Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Il ne faut pas confondre la proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction que et la proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif que. La proposition complétive conjonctive se rapporte à un verbe tandis que la proposition relative complète un nom.
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Proposition subordonnée complétive conjonctive. Une proposition subordonnée complétive conjonctive est un type de proposition subordonnée introduite : soit par la conjonction de subordination « que » soit par les locutions conjonctives, « ce que », « à ce que, de ce que », quelquefois « en ce que » ou « sur ce que ».
Une proposition subordonnée complétive a en général pour fonction d'être COD du verbe de la proposition principale. Elle fait donc partie du groupe verbal et ne peut pas être supprimée. On peut distinguer les propositions subordonnées conjonctives en que, les subordonnées interrogatives et les subordonnées infinitives.
La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel est une proposition subordonnée, c'est-à-dire qu'elle dépend d'une proposition principale dont elle complète le sens. On l'appelle conjonctive, parce qu'elle est introduite par une conjonction de subordination, ou une locution conjonctive.
Deux propositions indépendantes reliées par une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, car, or, donc, ou encore par puis, ensuite, cependant, pourtant, toutefois, néanmoins, aussi) sont appelées « coordonnées ». Par exemple : Truc tend la main et Bidule la lui serre.
Introduction Une proposition subordonnée complétive a en général pour fonction d'être COD du verbe de la proposition principale. Exemple : Je te dis que c'est vrai. : la proposition subordonnée complétive que j'ai compris est COD du verbe crois.
La proposition subordonnée relative est, dans la plupart des cas, placée derrière le nom ou le pronom qu'elle complète – que ce soit en fin de phrase ou au milieu de celle-ci. La forme du pronom relatif dépend de sa fonction dans la phrase. Sujet : Antoine, qui porte des lunettes, est dans ma classe.
La nature d'une proposition subordonnée
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.)
On dit que deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Exemple : Les canards le mordaient, les poulets le battaient.
La proposition subordonnée complétive a le plus souvent une fonction de COD ou COI dans la phrase. Elle est introduite par - que -. Son verbe peut être, selon le sens, conjugué à l'indicatif (fait réel), au conditionnel (condition) ou ausubjonctif (après -il faut que-).
La proposition subordonnée peut occuper différentes places dans la phrase selon sa nature. Elle suit généralement la principale : Je n'ai pas encore lu le rapport (principale) que vous m'avez transmis (subordonnée).
Les propositions indépendantes fonctionnent en autonomie, et ne dépendent donc d'aucune autre proposition, c'est-à-dire qu'elles ont un sens même si l'on ne lit pas le reste de la phrase. Il en existe deux types : la juxtaposition et la coordination.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
Les subordonnées exprimant l'opposition simple sont introduites par alors que, tandis que, quand, lorsque + indicatif. Alors qu'il aime la musique, Jean ne peut jamais en écouter.
La proposition subordonnée circonstancielle de cause "parce qu'elle était fatiguée" exprime la raison pour laquelle "elle" est partie. J'espère que tu viendras. La proposition subordonnée complétive "que tu viendras" complète le verbe "espère" en exprimant le contenu de ce que j'espère.
Une proposition subordonnée interrogative indirecte dépend d'un verbe impliquant une question. Je ne sais pas [où est le chat]. Je me demande [s'il ne s'est pas réfugié chez les voisins]. Elle est COD de ce verbe.
Une proposition subordonnée relative a pour fonction d'être soit épithète (expansion du nom ou du pronom, elle ne peut être supprimée sans modifier le sens de la phrase), soit apposition (expansion du GN ou du groupe pronominal, elle peut être supprimée sans modifier le sens de la phrase).
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque, bien que, quoique, si, même si, etc).
Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale. Aimée se demande pourquoi elle a raté son examen.