Sur le plan social : sur une longue période, on constate une réduction des inégalités de revenus, de niveau de vie et de la pauvreté. On constate un niveau élevé du taux de fécondité, une progression de l'espérance de vie et un accroissement de la population.
Réduction des inégalités économiques et sociales. La distribution primaire des revenus est perçue comme inéquitable et socialement inacceptable. Les politiques de redistribution visent à corriger cet état de fait et à assurer un revenu disponible plus équitable.
Protection contre les risques sociaux
La redistribution des revenus a également pour but de lutter contre le risque social, qui se définit comme un événement intervenant fortuitement et indépendamment de la volonté d'une personne et lui occasionne une perte de revenus, comme la maladie, la vieillesse, le chômage, etc.
Dans l'ensemble, ce système de redistribution « parvient à réduire par trois les niveaux d'inégalité de revenu initial« . Autrement dit, l'écart de revenu entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, qui s'élève initialement à 7, est ramené à 2,5 grâce à ce système.
La redistribution des revenus est une politique d'atténuation des inégalités de revenus opérée au moyen des transferts sociaux. Elle vise à réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même société.
La redistribution des revenus est une politique qui vise à réduire les inégalités de revenus à travers des mécanismes de transferts sociaux (prestation, allocation...). Son objectif est de réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même société.
Définition. Transferts monétaires ou en nature (services collectifs par exemple) vers les ménages, effectués par l'Etat ou la Sécurité sociale, grâce à des prélèvements sur les revenus de certains individus ou ménages. L'objectif de cette redistribution est d'atteindre davantage de justice sociale.
Allocations familiales, revenu de solidarité active (RSA), allocation logement, allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), bourses scolaires, aides locales pour le logement social dans certaines régions, etc.
Cette redistribution est soit horizontale (système d'assurance) soit verticale (système d'assistance) des plus favorisés vers les plus démunis.
Elle vise à réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même société. La politique de redistribution a pour objectifs de lutter contre les inégalités économiques et sociales et de couvrir la population contre les risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage…) .
Les instruments de la redistribution. La redistribution s'effectue par la fiscalité, la protection sociale et l'offre de services publics. La fiscalité (les impôts) et la protection sociale sont financées par les prélèvements obligatoires (ensemble des impôts et taxes et des cotisations sociales employeurs et employés) ...
Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
La redistribution est également contestée « en aval », au niveau des transferts sociaux : une redistribution trop généreuse (ex : allocations chômage élevées ou minima sociaux) constitue selon certains un facteur de désincitation au travail du fait de la trop faible différence entre un revenu du travail et un revenu du ...
Qu'est-ce que la justice sociale ? La justice sociale est fondée sur l'égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains sans discrimination de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde.
Les deux principaux canaux de la redistribution en France sont la fiscalité et en particulier l'impôt progressif et les prestations sociales. On peut aussi y inclure les services publics comme les écoles, la santé, la construction et l'entretien des routes, etc.
La redistribution est essentiellement au profit des plus modestes qui gagneraient en niveau de vie. Le Trésor estime que les 10 % les plus pauvres (1er décile) atteindraient 10 700 € de revenus grâce à la redistribution contre 6 900 € si elle n'existait pas. Ce gain représente 55 % d'augmentation de revenus.
Les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques de prise en charge : assurance sociale, assistance ou protection universelle. L'assurance sociale a pour objectif de prémunir contre un risque de perte de revenus (chômage, maladie, vieillesse, accident du travail, etc.).
- La redistribution horizontale qui s'exerce d'un groupe de personnes à un autre. Entre deux générations (retraites), des biens portants vers les malades (assurance maladie), des actifs occupés vers les chômeurs (assurance chômage), des célibataires vers les familles (prestations familiales)...
En France, la protection sociale est fondée sur deux grands principes d'actions : la solidarité professionnelle et la solidarité nationale. De par son niveau d'intervention, la Sécurité sociale est le cœur de la protection sociale française.
Il en existe trois types : l'allocation de remplacement de revenu, l'allocation d'intégration et l'allocation pour personnes âgées.
Les prestations sociales désignent toutes les prestations en espèces (revenu de remplacement, ex : indemnités journalières) ou en nature (remboursement des dépenses engagées ou financement direct de services) que les institutions de protection sociale versent à leurs bénéficiaires.
C'est un changement juridique d'importance qui marque le début du risque social. L'ensemble des événements suivants peuvent désormais être considérés comme des risques économiques et sociaux : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, accident du travail, maladie professionnelle, décès, charges de famille et chômage.
C'est pour cette raison que les enjeux des politiques sociales sont le droit au travail, à l'orientation, à la formation, des conditions de travail justes et favorables, droit à la syndicalisation, droit à un niveau de vie suffisant, droit de jouir d'un bon état de santé, droit à l'éducation, gratuité de l'enseignement ...
La redistribution verticale cherche à réduire les inégalités. La redistribution horizontale vise à couvrir les risques sociaux indépendamment du niveau de revenus : elle peut se faire au sein d'un groupe ayant le même niveau de revenu.
La redistribution permet de soutenir la croissance
Les transferts de revenus en faveur des ménages aux revenus les plus modestes permettent d'augmenter leur consommation. La hausse de la demande agit alors comme un soutien à la croissance. Il s'agit d'une relance économique de type keynésien.