Quels sont les matériaux les plus touchés par les pénuries et les hausses de prix ? Tous les matériaux sont concernés : acier, bois, isolants, consommables (visserie, quincaillerie…), carrelage, tuiles, menuiserie alu et PVC, composants électroniques/électriques, etc.
Ici l'aluminium n'est pas un cas isolé, bien au contraire, c'est à une pénurie d'envergure que les industriels font face, concernant l'ensemble des matières premières : le cuivre a ainsi gagné entre 30% et 50% (selon sa finition), et le plastique, directement lié à la hausse du prix du pétrole est également pointé.
D'après lesouvrages.com et d'autres sources, les matériaux concernés par l'augmentation des tarifs sont principalement les suivants : bois de construction et de coffrage, acier, aluminium, fer, bitume, PVC, vitrage, plâtre, peinture, colle, adhésifs, carrelage et grès.
Allègement pour les chantiers de construction : les coûts de construction vont baisser avant la fin 2022. Le coût des matériaux de construction est proche de son pic et entamera une trajectoire descendante progressive au cours des prochains mois, selon les projections du cabinet de conseil CBRE.
La pénurie de matériaux de construction peut s'expliquer par plusieurs facteurs plus ou moins concomitants : Le redémarrage de l'activité après la crise sanitaire a provoqué des demandes conséquentes en provenance des plus gros marchés de biens de consommation à savoir notamment la Chine et les États-Unis.
Est-ce que le prix du bois va baisser en 2022 ? Les prix continueront probablement de grimper en 2022. Trading Economics prédit que les prix du bois augmenteront de 16% d'ici octobre de l'année prochaine ( plus de détails ici).
En cause notamment : un manque d'organisation et d'outils industriels adaptés. La France fait face depuis plusieurs semaines à une pénurie de matériaux, comme le béton, l'acier, mais aussi le bois. C'est une des conséquences de la crise sanitaire qui a complètement désorganisé les filières d'approvisionnement.
Cette année, les crédits immobiliers, les terrains et les maisons sont touchés par l'inflation. Mais la période actuelle reste favorable aux projets de construction. Logique : tout sera encore plus cher en 2023 ! C'est le moment d'acheter.
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Selon l'indicateur 2022, le prix du bois sur pied est en hausse depuis 2021. En 2021, le prix du bois s'élève à 81 €/m3, toutes essences confondues, contre 61 €/m3 l'année précédente. Pour le chêne par exemple, la demande a progressé de 39 %. Son prix moyen est de 225 €/m3 sur la période.
Il s'agit d'une baisse de 8 % comparativement à juillet 2021. «Nous en sommes à un septième recul des mises en chantier au cours des huit derniers mois», souligne Paul Cardinal, directeur du Service économique de l' Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec.
La meilleure estimation. Les prix continueront probablement de grimper en 2022.
Février 2022 - Le Syndicat des Equipements de la Route alerte les donneurs d'ordre sur la crise des matières premières qui met en péril les fabricants et poseurs de dispositifs de retenue routiers et appelle à un dialogue constructif.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Toutes les firmes en France et dans les autres pays européens empatissent de cette crise liée au COVID-19. L'effondrement de la demande au printemps 2020 a conduit l'arrêt de 3 hauts fourneaux en France. Essentiellement pour des raisons de trésorerie et de stockage.
Cette pénurie, provoquée par les réductions de production en Chine, a fait grimper les prix de 300 % en moins de deux mois. Les billettes d'aluminium ne peuvent être produites sans magnésium et sans silicium, qui sont des durcisseurs essentiels pour les alliages ».
L'exécutif a dévoilé ce mardi le nouveau cadrage macroéconomique de son projet de loi de finances pour 2023. La croissance est revue en baisse de 1,4 % à 1 % l'an prochain, tandis que l'inflation sera plus forte que prévu, à 4,2 %.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Néanmoins, la baisse du nombre de transactions devrait illustrer les transformations en cours sur le marché immobilier. Selon le groupe AVIV, le nombre de transactions devrait reculer de 15% en 2023 pour « repasser sous le million de ventes avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois ».
La hausse des coûts de construction
Avec 1,2 million de transactions, l'année, 2021 a été celle de tous les records. Pourtant, beaucoup d'incertitudes planent sur le marché de l'immobilier en 2022. La frilosité des mairies et le contexte sanitaire pèsent sur le logement. L'offre de biens a diminué de 6 % sur un an.
La réalité est bien plus complexe. Les professionnels français s'adaptent mal à la diversité des forêts et à la mutation du marché mondial. Des centaines de troncs coupés, empilés en bordure de chemin forestier sont chargés dans des conteneurs, destination la Chine.
Parce que le marché du bois en général, et du chêne en particulier, est au plus haut en ce moment : la demande explose, et les prix aussi. Une demande dont les volumes atteignent des sommets du côté de la Chine, en pleine relance économique, qui doit se fournir en matière première.
Du fait de sa facilité de mise en œuvre, la demande de bois est en augmentation forte pour la construction, l'isolation, ainsi que pour la consommation énergétique ; notamment pour répondre aux engagements de l'Union européenne en énergie renouvelable.