Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.
Ceux de demain le seront également : infrastructures (logement, transports, fourniture d'énergie), éducation, ainsi que plus généralement, la qualité de vie pour les habitants de ces zones urbaines. Un changement de paradigme est en cours, l'image et le rôle de la ville dans nos sociétés sont en mutation.
En effet, les problèmes récurrents engendrés par l'urbanisation sont en général des problèmes de pollution tant au niveau de l'air que de l'eau ou encore une déforestation importante.
La ville de demain aura plus de verdures. Il y aura même des immeubles-forêts, des maisons-conteneurs, des villes-îles, donc des cités flottantes. Il y aura moins de pollution grâce aux transports collectifs, aux taxis volants et aux voitures électriques.
dégradation des conditions de vie, mal logement, problèmes d'environnement, nature et paysages maltraités, accumulation des déchets : l'espace urbain connaît de fortes tensions et la qualité de vie en ville en souffre.
On a mentionné que l'un des principaux effets de l'urbanisation rapide est d'affaiblir les liens familiaux et de priver les jeunes du filet de protection dont ils disposaient auparavant. L'ONU estime qu'en l'an 2000 la moitié de la population mondiale aura moins de 25 ans (Nations Unies, 1991).
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
C'est une ville intelligente (smart city) : elle utilise les nouvelles technologies pour améliorer la vie de ses habitants, tout en préservant les ressources et l'environnement. La ville de demain sera aussi une ville durable.
Favoriser les espaces verts en ville en limitant la circulation des véhicules pour dégager de l'espace. Créer des espaces verts dans les résidences autour des logements, créer plus de jardins publics. Laisser croître plus la nature en ville, à chaque pied d'arbre, des plantations à chaque place publique, des arbres.
Le vélo et les transports en commun seraient nettement favorisés. La vitesse de circulation est limitée à trente kilomètres-heure dans la majorité des rues — ce qui est indispensable pour faire de la marche et du vélo des modes privilégiés au quotidien par le plus grand nombre.
Dans plusieurs pays en développement, les centres urbains vivent une croissance fulgurante. Faute de moyens financiers et de gens compétents dans le domaine, la planification urbaine laisse souvent à désirer et engendre une multitude de problèmes pour la population et les autorités locales.
La mobilité, un enjeu de taille pour la ville verte
De nombreuses villes développent la mobilité verte. Pour ce faire, les villes vertes tentent de réduire l'utilisation de la voiture en améliorant l'offre de transport en commun et en encourageant l'utilisation du vélo.
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
C'est un essai qui, sur 179 pages parcourt le monde urbain et territorial à l'ère de l'Anthropocène, et décrypte les enjeux clés et les mutations accélérés par l'urbanisation et la métropolisation du monde, à l'heure où notre vie est menacée par le changement climatique, l'activité humaine et les nouvelles maladies.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
Oui, le changement climatique est important pour l'urbanisation, particulièrement dans les pays développés, où les villes sont une source d'émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, les effets du changement climatique sont davantage ressentis dans les villes qui manquent d'infrastructures.
Les causes géographiques
La première source de la ségrégation urbaine est constitué par la géographie des quartiers. En effet, d'une manière générale l'altitude, le micro-climat, la vue paysagère figurent parmi les premiers critères de choix d'implantation des ménages.
Les problèmes liés à la croissance urbaine
Les centres-villes et les quartiers riches modernes côtoient les bidonvilles insalubres ou s'entassent les plus pauvres et qui deviennent une ville dans la ville (avec leur propre loi et leur économique informelle de petits boulots ou trafics).
Le projet politique que porte une ville durable réside dans son ambition de construire de la cohésion sociale, de réduire les fractures entre quartiers, de favoriser les différentes formes de mixité (à l'inverse de la spécialisation des espaces et des fonctions des années 60).
POURQUOI SONT-ELLES IMPORTANTES ? 60 % et 80 % de l'énergie mondiale et produisent 75 % des émissions de carbone . De nombreuses villes sont égale- ment plus vulnérables aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles à cause de leur forte concentra- tion de personnes et de leur emplacement.
C'est la durée d'un mandat d'élu municipal. C'est aussi la durée du programme Petites villes de demain. C'est le nombre de piliers qui structurent le programme : soutien en ingénierie, mesures thématiques ciblées, mise en réseau au sein du Club Petites villes de demain.