Les recherches montrent que l'intériorisation de stéréotypes dévalorisants est susceptible de générer des doutes sur soi et ses compétences qui peuvent amenuiser la motivation (e.g., les efforts pour réaliser une tâche, la persistance face aux difficultés) et contraindre la production de comportements dans les domaines ...
D'ailleurs, les stéréotypes entraînent notamment des conséquences qui peuvent être graves sur la personne visée par les stéréotypes ou préjugés. Par exemple la dépression, l'agoraphobie, la perte de confiance en soi, l'agressivité… Cela pourrait également créer ce qu'on appelle « la menace du stéréotype ».
Les informaticiens portent des lunettes et des pulls jacquard, les secrétaires sont bien organisées mais trop bavardes, les RH sont empathiques mais utopistes, les consultants sont performants mais condescendants, les dirigeants ne lèvent pas le nez de leurs chiffres...
D'une manière générale, les stéréotypes et les préjugés colorent notre jugement et, de ce fait, ont un impact non négligeable sur ce dernier en orientant la manière dont nous percevons les individus appartenant à un groupe mais aussi la manière dont nous interprétons leurs comportements.
La diffusion des stéréotypes est favorisée par certains contextes de crise, lorsque, par exemple, la raréfaction des biens ou des emplois conduit les individus à y avoir davantage recours pour mettre à distance des groupes perçus comme concurrents ou pour défendre la cohésion du groupe d'appartenance.
Les conséquences de la discrimination
La discrimination existe dans tous les pays et tous les secteurs économiques du monde. Elle réduit les opportunités pour les personnes, gâche les talents et ralentit le progrès économique. Elle augmente les tensions et renforce les inégalités.
Pour combattre les stéréotypes de genre en entreprise, il est important de sensibiliser les employés et les responsables à ces problématiques. Cela peut être fait à travers des formations sur la diversité et l'égalité des genres, des campagnes de sensibilisation et des discussions ouvertes sur ce sujet.
Les préjugés inconscients influencent notre jugement à notre insu. Par exemple, les plateaux de ces tables semblent de tailles différentes. Nous pensons cela en les regardant, mais, en fait, ils sont de la même taille. C'est ainsi que notre cerveau prend des raccourcis et que des préjugés inconscients se créent.
Les préjugés accentuent les inégalités sociales, renforcent les privilèges des personnes qui ont du pouvoir, excluent et envoient dans la honte celles qui n'en ont pas. Ils brisent la communication et entraînent l'exclusion.
Les stéréotypes sont des caractéristiques que la société attribue à un groupe de personnes pour les classer instinctivement, par exemple selon leur âge, leur poids, leur métier, leur couleur de peau ou leur sexe. Lorsque les filles et les garçons sont associés à deux univers séparés, on parle de stéréotypes sexuels.
L'« Homme au couteau entre les dents » est un fameux stéréotype d'Européen de l'Est barbare, d'abord bolchevik, ensuite nationaliste et antisémite, mais toujours violent et forcément indigne de partager les valeurs de l'Europe occidentale. Exemples de stéréotypes concernant les femmes et les Italiens.
Le stéréotype porte plutôt une connotation idéologique. Le cliché a une intention nulle, rhétorique ou esthétique. Dans la littérature on a utilisé des clichés dans un but satirique ou parodique : par exemple Cervantès dans Don Quijote où il utilise des clichés du langage chevaleresque.
Le processus de catégorisation (sociale ou non) s'accompagne de deux biais perceptifs. Le premier, appelé biais d'accentuation inter-catégorielle ou effet de contraste, correspond à la surestimation des différences entre les éléments qui composent deux catégories.
Quelques exemples de stéréotypes
- Les personnes vivant dans ce quartier sont dangereuses. - Les patrons sont tyranniques. - Les personnes pauvres sont fainéantes. « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule. »
Elle favorise l'autonomisation des femmes, y compris le contrôle partagé des ressources et de la prise de décision. Elle atténue les inégalités sociales, en offrant un espace d'apprentissage aux femmes, aux hommes et aux personnes non binaires.
Un préjugé peut tout aussi bien être positif que négatif. Il peut aussi avoir un effet qui semble positif (cohésion au sein d'un groupe ou d'une société), mais qui est en fait négatif (exclusions, discriminations, dénigrements de tous les autres, xénophobie, racisme) dans une société multiculturelle.
La discrimination est une action ou une décision qui a pour effet de traiter de manière négative une personne en raison, par exemple, de sa race, de son âge ou de sa déficience. De telles raisons sont des motifs de discrimination et sont protégés par la loi.
Les recherches montrent que l'intériorisation de stéréotypes dévalorisants est susceptible de générer des doutes sur soi et ses compétences qui peuvent amenuiser la motivation (e.g., les efforts pour réaliser une tâche, la persistance face aux difficultés) et contraindre la production de comportements dans les domaines ...
Filles et garçons sont-ils/elles insulté-es dans les mêmes termes ? De quelles insultes sont victimes les filles, les garçons ? Filles et garçons exercent-ils/elles des violences ? À l'égard des filles, des garçons ?
Les préjugés sont composés de trois dimensions : – une dimension affective, qui renvoie à l'attirance ou à la répulsion ; Page 16 StéréotyPeS, PréjugéS et DISCrImInatIon 16 – une dimension cognitive, qui se réfère aux croyances et aux sté- réotypes à l'égard du groupe ; – et une dimension motivationnelle, qui ...
Les stéréotypes ne servent pas seulement à catégoriser, organiser et simplifier la masse d'informations complexes que nous recevons, mais également à « essentialiser » les gens – c'est-à-dire à leur attribuer une identité – ainsi qu'à les évaluer et établir une généralisation à leur sujet en tant qu'ils constituent un ...