Avant de calculer le montant de la dépréciation, il est nécessaire de s'assurer qu'un indice de perte de valeur de l'actif existe bel et bien à la date d'inventaire (ou à la date d'établissement de la situation comptable intermédiaire). Si c'est le cas, l'entreprise doit réaliser un test de dépréciation.
La dépréciation d'une immobilisation a lieu lorsque la valeur supérieur (vénale ou d'utilité) devient inférieur à la valeur comptable. La valeur vénale correspond à la valeur de marché tandis que la valeur d'utilité correspond à la valeur d'utilité de l'immobilisation.
La dépréciation des immobilisations
Pour les autres, l'amortissement permet déjà de constater leur baisse de valeur. Pour enregistrer une dépréciation, vous devez : débiter le compte 681600 - Dotation aux dépréciations des immobilisations (valeur perdue) ; créditer le compte d'immobilisation concerné (même valeur).
Pour calculer le montant de la dépréciation d'immobilisation, il suffit de soustraire la valeur comptable avec la valeur vénale (lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur d'usage ; ou de soustraire la valeur nette comptable avec la valeur d'usage (lorsque cette dernière est supérieure à la valeur vénale).
Sur le compte de résultat, les dotations aux dépréciations (comptes 681 ou 686) augmentent les charges donc diminuent le résultat.
Lorsqu'une immobilisation perd de la valeur au point que sa valeur nette comptable devienne supérieure à sa valeur actuelle, une dépréciation doit être constatée dans les comptes.
Au cours de sa vie, une immobilisation peut en effet perdre de la valeur plus rapidement que prévu. Déprécier une immobilisation permet d'intégrer en comptabilité cette réalité. C'est pourquoi, à chaque clôture, lorsqu'il existe une perte de valeur notable, l'entreprise peut effectuer une dépréciation.
La réalisation de tests de dépréciation permet de vérifier qu'une entité ne doit pas constater une perte de valeur. Elle s'ajoute aux amortissements des immobilisations lorsqu'ils existent. Ce test concerne les actifs, c'est-à-dire les stocks, les immobilisations corporelles et incorporelles, amortissables ou non, etc.
Diverses raisons peuvent expliquer cette dépréciation : les produits se sont détériorés, démodés ou sont devenus obsolètes. La comptabilisation de la dépréciation des stocks face à cette baisse de valeur sert à évaluer la perte possible. La dépréciation des stocks correspond au principe comptable de prudence.
L'amortissement des immobilisations est la constatation comptable de la dépréciation de la valeur de certains éléments de l'actif immobilisé.
L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
Fiscalement, c'est toujours la règle de la valeur unitaire inférieure à 500 euros hors taxes qui s'applique, même s'il s'agit de l'acquisition d'un équipement complet devant faire l'objet d'une immobilisation en comptabilité.
L'amortissement est constaté en charges, au niveau du compte de résultat de l'entreprise. Du point de vue fiscal, la dépréciation des éléments de l'actif immobilisé de l'entreprise constitue pour celle-ci une perte de substance, enregistrée par la comptabilité.
Les dépréciations traduisent la diminution de valeur d'un élément du patrimoine de l'entreprise. La dépréciation des actifs concerne les immobilisations, les stocks, les créances à court terme et les immobilisations financières.
La dépréciation d'un actif provient d'un constat simple : la valeur actuelle (prix de vente probable, à l'inventaire) de l'actif est inférieure à sa valeur brute (valeur d'entrée dans le patrimoine).
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d'utilité et la juste valeur nette des frais de cession. Cette notion intervient dans les tests de dépréciation d'actifs conformément à la norme comptable IAS 36.
La valeur d'utilité d'un actif ou d'une unité génératrice de trésorerie (UGT) correspond à la valeur actuelle des flux futurs générés par l'utilisation de l'actif et donne une estimation de sa valeur de marché.
1. Diminuer la valeur de quelque chose ; abaisser, avilir : L'inflation a déprécié la monnaie. 2. Rabaisser la valeur de quelque chose, le mérite de quelqu'un, porter sur eux un jugement défavorable ; rabaisser, ravaler, dénigrer : Déprécier l'ouvrage d'un rival.
La dépréciation d'une devise correspond à une augmentation de son taux de change vis-à-vis d'une ou de plusieurs autres devises (généralement un panier des autres devises construit par pondération des poids des échanges commerciaux respectifs avec les autres pays).
Action de déprécier. Synonyme : baisse, chute, dégradation, dévalorisation, dévaluation.
Définition de la dépréciation
En comptabilité, la dépréciation d'un élément d'actif du bilan se définit comme la constatation de la perte de valeur d'un bien. En fin de l'exercice comptable, le bien n'a plus sa valeur brute ou valeur nette comptable (VNC).
Ce principe, en comptabilité consiste à anticiper toute perte probable, dès que cette perte est envisagée, et ne pas tenir compte des profits, même s'ils sont probables, avant qu'ils ne soient actualisés.
Amortir des actifs, permet de prendre en compte l'éventuelle perte de valeur du bien en question de par son usure ou son obsolescence. La reprise sur amortissement et sur provision est la différence entre les dotations réalisées durant un exercice donné et la valeur de dépréciation concrète d'une immobilisation.