Autodérision (rire de soi-même et de ses propres défauts) 2. Comique de caractère (comique fondé sur l'exagération d'un défaut humain) 3. Comique de gestes : comique fondé sur des gestes exagérés comme des grimaces 4. Comique de l'absurde ou nonsense (humour fondé sur l'absence de logique) 5.
Le registre comique s'applique à des sujets ordinaires, traités dans un style familier, où souvent domine l'intention satirique et morale : la comédie "châtie les mœurs en riant", tournant en ridicule des caractères ou des vices à la mode. Formes dominantes : Types de texte : théâtral, narratif.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe.
J. -C. sous le siècle de Périclès, en pleine démocratie athénienne, le poète Cratinos crée la Vieille Comédie en tant qu'institution d'opposition politique. Ainsi, avec la Vieille Comédie, le théâtre est transformé en tribune.
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules.
Effet comique que l'acteur obtient par une gestuelle étudiée. On retrouve le comique de gestes principalement au théâtre. Exemple : Le comique de gestes, tout comme le comique de situation, est un des genres de comédie très appréciés du public.
L'humour absurde est une forme d'humour qui viole délibérément les raisons causales aboutissant à des conclusions ou des comportements illogiques (absurde) dans le but de provoquer le rire.
Politesse du désespoir pour Boris Vian, l'humour est un exercice d'autodérision, de plaisanterie, tandis que l'ironie vise davantage à discréditer autrui. En effet, avec un sentiment affiché de supériorité, morale ou physique, elle rit de l'autre, se gausse sans bienveillance, brocarde souvent ad hominem.
Ancêtre des comédies modernes, la farce est apparue à la fin du XIVe siècle. C'est une comédie souvent courte et en vers, fondée sur les jeux de scène, et dont le niveau de langue est familier. Le but est de faire rire le public, au moyen d'un comique grossier (bons mots, injures, coups, etc.).
Locution nominale
(Littérature) Type de comique provoqué par une situation qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de gestes, de mots, d'exagération, etc.).
le comique de situation : le comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements.
Le comique de geste
Le théâtre joue de la présence physique des interprètes : l'acteur comique multiplie les mimiques, parfois les grimaces ; les habits ridicules, les accessoires extravagants surprennent ; les coups de bâton et les gifles pleuvent en cadence.
Comédie (nom masculin) : pièce de théâtre divertissante se terminant généralement bien. Les personnages en sont le plus souvent des bourgeois, des valets... Si la comédie divertit, elle instruit parfois en nous montrant une image du monde dans lequel nous vivons.
Le texte prononcé sur scène
Une réplique correspond à la prise de parole d'un personnage dans une pièce de théâtre. Une tirade désigne une réplique particulièrement longue d'un personnage. Ce personnage parle à d'autres personnages sur scène ou bien à lui-même.
Synonyme : bluff, hypocrisie, manigance, simagrée, singerie. – Familier : chiqué, cinéma, frime, salades.
La comédie est née dans l'Antiquité grecque, vers le VIe siècle avant J. -C. Le nom "comédie" vient d'ailleurs du grec kômôidía qui est formé de kỗmos (« fête en l'honneur de Dionysos »), et ôidế (« chant »).
Les personnages de la comédie classique sont en général issus d'un milieu bourgeois. N'étant ni héros, ni roi, ni prince, ils ont des préoccupations banales, comme la santé, l'argent, la vie de famille, qui fournissent l'intrigue. Ils s'expriment dans un langage ordinaire et parfois ridicule.
Au XVIIe siècle, le mot « comédie » a deux sens : • Pièce de théâtre, sens ancien mais toujours valable • Pièce divertissante De même pour l'adjectif « comique » : théâtral ou relatif au rire Encore aujourd'hui : comédien désigne l'acteur de théâtre (même s'il joue une pièce tragique).
Le rire comique, selon Molière, ne saurait être châtié ni châtré par les exigences de la bienséance et les principes de l'imitation vraisemblable de la réalité : Molière n'est pas Térence. Non, il s'agit d'un rire aussi franc assurément que celui de la farce, ou encore celui de Plaute.
Contrairement à la comédie, la tragédie met en scène des personnages nobles ou de rang élevé dans une histoire qui se termine mal, généralement par la mort d'un ou de plusieurs personnages.