Un de ces modèles est le modèle de décision éthique à quatre composantes attribué à Rest (1986), qui comprend (1) la conscience, (2) le jugement moral (Kohlberg, 1969), (3) l'intention morale et (4) le comportement moral.
Il y a dilemme quand, dans une situation donnée, il faut choisir entre deux actions différentes qui s'excluent mutuellement. Il s'agit d'un dilemme éthique quand, quelle que soit la décision finale, l'action choisie entraîne des conséquences sérieuses, positives ou négatives, pour le décideur et pour autrui.
Les valeurs éthiques sont, entre autres, l'intégrité, la probité et le désintéressement. Finalement, les valeurs liées aux personnes réunissent des qualités comme l'ouverture d'esprit, la justice et le courage.
Dans les débats contemporains, il est souvent question de dilemmes éthiques ou moraux, qu'on appelle aussi « conflits de valeurs ». Il s'agit de situations où les valeurs et les principes entrent en opposition et rendent les décisions difficiles.
La bioéthique est née et s'est ancrée sur quatre grands principes : le respect de l'autonomie du de la personne, de la bienfaisance, de la non-malfaisance et de la justice.
Les membres de professions doivent posséder des qualités comme l'intégrité, la compétence, la responsabilité, le respect et la confiance, en vue de se protéger eux-mêmes ainsi que les autres1. C'est ce qu'on appelle souvent avoir une « conduite professionnelle ».
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
La réflexion éthique invite à explorer une diversité d'options, de choix, d'actions à entreprendre dans une situation. Ce processus de réflexion suscite la créativité, cherche d'autres solutions que celles qui apparaissent d'emblée, tente de prendre en compte une variété de points de vue.
Le questionnement éthique comme interrogation de la morale
Cette notion fait non seulement appel à ses capacités intellectuelles, mais également à la relation morale qu'il entretient avec le monde auquel il appartient. Or, le questionnement éthique va venir interroger cette morale.
La philosophie, la religion, la culture, la loi, les normes en général, qu'elles soient explicites ou implicites, aident les individus à construire leur jugement sur ce qui est bien et ce qui est mal et orientent leurs comportements. Cependant, ces cadres de référence présentent une large diversité.
Comprendre le sens et l'importance de l'intégrité, de l'éthique et de l'honnêteté. Réfléchir à l'importance d'être honnête au sujet de ses intentions et de ses motivations envers les autres. Comprendre pourquoi il est important que les actes soient cohérents avec les paroles.
On est en présence d'un enjeu éthique lorsqu'une valeur ou un principe moral est mis en jeu dans une question ou une situation. Par exemple, on dira que la liberté de choix est un enjeu éthique soulevé par l'avortement; ou encore que l'avortement soulève ou comporte des enjeux éthiques.
L'éthique professionnelle est une branche de l'éthique appliquée qui traite précisément des professions. Ricœur (1991) définit l'éthique comme une sagesse pratique dont l'ambition est « la visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ».
L'éthique s'intéresse aux valeurs, au devoir, aux conditions de réflexion, au fondement de l'obligation ou des valeurs. Cette question du fondement est même, pour beaucoup de philosophes, la question éthique par excellence. L'éthique parle beaucoup aussi de conscience et de liberté, de loi et d'obligation.
L'éthique est liée à l'étude du bien fondée des valeurs morales qui guident le comportement humain dans la société, tandis que la morale est liée aux coutumes, normes, tabous et aux accords établis par chaque société.
Le but de la réflexion éthique est de déterminer non pas les valeurs les plus motivantes, sur le plan subjectif, mais celles qui peuvent justifier rationnellement notre action, celles qui constituent de bonnes raisons d'agir dans un sens ou dans l'autre.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
Il n'est pas nécessaire, pour se conformer à la déontologie, de réfléchir aux valeurs qui la sous-tendent ni même de partager ces valeurs. L'éthique, au contraire, invite le professionnel à réfléchir sur les valeurs qui motivent son action et à choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Le Code d'éthique et de déontologie à l'intention des dirigeants et des employés réunit les principes et les règles qui doivent inspirer notre conduite dans le cadre de notre travail à la Caisse. Il s'agit d'un guide visant à assurer l'intégrité, l'honnêteté et le professionnalisme de tous, en tout temps.