Les trois critères suivants doivent être présents pour émettre le diagnostic : Présence de déficits au niveau des capacités cognitives générales telles le raisonnement, la résolution de problèmes, la planification, la pensée abstraite, le jugement, l'apprentissage académique et l'apprentissage par expérience.
Le diagnostic nécessite la passation d'un bilan psychologique complet. Le test de niveau intellectuel (WPPSI-IV, WISC-V ou WAIS-IV en fonction de l'âge) permet de détecter les déficits touchant le raisonnement, la résolution de problèmes, les apprentissages, la planification, la pensée abstraite, le jugement, etc.
Retard général de développement (ex. : motricité fine, communication et compréhension,…). Manque de stratégies cognitives dans la résolution de problèmes. Difficulté à percevoir, discriminer et encoder les stimuli pertinents. Difficulté à comprendre rapidement des informations nombreuses et complexes.
Déficit intellectuel léger : il correspond à un score de QI situé entre 50 et 69. Déficit intellectuel moyen : le score de QI est compris entre 35 et 49. Déficit intellectuel grave : le QI est situé entre 20 et 34. Déficit intellectuel profond : le QI est alors inférieur à 20.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
L'expression « déficience intellectuelle » renvoie au diagnostic que reçoit la personne qui a des incapacités intellectuelles. Il s'agit d'une personne qui présente, avant l'âge de 18 ans, des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif.
La trisomie 21 est la plus fréquente des causes de déficience mentale et sa prévalence était de une pour 700 naissances dans les années 1990, avant le développement du diagnostic prénatal. Les études de séquençage récentes du chromosome 21 estiment à 329 le nombre de gènes portés par ce chromosome.
Très souvent, les causes de la déficience intellectuelle sont inconnues. Parmi celles identifiées, il a des facteurs biologiques, reliés à des conditions génétiques et à l'hérédité, des facteurs d'origine environnementale ou des complications liées à la naissance.
Tous ces troubles peuvent s'associer à la di et les plus observés sont (p. 44) : déficit de l'attention/hyperactivité, troubles dépressifs et bipolaires, troubles anxieux, troubles du spectre de l'autisme, mouvements stéréotypés, troubles du contrôle des impulsions, troubles neurocognitifs majeurs.
Nous rappelons également que le trouble de l'identité dissociatif est considéré par la loi comme un handicap. La loi est donc de votre côté et ne doit pas vous empêcher d'accomplir vos tâches si vous en êtes capable.
La déficience est la perte de substance ou l'altération d'une structure ou d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. La déficience correspond à l'aspect lésionnel et équivaut, dans sa définition du handicap, à la notion d'altération de fonction.
On parle de trouble du développement lorsque l'enfant rencontre des difficultés dans l'acquisition, l'assimilation ou l'utilisation de différentes aptitudes. Le trouble peut être léger et facile à prendre en charge - à l'aide d'interventions éducatives et comportementales - ou plus sévère.
Déficience intellectuelle légère (QI entre 55 et 75); la personne peut mener une vie autonome si elle a reçu l'aide nécessaire pour la préparer (habité seule dans un appartement et occuper un emploi).
La déficience intellectuelle serait "souvent génétique, mais non héréditaire", selon un papier publié par l'université de Montréal qui précise que "la déficience intellectuelle est un handicap grave qui touche 1 % à 2 % des enfants dans le monde", qu'elle "peut souvent être attribuée à des causes génétiques", mais que ...
Le trouble du spectre de l'autisme (autisme) et la déficience intellectuelle sont tous deux des limitations fonctionnelles permanentes. Ces déficiences peuvent affecter tous les groupes, quels que soient leur race, ethnicité ou situation socioéconomique. Ce ne sont pas des maladies.
Inspirée des travaux de l'épidémiologiste Philip Wood, la classification de l'OMS de 1980 distingue trois plans : la déficience, l'incapacité et le désavantage. La déficience correspond à toute perte de substance ou altération d'une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique.
LA CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES HANDICAPS
Pour décrire les maladies et leurs conséquences, Wood a proposé un modèle descriptif formé de quatre plans d'expérience. Les phénomènes morbides ou psychopathologiques se situent sur le plan de la maladie. C'est là qu'est posé le diagnostic.
Le handicap mental (parfois appelé retard mental dans le langage courant) est un trouble généralisé perçu avant l'âge adulte, caractérisé par un déficit et un dysfonctionnement cognitif dans au moins deux fonctionnements adaptatifs.