Les antidépresseurs tricycliques, (ex :Imipramine) : les plus anciens, très peu prescrits aujourd'hui, favorisent la prise de poids. Les nouveaux tricycliques et apparentés, (ex :Anafranil, ludiomil, tofranil) : ils font perdre du poids, surtout l'Athymil .
"La prise de poids est alors faible ou absente" constate le Docteur Neveux. Les conseils qu'ils prodiguent sont donc liés à la dépression plus qu'au fait de la prise d'antidépresseur : "Il s'agit d'adopter un régime alimentaire équilibré, un rythme de sommeil régulier, de faire de l'exercice.
Ne faisons pas durer le suspense : oui, les antidépresseurs font grossir, mais dans des proportions limitées et variables selon le type d'antidépresseur prescrit.
Une prise de poids est possible avec le citalopram, tout comme de façon moins fréquente une perte de poids. Le citalopram a aussi des effets secondaires possibles au niveau des plaquettes sanguines (effet inhibiteur), il peut s'en suivre par exemple des saignements gastro-intestinaux.
Déroxat®, le Citalopram®, le Prozac®, l'Effexor®.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
En France, un seul médicament est commercialisé pour le traitement de l'obésité : l'orlistat. Son effet est simple : le médicament agit localement sur le tube digestif. Il bloque l'absorption d'environ un tiers des matières grasses apportées par l'alimentation.
La fluoxétine est un médicament utilisé pour le traitement de la dépression, et qui a comme effet secondaire de réduire l'appétit. Par conséquent, on pense que la fluoxétine pourrait être utilisée comme traitement pour les personnes en surpoids ou obèses.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
À l'inverse, certaines personnes dépressives peuvent parfois avoir un appétit plus important. Cela se traduit par une augmentation de la prise d'aliments (surtout sucrés), par des fringales voire par de la boulimie. Ces comportements pouvant conduire à une prise de poids.
Selon la revue, parmi les médicaments à l'origine de la prise de poids, les psychotropes sont le plus souvent visés, notamment deux antidépresseurs : la venlafaxine (Effexor) et la mirtazapine (Norset). L'olanzapine (Zypadhera LP ou Zyprexa) et la clozapine (Leponex), deux neuroleptiques, sont aussi en cause.
Le Prozac n'a pas du tout d'indication à visée amaigrissante. Il ne faut pas prescrire du Prozac à quelqu'un qui veut maigrir.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
Ce médicament est un anxiolytique (tranquillisant) de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé dans le traitement de courte durée de l'anxiété lorsque celle-ci s'accompagne de troubles graves ou handicapants.
Les antidépresseurs les plus efficaces :
l'escitalopram (Lexapro, Cipralex, Sipralexa et Seroplex) l'agomélatine (Valdoxan, Melitor et Thymanax) l'amitriptyline (Elavil, Tryptanol, Endep, Elatrol, Tryptizol, Trepiline, Laroxyl, et Redomex) la mirtazapine (Norset et Remeron)
Comment les antidépresseurs détraquent votre cerveau
Et lorsqu'ils se connectent, ils se transmettent des « messagers chimiques », comme la sérotonine, impliquée dans la gestion de l'humeur, ou la noradrénaline, impliquée dans la gestion du stress.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
La fluoxétine est un antidépresseur dont l'effet est stimulant. Ainsi, on l'utilise dans les dépressions avec fatigue, perte de dynamisme et d'élan, augmentation de l'appétit. Par contre, il vaut mieux l'éviter si la dépression est anxieuse, agitée.
En effet, l'arrêt brusque des antidépresseurs peut faire surgir le syndrome de sevrage qui peut se manifester par : des maux de tête. des vertiges. des nausées.
Le citalopram, ou plus exactement le bromhydrate de citalopram, est un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), il est utilisé pour le traitement de la dépression, associé ou non à des troubles de l'humeur, et dans l'ensemble des troubles de l'anxiété.