C'est à un moine toscan, le musicien Guido d'Arezzo (995–1050), que l'on doit les noms des notes de la gamme que nous utilisons aujourd'hui. Elles ont été pensées selon un chant religieux, l'hymne à St Jean-Baptiste. Pour le créer, le moine il a utilisé les initiales des sept phrases de cette chanson.
Les figures de notes permettent justement de définir la durée des notes. Il existe plusieurs figures de notes sachant de la Ronde représente la valeur de référence. Les autres figures de notes (la Blanche, la Noire...) représentent des divisions de la Ronde (par exemple, une Blanche représente la moitié d'une Ronde).
Douze notes. Sept pour les touches blanches : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, et cinq pour les touches noires : Do#, Ré#, Fa#, Sol#, La#. Pourquoi douze notes et pas quinze, ou neuf ? La guitare, la flûte, et le saxophone se jouent aussi sur ces douze notes, qui forment l'alphabet de la musique occidentale.
Connaitre l'ordre des notes
Il faut bien apprendre et connaître l'ordre des notes, à la fois dans l'ordre ascendant : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do mais aussi dans l'ordre inverse, à savoir Do, Si, La, Sol, Fa, Mi, Ré, Do. Les notes sont placées sur les lignes et interlignes d'une portée.
L'appoggiature prend la forme d'une petite figure de note dont la durée doit être soustraite de la note principale. Le terme vient du verbe italien appoggiare, qui signifie soutenir.
Le soupir : il correspond à un silence de 1 temps. Le demi-soupir : il correspond à un silence d'un demi-temps.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
La clé de sol est utilisée pour écrire une mélodie chantée ou la partition d'un instrument aux sons plutôt aigus (guitare, violon, la main droite au piano...). La clé de fa est utilisée pour écrire la partition d'un instrument aux sons plutôt graves (main gauche au piano, flûte, alto...).
C'est un moine bénédictin italien du 11ème siècle du nom de Guido d'Arrezo (992-1050), qui posa les bases du Solfège et qui met au point le système de notation musical que nous employons en France et dans les pays Latins.
La clef de SOL détermine la position de la note SOL sur la portée, toutes les autres notes (DO, RÉ, MI, ...) seront placées en fonction de la position de la note SOL. Une clef de SOL indique que le SOL est sur : La clef de SOL indique que la note SOL est positionnée sur la deuxième ligne de la portée.
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Les trois figures de clefs
Le dessin des clefs est dérivé (stylisation et enluminure) des lettres G (pour sol), C (pour do ou ut) et F (pour fa), que l'on avait pris l'habitude de placer sur une ligne de la portée primitive — aux alentours du XI e siècle — afin d'attacher une hauteur absolue à la ligne en question.
Le points après une figure de note ou de silence ajoute en durée la moitié de la durée de la note de musique (ou figure de silence), donc : Une blanche pointée vaut 3 temps (2 temps plus la moitié de 2 temps). Une demi-pause pointée vaut 3 temps (2+1).
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Ainsi, une blanche pointée vaut 3 temps car 1.5*2=3. Cela est valable pour n'importe quelle note. L'image à droite représente une croche pointée de valeur 0.75 temps (0.5*1.5=0.75).
Il existe sept principales formes ou figures de note (et 7 silences musicaux de même durée) : la Ronde, la Blanche, la Noire, la Croche, la Double croche, la Triple croche, la Quadruple croche.
La demi-pause, qui se place sur la troisième ligne de la portée est le silence musical dont la durée est équivalent à celui d'une blanche.
Note qui précède le premier temps fort d'une partie musicale. L'anacrouse peut également désigner un ensemble de notes.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
C'est aussi vers cette époque que Ut est devenu Do, parce que Ut était une syllabe trop difficile à chanter (le choix pourrait venir de la première syllabe du mot Domine, Seigneur ou Dieu en latin).
Elles remontent en effet au 11ème siècle. A cette époque, le moine italien Guido d'Arezzo utilisa les sept premiers vers d'un texte en latin du poète Paul Diacre: l'Hymne de Saint Jean-Baptiste. Et il donna comme nom aux notes de musique la première syllabe de chaque vers.