Les effets de la pollution de l'air sur la santé observés suite à une exposition de quelques heures à quelques jours (exposition aiguë, dite à court terme) sont les suivants : irritations oculaires ou des voies respiratoires, crises d'asthme, exacerbation de troubles cardio-vasculaires et respiratoires pouvant conduire ...
Une personne qui respire régulièrement de l'air pollué pendant plusieurs années peut avoir certains problèmes de santé : une maladie chronique des poumons, comme la bronchite chronique; une maladie cardiovasculaire, c'est-à-dire une maladie du cœur et des vaisseaux sanguins; un cancer du poumon.
Les polluants présents dans l'air (composés organiques volatils, particules fines, pollens …) sont également des facteurs aggravants de l'asthme et des allergies respiratoires.
La pollution de l'air extérieur entraîne le cancer du poumon
Des chercheurs ont également constaté que le radon présent dans l'air intérieur peut mener au cancer du poumon. La recherche démontre par ailleurs un lien entre la pollution de l'air extérieur et une hausse du risque de cancer de la vessie.
Sous l'effet des oxydes d'azote (NOx) et du dioxyde de soufre (SO2), les pluies, neiges, brouillard deviennent plus acides et altèrent les sols et les cours d'eau (perte des éléments minéraux nutritifs). Ces apports engendrent un déséquilibre de l'écosystème.
Selon le type de polluant, on peut classer la pollution en trois catégories : pollution physique, pollution chimique et pollution biologique.
La pollution de l'air peut notamment causer des problèmes cardiovasculaires, des allergies, des crises d'asthme, des conjonctivites, des maladies des bronches, des cancers du poumon ou de la peau, des problèmes de vision, des maladies du sang, des problèmes dans le développement mental de l'enfant, entre autres.
Selon cette étude, la Turquie est le pays le plus pollué d'Europe, avec une note de 6,1/10. Sa concentration de particules PM 2.5 est de 41 µg/m3 et les émissions de CO2 sont inquiétantes à 4,33 tonnes par habitant.
Il est nécessaire de mettre en place une surveillance continue de ces pollutions pour plusieurs raisons. En effet, une étude de l'organisation mondiale de la santé (OMS) dénombre 2 millions de décès prématurés par an à cause de maladies dues à la pollution atmosphérique.
Ces particules, appelées oxydes de soufre, peuvent causer une inflammation et une constriction des voies respiratoires, entraînant des symptômes tels que des difficultés à respirer, et augmentent le risque de bronchite chronique (inflammation des bronches, ou grosses voies respiratoires).
La qualité de l'air, on pourrait dire que c'est son niveau de propreté. Pour le connaître, il faut savoir ce qui s'y passe. Pour savoir ce qui s'y passe, ils y a des gens qui observent, mesurent, modélisent, informent et prennent des décisions en fonction de tout ça et des normes qui ont été décidées.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
La solution la plus élémentaire pour lutter contre la pollution atmosphérique consiste à abandonner les combustibles fossiles et à les remplacer par des énergies alternatives telles que l'énergie solaire, éolienne et géothermique. Produire de l'énergie propre est crucial.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
La pollution de l'eau, de l'air, des sols, les habitats vétustes ou les conditions de travail dangereuses sont à l'origine de multiples pathologies, notamment cancéreuses, de troubles de la reproduction et du développement.
En effet, les conséquences de la dégradation de l'environnement sur notre santé ne sont pas anodines : perturbation de la croissance, maladies respiratoires et cardio-vasculaires, baisse de la qualité de vie, stress, allergies…
Pollution de l'air, difficile accès à l'eau potable, destruction des écosystèmes, hausse des canicules et des catastrophes naturelles, augmentation des zoonoses…. Les risques liés à l'environnement sont nombreux et l'ampleur de leur impact sur la santé des hommes reste encore à déterminer.
La base de données collecte les concentrations moyennes annuelles de particules fines (PM10 et PM2,5). Les PM2,5 comprennent le sulfate, les nitrates et le carbone noir, qui sont les polluants les plus dangereux pour la santé humaine.
De plus, le monoxyde de carbone est responsable d'hypoxie tissulaire : une carence d'apport d'oxygène à la peau. Enfin, le dioxyde de soufre et les particules fines peuvent provoquer une irritation de la peau et des allergies cutanées.
Les sources de pollution y sont également nombreuses : cuisine, tabagisme, moisissures, matériaux de construction, meubles, acariens, produits d'entretien, peintures, poils d'animaux... C'est ce que l'on appelle la pollution de l'air intérieur.