Elle s'entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, d'abus sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d'exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l'enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d'une ...
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
Tout le monde connaît la "maltraitance active", le fait d'infliger des sévices, d'abandonner ou de tuer un animal... Mais le concept de "maltraitance passive" est totalement inconnu ou presque. La maltraitance passive est le résultat de la méconnaissance des besoins réels d'un animal.
Les résultats, qui ne sont pas chiffrés mais qualitatifs, mettent en évidence deux types de maltraitance : celle liée aux comportements des professionnels et celle liée à l'organisation d'un établissement de santé.
La violence psychologique est l'une des violences les plus répandues, mais aussi les moins détectées. Un réel travail de prévention et de prise de conscience s'impose. À noter que toutes les violences infligées à un enfant ont une composante psychologique.
Les parents qui ne parviennent pas à appliquer des contrôles de comportement ont souvent des enfants qui ont des problèmes de comportement, tels que la violation des normes sociales, ou le mépris et l'opposition à l'école ou ailleurs dans la collectivité.
Quel que soit l'âge de l'enfant : des humiliations répétées, des exigences excessives, une emprise, des injonctions paradoxales, etc. peuvent constituer un danger à prendre en charge. Enfin, le comportement de l'enfant et/ou celui de l'entourage peuvent alerter.
Parmi les facteurs de risque de maltraitance liés à l'enfant, sont rarement cités : la prématurité (3 %) ; la gémellité (1 %) ; troubles du comportement (6 %) ; échec scolaire (0,5 %). Pour 70 à 80 % des répondants, la maltraitance est associée au niveau socio- économique.
Qui doit faire un signalement lorsqu'un enfant est victime de maltraitance ? Toute personne (mineure ou majeure) témoin d'un acte de maltraitance envers un enfant ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l'être doit signaler les faits.
Faire un signalement au Procureur et aux services de Police ou Gendarmerie. En cas d'urgence, la situation de maltraitance (de maltraitance grave ou/et de danger imminent et manifeste) doit être signalée au Procureur et aux services de Police ou Gendarmerie.
Les personnes victimes de maltraitances sont généralement les personnes fragilisées. Ce profil est particulièrement à risque puisque cette population est en situation de dépendance majorée vis-à-vis des autres.
La violence physique inclut les actes suivants : battre, brûler, porter des coups de pied, donner des coups de poing, mordre, mutiler ou tuer, utiliser des objets ou des armes.
La maltraitance émotionnelle, employée afin d'asseoir son pouvoir et sa domination dans une relation, peut prendre plusieurs formes et se manifeste entre autres par un refus de communication, une attitude culpabilisatrice, des insultes, des critiques, des menaces, des railleries, des humiliations, des intimidations, ...
Il peut se désintéresser de ses enfants, ou être un parent maltraitant (physiquement, voire sexuellement). Il peut présenter des troubles psychiatriques, inquiétants pour l'enfant qui ne comprend pas et prend peur devant l'attitude du parent. Le parent refusé peut présenter, des troubles de conduite (addictions…).
La violence verbale est une atteinte personnelle, comme les critiques (en privé ou en public), la moquerie, les insultes particulièrement blessantes, les reproches au sujet de personnes aimées, la menace d'autres formes de violence contre la victime ou une personne qui lui est chère.
La maltraitance psychologique peut résulter du sadisme ou de la cruauté mentale de la part de l'« agresseur », comme elle peut résulter de l'échec ou de l'incapacité des parents à répondre aux besoins émotionnels de l'enfant et à assumer un rôle parental bienveillant et protecteur.
Vous pouvez prouver l'insulte ou la menace par tous moyens. Autrement dit, réunissez toutes les preuves que vous avez en votre possession : témoignages, courriers, captures d'écran, enregistrements téléphoniques, …
Comment prouver une pression psychologique ? Devant les tribunaux, les pressions psychologiques répétées constitutives de harcèlement moral doivent être prouvées par la victime. La preuve est libre et peut être rapportée par tout moyen. Il peut par exemple s'agir de courriers, d'emails, de sms ou de témoignages.
Dans ce cadre, la pression psychologique est définie comme toute organisation collective ou mesure individuelle, tout environnement de travail, qui place le ou les individus dans un état réactionnel qui prépare l'organisme humain à la lutte ou à la fuite en réaction à des exigences qui entravent la capacité d' ...
- soit en déposant plainte auprès du commissariat de police ou auprès de la gendarmerie dont elle dépend (uniquement par la personne abusée).
Les 5 principes fondamentaux que nous avons évoqués (le respect, la non-malfaisance, la bienveillance, l'autonomie et la continuité de la prise en charge) constituent une base essentielle pour assurer une prise en charge de qualité et respectueuse des personnes accueillies.