L'assurance-vie est le placement préféré des Français, tous les Français, et notamment et surtout les retraités : souplesse, rendement, pas de frais sur les versements pour les meilleurs contrats et des avantages successoraux : contrairement à une idée reçue, l'assurance-vie a encore beaucoup d'atouts passé 70 ans.
L'assurance-vie, l'incontournable épargne à 70 ans
L'assurance-vie constitue un plan d'épargne à moyen et à long terme. Malgré cette notion de long terme, il est, même après 70 ans, possible d'investir dans une assurance-vie dans un objectif d'investissement et d'épargne.
L'assurance-vie, même après 70 ans, reste avantageuse sur le plan fiscal, puisqu'elle permet de transmettre, au décès, plus de 30 000 euros en totale exonération. Cet abattement de 30 500 euros est partagé entre tous les bénéficiaires (s'ils sont plusieurs).
L'Assurance Vie apparait comme le placement le plus polyvalent pour un senior. Elle conjugue une fiscalité attrayante, des règles de transmission très favorables et un large choix de supports d'investissement pour faire fructifier votre capital.
Les plus de 70 ans bénéficient en effet d'une exonération de charge sociale sur les emplois à domicile. Une mesure instaurée en 1987 mais devenue très coûteuse avec le temps du fait de l'augmentation de l'espérance de vie.
Au moment de la retraite, pour faire fructifier votre épargne, vous pouvez envisager de placer de l'argent dans des SCPI afin d'obtenir des rendements intéressants sans avoir à gérer vos investissements. L'assurance-vie et les livrets traditionnels sont également à envisager.
Si l'ascendant a plus de 75 ans, cette aide fiscale est possible dès lors que son revenu imposable est inférieur au plafond de ressources fixé pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa/minimum vieillesse) : 10 881,75 € pour une personne seule (revenus de 2021) ; 16 893,94 € pour un couple.
Les primes versées après 70 ans bénéficient d'un abattement fiscal de 30 500€, commun à l'ensemble des bénéficiaires. Passé ce montant, les sommes transmises sont soumises aux droits de succession. Effectuer des versements sur une assurance vie après 70 ans peut donc paraître moins avantageux.
Il n'y a donc pas de risque de liquidité. En revanche, chaque euro placé sur un compte courant est un euro qui ne fructifie pas pour le déposant, même s'il sert la relance de l'économie. Dans ces conditions, on comprend que laisser son argent sur un compte dit « à vue » soit contre-productif.
Parmi les meilleurs placements retraite en 2022, il y a l'assurance-vie, le PER, l'immobilier (LMNP, SCPI ou démembrement) et le PEA.
Les contrats au pied du podium des meilleures assurances-vie
Placement-direct Vie ex Darjeeling (contrat assuré par Swisslife) ; Linxea Zen (assureur Apicil) ; Boursorama Vie (contrat assuré par Generali).
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
La solution recommandée en matière de placement financier après 80 ans, c'est d'ouvrir plusieurs livrets d'épargne règlementée et de fonds en euros. La gestion de l'épargne ne doit pas par ailleurs représenter une contrainte trop importante et il est conseillé d'opter pour une gestion sous mandat à cet âge.
Les meilleurs placements à privilégier en 2022 sont l'immobilier et l'assurance « nouvelle génération », les crypto monnaies, la location meublée, les fonds structurés, le private equity, le metaverse, l'investissement dans les secteurs innovants et les SCPI résilientes.
Si l'usufruitier est âgé de 72 ans, la valeur de la nue-propriété est égale à 70% de la valeur en pleine propriété. Après 71 ans, la donation en nue propriété avec réserve d'usufruit est donc moins favorable car l'assiette de calcul des droits des donations augmente.
Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.
Stocker de l'argent sous forme d'épargne, c'est être passif ; C'est une situation d'attente qui ne peut être créatrice de richesse. L'épargne ne peut pas être source d'enrichissement. Il n'est pas possible d'espérer valoriser son patrimoine avec de l'épargne.
L'assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n'est pas soumis aux droits de succession. Le capital transmis hors succession bénéficie donc de la fiscalité favorable de l'assurance vie.
Les intérêts d'une assurance-vie sont exonérés d'impôt sur le revenu si le rachat résulte de la liquidation judiciaire. La liquidation peut concerner l'une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat. Époux ou partenaire de Pacs : Pacs : Pacte civil de solidarité du souscripteur.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
Les frais d'hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l'aide sociale peut intervenir. Mais la solidarité familiale des proches doit aussi être mise en jeu.
L'ASI et l'Aspa
Si vos ressources sont faibles, l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI) ou l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), peuvent vous permettre de compléter vos ressources. Vous pouvez bénéficier de l'ASI ou l'Aspa si vos ressources sont inférieures à un certain montant.