les pays en voie de développement, un instrument politique pour la sécurité comme pour la collaboration, un vecteur d'art et de ...
De 1957 à 1969, la conquête spatiale est un enjeu majeur de la guerre froide. Elle est le terrain d'une compétition technologique acharnée entre l'URSS et les États-Unis, où chacun tente de démontrer sa supériorité.
Elle est une réalisation commune, internationale, qui permet à chaque pays participant d'acquérir une expérience unique, d'échange avec les autres. Sur le plan technique, bien sûr, mais aussi organisationnel dans l'objectif de grandes missions communes pour le futur, comme l'exploration de Mars.
Le cosmonaute Iouri Gagarine, à bord de la fusée Vostok, devient le premier homme à effectuer un vol dans l'espace.
Le tourisme spatial représente également une source de financement pour développer de nouvelles technologies de vol -- de façon drastiquement différente des agences gouvernementales.
Et de revenir sur quelques-unes des innovations spatiales tombées du ciel jusque dans notre quotidien : les pneus et le GPS de nos voitures, les poêles de notre cuisine ou encore votre matelas à mémoire de forme.
A partir des années 1950, la conquête de l'espace a été source de rivalité géopolitique et économique entre les USA et l'URSS ⚡️. Mais, depuis quelques années, la coopération entre Etats s'élargit, notamment avec l'ISS ou alors l'ESA.
L'espace est un enjeu militaire majeur
L'espace est d'abord une zone de transit d'objets. Un missile balistique a, en règle générale, une phase exoatmosphérique, où il transite par l'espace. Toute puissance qui dispose de missiles de cette nature dans son arsenal utilise donc l'espace à des fins militaires.
La volonté qu'ont les États de s'approprier les ressources de l'espace et de l'océan mondial les incite à d'abord faire valoir leurs intérêts nationaux. Il leur est cependant nécessaire de coopérer pour pouvoir bénéficier collectivement du potentiel que recèlent ces espaces.
Depuis les années 1980 : l'affirmation de la puissance chinoise. En 1978, un programme de développement économique permet à la Chine une croissance importante. L'argent est réinvesti dans une nouvelle stratégie maritime et dans le développement des recherches et explorations spatiales.
Au-delà de la volonté d'affirmer leur puissance aux yeux du monde ou d'ambitionner d'exploiter les ressources de l'espace, de nombreux États investissent dans le domaine spatial afin de ne plus dépendre des États-Unis, en particulier en ce qui concerne les satellites de télécommunications et de géolocalisation.
L'autre grand avantage qu'apportent les missions autour des points de Lagrange est la diminution des contraintes énergétiques. En effet, l'étude mathématique de la dynamique au voisinage de ces points permet de cartographier les trajectoires « naturelles » d'objets dans l'espace (c'est-à-dire, sans aucune poussée).
Les missions spatiales sont des missions consistants à explorer l'univers en envoyant des satellites, des sondes, des robots ou des vaisseaux commandés par des humains.
La course à l'espace est à l'origine du programme Apollo (1961) qui, en se donnant comme objectif d'amener des Hommes sur la Lune, devient le plus important programme spatial de tous les temps.
L'Union Soviétique a lancé le premier satellite artificiel, Spoutnik, et envoyé le premier homme dans l'Espace, Youri Gagarine. Puis les Etats-Unis ont pris la tête de la course à la lune en réussissant le premier alunissage d'un homme à sa surface, Neil Amstrong.
États-Unis, Russie et Chine…
Des interrogations sont alors nées sur le devenir de telles stations, au coût exorbitant. Skylab, le laboratoire orbital américain, est lancé le 14 mai 1973. Les panneaux solaires en ailes de moulin alimentent les télescopes. L'un des deux panneaux solaires alimentant le reste de la station est déployé.
Les États-Unis ont vécu l'envoi de Spoutnik-1 comme une humiliation. Dès lors, les deux puissances mondiales se sont lancées dans une course à l'exploration spatiale. Cette course exprimait les tensions de la guerre froide. En fait, la conquête spatiale était l'un des premiers enjeux de la guerre froide.
Dès 1976, les États-Unis lancent une sonde en direction de Mars et mettent en place une navette spatiale, permettant de faire des aller-retours. Une détente spatiale relative : États-Unis et URSS signent en 1972 un accord sur l'exploration et l'exploitation de l'espace à des fins pacifiques.