On voit que dès ses origines, la démocratie athénienne repose sur des principes simples mais intangibles : la participation directe des citoyens à l'exercice effectif du pouvoir, la souveraineté du peuple, l'égalité de parole et l'égalité de droits entre ceux qui en font partie, ainsi, bien sûr, que la règle de la ...
La démocratie doit donc protéger les citoyens contre l'arbitraire ou l'abus du pouvoir. Cela repose en premier lieu sur une égalité des droits entre les citoyens. Toute démocratie implique en effet un système politique où tous les citoyens sont soumis aux mêmes lois.
La démocratie athénienne repose sur trois grands principes : le droit de tous les citoyens à la parole (que ce soit à l'assemblée du peuple ou devant les tribunaux), l'accès de tous les citoyens aux fonctions publiques (par élection ou par tirage au sort), l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
Le citoyen athénien avait le droit de voter et d'être élu mais il avait le devoir de faire la guerre et de payer les impôts. Par ailleurs, les riches devaient financer les liturgies et les pauvres devaient être aidés financièrement pour pouvoir participer à la vie de la cité.
L'Écclésia est l'institution qui représente le plus la démocratie directe d'Athènes. C'est une assemblée de citoyens qui prend toutes les décisions concernant la cité.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
Athènes est une démocratie incomplète.
En effet, à Athènes, les femmes, les métèques et les esclaves ne sont pas citoyens. Par conséquent, ils n'ont aucun droit politique. De plus, Périclès restreint l'accès à la citoyenneté en 451 avant JC.
Les citoyens ont le devoir de participer à la vie de la cité, notamment à son gouvernement, et aux fêtes religieuses qui en marquent l'unité. De même, ils doivent assurer la défense de la cité, comme hoplites ou rameurs, en fonction de leurs revenus. Mais tous sont égaux devant la loi.
L'égalité entre tous les citoyens, quel que soit leur degré de richesses ou leur origine sociale, est l'un des plus importants héritages. La démocratie athénienne n'est toutefois pas accessible à tous. peuvent non plus prendre part aux séances de l'Ecclesia (on les appelle les métèques).
La démocratie athénienne est limitée et imparfaite : Seuls, les citoyens (minorité d'habitants) participent au gouvernement. Les citoyens les plus pauvres se désintéressent souvent des séances à l'ecclésia. Le philosophe Platon dénonce l'ignorance de la plupart des citoyens à l'assemblée.
Les institutions démocratiques athéniennes. Contrairement à notre démocratie représentative, le régime politique athénien est une démocratie directe, c'est-à-dire que les citoyens peuvent participer directement aux décisions d'ordre public.
La démocratie athénienne, au VI e siècle av. J.-C. , est un des premiers exemples de démocratie directe dans l'antiquité. Tout citoyen athénien avait la possibilité et potentiellement la chance d'entrer au conseil, voire d'être au moins un jour dans sa vie le président de la Cité.
Ces valeurs comprennent le respect de la Constitution et de la primauté du droit, le respect de l'autorité légitime des ministres, la défense des droits et libertés de la personne qui sont le fondement d'une société démocratique et l'acceptation de la responsabilité de favoriser le développement social et économique.
« Liberté, Égalité, Fraternité» : la devise républicaine formule un idéal. Comme tout idéal, on peut avancer que la République ne parviendra jamais à l'atteindre complètement, tout en s'efforçant toujours de s'en approcher.
Lorsqu'un seul individu prend le contrôle d'un pays de manière forcée et impose ses règles, on parle de dictature , d' État totalitaire , d' État autoritaire , d' autocratie . Dans ce sens, les régimes politiques qui s'opposent à la démocratie sont appelés totalitarisme , fascisme , despotisme , caporalisme .
Les citoyens votent les lois à main levée, ils élisent une partie des magistrats (les stratèges) et jugent les hommes politiques malhonnêtes. Tout citoyen peut proposer une loi. Le Conseil des Cinq-Cents (ou Boulé) qui siège sur l'Agora, examine les propositions de lois, les prépare et donne son accord pour leur vote.
L'un des reproches les plus fréquents des adversaires de la démocratie se porte sur l'incompétence supposée du peuple. La masse, peu éduquée, est ignorante et de ce fait incapable de prendre les bonnes décisions.
a)Les citoyens
Au sein de la cité d'Athènes, les hommes peuvent accéder à la citoyenneté lorsqu'ils ont plus de 20 ans, sont issus de deux parents athéniens et ont accompli leur service militaire. L'ensemble des citoyens participent à la vie démocratique de la cité.
La démocratie athénienne de la période classique repose sur le pouvoir de l'Assemblée (Ecclésia) qui regroupe théoriquement l'ensemble des citoyens. De nombreuses tâches sont confiées à des magistrats, élus ou tirés au sort par cette même Assemblée ou par la Boulè pour un an.
L' Ἐκκλησία (Ecclesia), c'est l'assemblée générale de tous les citoyens.
Personne adulte née à Athènes qui a des droits et des devoirs. Elle participe aux affaires de la cité.
Le grec Solon (640 à 558 av.
Les femmes et les enfants de citoyens
Les Athéniennes ne sont pas des citoyennes. Elles ne participent pas à la vie politique, elles ne peuvent pas avoir accès à la justice et elles n'ont pas le droit d'être propriétaires.
322 av. J. -C. La réforme de la Constitution d'Athènes imposée par le général macédonien Antipatros, qui réserve la citoyenneté aux plus riches et prive de ce fait plus de la moitié des citoyens de leurs droits civiques, signe la fin de la démocratie athénienne, dont les institutions sont abolies.