Il existe plusieurs procédures de divorce : le divorce par consentement mutuel, le divorce accepté, le divorce par suite de l'altération définitive du lien conjugal, le divorce pour faute.
La loi prévoit en effet trois motifs valides pour divorcer : la séparation des époux depuis un an, l'adultère et la cruauté physique ou mentale. Attention! Il n'est pas nécessaire d'obtenir une séparation de corps (séparation légale) avant de demander le divorce.
La principale cause de divorce est la mésentente entre les époux qui rend le maintien de la vie commune impossible. La mésentente peut être due à de multiples raisons : Une manière différente d'envisager la vie après un certain temps. La rencontre d'une autre personne.
Un enfant qui aurait entre 6 et 12 ans est beaucoup plus empathique et peut même réussir à se mettre à la place de ses parents, même s'il n'est pas rare de le voir nourrir l'espoir qu'ils se remettent ensemble. L'enfant de plus de douze ans saisit la complexité des relations.
La jalousie, les violences verbales ou physique, l'impulsivité ou le harcèlement sont des comportements néfastes pour le couple à long terme. Au-delà de la toxicité qu'ils représentent, ils peuvent déraper vers des comportements répréhensibles par la loi.
La loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016, en son article 50 a profondément réformé la procédure de divorce. Depuis le 1er janvier 2017, le divorce par consentement mutuel est conventionnel par principe. Ainsi, les époux qui souhaitent divorcer à l'amiable ne passent plus devant le juge aux affaires familiales.
La preuve peut être apportée par tous moyens (constat de commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire), témoignages sous forme d'attestations écrites, correspondances...). Les éléments de preuve obtenus par fraude ou violence ne sont pas retenus par le juge.
Vous pouvez quitter le domicile conjugal si vous subissez des maltraitances ou des violences. Si vous ne subissez aucune violence, vous devez informer votre conjoint avant de quitter le domicile conjugal, ainsi que des proches en cas d'éventuel divorce, pour éviter qu'une faute ne vous soit imputable.
Le divorce amiable en s'adressant à un notaire est la procédure la plus simple et la plus rapide. En effet, une fois la convention rédigée par les époux et leurs avocats, elle est déposée dans un délai de 7 jours à compter de la date de signature chez le notaire.
Le divorce par Consentement Mutuel est la solution la plus adaptée lorsque l'on souhaite divorcer simplement, rapidement et le moins cher possible.
On considère que le divorce accepté, régi par les articles 233 et suivants du Code civil, est le divorce le plus rapide.
Divorce pour faute : caractéristiques
Le divorce pour faute peut aussi être demandé “par défaut”. Face au refus du conjoint de divorcer, un époux peut être contraint d'engager cette voie contentieuse pour tenter d'aboutir à la séparation, quitte ensuite à revenir vers un divorce plus consensuel.
Ce qu'on constate aujourd'hui c'est qu'un divorce par consentement mutuel dure en moyenne 7 mois contrairement à un divorce avec juge (pour faute, altération..) dont le délai de réalisation s'établit à 26 mois.
Parmi les pays qui comptabilisent proportionnellement le plus de divorces sur l'année 2020, figurent le Danemark, la Lettonie et la Lituanie. Ces trois Etats affichent un taux de 2,7 divorces pour 1 000 habitants, un chiffre nettement au-dessus de la moyenne européenne.
Qui paie les avocats pour un divorce pour faute ? Si l'un des époux commet des fautes selon le juge, il devra verser une indemnité au conjoint. Il peut également être tenu de payer les honoraires d'avocat de son conjoint, ainsi que tous autres frais de justice, si le juge le décide.
On ne peut vous contraindre à exprimer votre consentement au divorce, néanmoins le refus de divorcer n'empêchera pas le Juge aux Affaires Familiales de prononcer le divorce s'il a été saisi à cette fin, puisque la loi prévoit qu'on ne peut maintenir une personne dans les liens du mariage contre sa volonté.
Il peut s'agir d'une violation des obligations et devoirs suivants : Fidélité, comme l'adultère (toutefois, l'adultère n'est plus une cause systématique de divorce notamment en cas de séparation de fait des époux)
Le premier élément de réflexion du juge sera le motif de la saisine. Saisi d'une demande de divorce par consentement mutuel, le JAF peut refuser de prononcer le divorce, ou ajourner son prononcé, si la loi n'est pas respectée ou qu'il craint une atteinte grave aux droits d'un époux.
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
L'époux demandeur doit faire appel à un avocat pour présenter sa requête au juge. Cette requête doit faire part des motifs du divorce et de la demande de mesures provisoires. Attention, en aucun cas la requête doit présenter le fondement juridique ni les faits qui sont à l'origine du divorce !
Plus de trente ans après la réforme de 1975, environ 70 % des demandes de divorce sont le fait des épouses.