En France, le 1er critère de discrimination au travail : l'origine et la couleur de peau.
Langue parlée (capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français) Ethnie : appartenance ou non-appartenance vraie ou supposée. Nation : appartenance ou non-appartenance vraie ou supposée. Race prétendue : appartenance ou non-appartenance.
La définition légale de la discrimination se retrouve à l'article 225-1 du code pénal mais selon les domaines (travail, logement ou autre), des dispositions particulières peuvent être prévues dans d'autres codes comme le code du travail ou le code de l'éducation nationale par exemple ou dans des lois spécifiques.
Interdiction de stationner, de fumer, de téléphoner, de rouler sur la voie bus, de dépasser les limites de vitesse… 1 Français sur 2 juge qu'il y a trop d'interdits dans sa vie quotidienne alors que plus d'une Française sur 2 déclare le contraire.
Le handicap reste, pour la sixième année consécutive, le premier motif de discriminations, devant l'origine et l'état de santé. Principaux obstacles pour les 12 millions de Français concernés ? L'emploi et les biens et services privés (litige commercial, assurance, banque, consommation, transport...).
Depuis une loi du 1er juillet 1972, relative à la lutte contre le racisme, la discrimination est condamnable par une juridiction pénale, il s'agit d'une infraction.
La discrimination est une action ou une décision qui a pour effet de traiter de manière négative une personne en raison, par exemple, de sa race, de son âge ou de sa déficience. De telles raisons sont des motifs de discrimination et sont protégés par la loi.
Discrimination indirecte suppose "qu'une disposition, un critère ou une pratique en apparence neutre soit susceptible d'entraîner un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d'autres personnes, en raison d'un critère prohibé, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit ...
La loi recense 20 critères de discrimination : l'âge, le sexe, l'origine, la situation familiale, l'orientation sexuelle, l'identité de genre, les mœurs, les caractéristiques génétiques, l'appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une race, le lieu de résidence, l'apparence physique, le handicap, l' ...
Le motif sexiste est devenu la principale source de discrimination pour les femmes : 47 % pensent avoir été discriminées en raison de leur sexe, contre 28 % en 2008-2009, où elles citaient ce motif après l'origine, la nationalité ou la couleur de peau (figure 2).
L'appartenance ou non à une ethnie. La perte d'autonomie. La capacité à s'exprimer dans une langue étrangère. La vulnérabilité résultant de sa situation économique.
Il y a discrimination lorsque trois éléments sont réunis :
en raison de critères définis par la loi (origine, handicap, sexe, religion, orientation sexuelle, apparence physique, …) ; dans un domaine prévu par la loi (l'emploi, l'éducation, le logement, l'accès aux biens et services publics et privés).
Pour reconnaître (et faire reconnaître) une discrimination, 3 éléments doivent être réunis : Un traitement moins favorable d'une personne ; Un critère interdit par la loi (ex : origine, sexe, handicap, religion, orientation sexuelle, âge…) ; Un domaine prévu par la loi (ex : l'emploi, l'accès aux biens et services…).
L'employeur, lui, aura à prouver que sa décision est justifiée par des éléments objectifs, lesquels sont étrangers à toute discrimination.
La loi sanctionne tout comportement qui porte atteinte à l'égalité des droits. Elle prévoit des sanctions pouvant aller d'une peine d'amende à une peine d'emprisonnement ou les deux (dispositions législatives, Code pénal, Code du travail), ainsi que des réparations du dommage causé par la discrimination.
La discrimination directe constitue la forme la plus rudimentaire et la plus flagrante de discrimination. Elle a cours « lorsqu'une personne est soumise à un traitement différent reposant sur un motif de discrimination prohibé, et ce, de façon ouverte et avouée » 3.
La discrimination au motif de l'état familial comprend toute distinction, y compris l'exclusion, la restriction ou la préférence, au motif de l'état familial, qui se solde par un défaut de reconnaissance des droits de la personne et des libertés fondamentales.
Les situations de discriminations avérées
Il y a discrimination dès lors que l'employeur utilise d'autres éléments que ceux liés au travail pour prendre ses décisions quant à un contrat de travail. Cette situation peut être prise en compte dès l'entretien d'embauche et ce, jusqu'au licenciement.
Puisque la discrimination est un délit puni à l'article 225-1 du code pénal, le Tribunal compétent pour recevoir l'action en justice est le Tribunal correctionnel.
– Il est interdit d'appeler son cochon Napoléon. Il faut toujours avoir du respect pour l'empereur. On peut être copain comme cochon, mais on ne peut pas lui donner le nom du plus célèbre des corses. – Il est formellement interdit de prendre de photos des forces de l'ordre ou de leurs véhicules.
Si l'auteur est un agent public (dans une mairie, une préfecture, à France Travail (anciennement Pôle emploi)...) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 € d'amende.
Certaines lois sont foncièrement injustes, parce qu'elles ont été prises par un gouvernement tyrannique ou pour lequel la notion de morale n'a aucune signification. Ainsi les lois raciales prises par les nazis, interdisant aux juifs certains métiers ou de se marier à des non-juifs sont injustes.