R : La situation des droits des femmes en Iran aujourd'hui est catastrophique. Après la révolution islamique, outre les lois discriminatoires déjà existantes, d'autres restrictions choquantes et insultantes ont été établies. Le hijab est devenu obligatoire pour les femmes.
Femmes et filles
Les autorités continuaient de traiter les femmes comme des citoyennes de seconde zone, notamment en ce qui concernait le mariage, le divorce, la garde des enfants, l'emploi, la succession et l'accès aux fonctions politiques. L'âge minimum légal du mariage pour les filles était toujours fixé à 13 ans.
Le voile obligatoire. Selon le code pénal iranien, les femmes qui ne portent pas le voile islamique se rendent coupables d'un délit dont le châtiment a varié depuis l'instauration du régime islamique en Iran.
De nombreux Iraniens tout âge confondu, un voile sur la tête, posent devant l'objectif ou en selfie pour dénoncer l'obligation du port du voile imposé aux femmes. Depuis la Révolution islamique de 1979, la police veille au strict respect de cette règle dans l'espace public.
Impunité Aucun fonctionnaire n'a fait l'objet d'une enquête ou été amené à rendre des comptes pour les exécutions extrajudiciaires et les autres homicides illégaux, les actes de torture, les disparitions forcées et les autres violations graves des droits humains commis en 2022 ou antérieurement.
Les ultimes évolutions de la condition des femmes ont lieu sous le règne de Mohammad Reza Shah : Droit d'éligibilité et de vote accordé en 1963. « Loi de la Protection de la famille » votée en 1967.
Dans ce pays du Moyen-Orient, des manifestations ont commencé le 16 septembre 2022. La population est descendue dans la rue après la mort de Mahsa Amini, une jeune femme qui avait été arrêtée par la police. La cause : une mèche de cheveux dépassait de son voile, ce qui est interdit en Iran.
Dans certaines régions d'Iran, comme le Kurdistan et le Lorestan, les femmes se coupent les cheveux pour marquer le deuil. Les chevelures mutilées des manifestantes seraient alors l'expression d'un deuil collectif.
Six Länder ont voté une loi interdisant aux enseignantes le port de signes ostensibles d'appartenance religieuse. Il s'agit des Länder de Bade-Wurtemberg, Brême, Bavière, Basse-Saxe, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Sarre. Les Länder de Berlin et de Hesse ont développé cette interdiction pour tous les agents publics.
En Iran, l'islam chiite est également reconnu comme religion officielle. L'une des raisons les plus importantes de l'avancement de l'islam en Iran a été la migration arabe de la péninsule saoudienne pour s'installer en Iran, en particulier aux premier et deuxième siècles de l'Hégire (VIIe et VIIIe siècles).
R : La situation des droits des femmes en Iran aujourd'hui est catastrophique. Après la révolution islamique, outre les lois discriminatoires déjà existantes, d'autres restrictions choquantes et insultantes ont été établies. Le hijab est devenu obligatoire pour les femmes.
Les droits des femmes sont des droits humains !
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
L'Iran traverse aussi une crise économique terrible, avec une inflation à 50 % et les prix des denrées alimentaires qui s'envolent... Une crise politique bien sûr, avec le peuple qui demande davantage de droits et de démocratie. Et enfin, une crise culturelle.
Faites des dons aux organisations de défense des droits humains ou soutenez-les. Il existe de nombreuses organisations et associations dans le monde qui soutient les droits des femmes iraniennes, des Kurdes et des minorités opprimées par le régime.
Aujourd'hui, certaines femmes dirigent des banques, sont cheffes d'entreprise, gardes-frontières, policières ou encore serveuses. Outre l'accès au marché du travail, les Saoudiennes peuvent désormais aussi conduire, obtenir un passeport et voyager à l'étranger sans l'autorisation d'un parent masculin.
Le mardi 14 septembre 2010 , la loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public en France est définitivement adoptée, après l'approbation par le Sénat (246 voix contre une) du texte voté par l'Assemblée le 13 juillet .
En France, seul le port du niqab ou de la burqa dans l'espace public est pour l'heure interdit et passible d'une amende (150 euros). Ces deux voiles islamiques recouvrent le visage des femmes.
En savoir plus. Le candidat à la présidence des Républicains, Aurélien Pradié, a défendu ce mardi 8 novembre 2022 sur France 2 l'interdiction du foulard islamique « peut-être même dans l'espace public ».
La raison avancée: les ressortissants s'exposent à des risques de "détention arbitraire". "Tout visiteur français, y compris binational, s'expose à un risque élevé d'arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable. Ce risque concerne également les personnes effectuant une simple visite touristique.
Les femmes se couperaient donc les cheveux juste parce qu'elles ne parviennent pas à les avoir aussi longs qu'auparavant, d'autant que «la baisse de la densité capillaire est plus importante après la ménopause, les cheveux n'étant plus protégés par les œstrogènes, qui diminuent la chute»? Pas tout à fait.
La Tchécoslovaquie devient un fournisseur de l'armée perse à partir de 1931 en livrant fusils, mitrailleuses et artillerie. En 1934, la Perse change de nom et devient l'Iran.
Réactions iraniennes face à la menace israélienne
Le chef iranien des Gardiens de la Révolution, Mohammad Ali Jaffari, a déclaré qu'Israël était à portée des missiles iraniens et que l'Iran fermerait le détroit d'Ormuz, et priverait ainsi le monde des deux cinquièmes des ressources en pétrole.
Ils ne sont donc pas considérés comme des musulmans. D'un point de vue officiel, la république Islamique d'Iran nie la présence de baha'ie sur son sol, et elle refuse de donner toute statistique. C'est l'ONU qui cite entre 300 000 et 350 000 membres.
À Brunei, monarchie absolue, ni les hommes ni les femmes n'ont le droit de vote aux élections nationales : ce droit (commun) ne s'applique qu'aux élections locales.