Le problème est apparu cet été, quand il a fallu procéder au traitement thermique de "détensionnement" de ces soudures: le processus utilisé a fait apparaître une "non-conformité de comportement" de matériels sensibles à proximité, affectés par de trop fortes températures.
Le réacteur pressurisé européen, ou EPR (rétroacronyme de Evolutionary Power Reactor), est conçu dans l'objectif d'améliorer la sûreté de fonctionnement et la rentabilité économique des centrales nucléaires par rapport à celles dotées de réacteurs de génération précédente.
Il mettrait en vibration excessive certains assemblages combustibles, provoquant l'usure locale de leur structure, le percement des crayons et un relâchement de radioactivité dans le circuit primaire. La conception même de la cuve des EPR se trouverait donc mise en cause.
La durée de vie prévue pour l'EPR est de 60 ans pour les éléments non remplaçables, contre 40 ans initialement pour les réacteurs actuels.
D'une puissance de 1.600 MW - soit 100 à 150 de plus que la génération précédente - l'EPR utilise de l'uranium enrichi à 5 % ou du combustible MOX. Composé de plutonium et d'uranium appauvri, celui-ci est en partie créé grâce au traitement de combustible nucléaire usé.
Les EPR seront construits par paires, les deux premiers à Penly (Seine-Maritime), les deux seconds à Gravelines (Nord). Le lieu de construction de la troisième paire n'est pas encore officiellement tranché, mais elle devrait se situer dans la vallée du Rhône, Bugey ou Tricastin étant envisagés.
Après étude d'informations transmises par un salarié du nucléaire, la CRIIRAD interpelle les autorités et révèle que ces dysfonctionnements sont liés à un défaut de conception de l'hydraulique de la cuve susceptible d'impacter tous les réacteurs EPR, dont celui de Flamanville.
D'après la société Framatome qui a conçu les deux réacteurs EPR de Taishan, les caractéristiques de ces réacteurs sont : Combustible : dioxyde d'uranium (UO2) Niveau moyen d'enrichissement du combustible : 3 à 5 % U-235. 63 865 crayons de combustible.
Car le gouvernement espère voir la première paire d'EPR2 sur le site de Penly, dans la Manche, en 2035. Les autres seront construits sur des sites nucléaires déjà existants : à Gravelines, dans le nord, et à Bugey, dans l'Ain.
Douze ans après la date initialement prévue, la production d'électricité de l'EPR finlandais Olkiluoto-3, ce réacteur nucléaire de troisième génération construit par le consortium Areva-Siemens, a enfin début ce samedi.
En vue de son démarrage prochain, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a lancé ce lundi 15 janvier une deuxième consultation du public sur la demande d'autorisation de mise en service.
Le calendrier de démarrage de l'EPR de Flamanville est « possible mais tendu » L'Autorité de sûreté nucléaire a évoqué un calendrier de démarrage de l'EPR de Flamanville « possible mais tendu ». Ce dernier doit produire ces premiers mégawatts à la mi-2024.
La mise en service de l'EPR de Flamanville devrait coûter 19,1 milliards selon les calculs de la Cour des comptes, soit près de six fois plus cher que prévu au lancement du projet. Initialement, cette centrale nucléaire aurait dû être construite en cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d'euros.
Le principe de fonctionnement de l'EPR est le même que celui des autres centrales nucléaires, qui sont des Reps ; c'est-à-dire des réacteurs à eau sous pression. Tout comme ses prédécesseurs, le réacteur pressurisé européen s'appuie sur la fission nucléaire en chaîne.
Le démarrage de l'EPR Flamanville 3 (Manche) se compte désormais en mois. Le chargement du combustible sera effectué en mars 2024 et le couplage, dans la foulée à la mi-2024. Le planning est conforme aux annonces d'EDF qui avaient été faites en fin d'année 2022.
Le 23 janvier 2018 , New Areva devient Orano.
Le réacteur EPR n°1 de la centrale nucléaire de Taïshan (Chine), premier en fonctionnement dans le monde, est à nouveau à l'arrêt depuis le 31 janvier 2023 a révélé, ce mercredi 28 juin, l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné.
Il faut noter que plus de 70 % de l'électricité chinoise est toujours produite à partir du charbon (1).
Bien entendu, ces derniers dépendent du type de centrale et des délais à respecter mais, quoi qu'il en soit, l'investissement initial est très lourd. Ainsi, les coûts d'investissement pour la construction des 58 réacteurs actuellement en fonctionnement en France atteignent près de 96 milliards d'euros.
La centrale de Flamanville 3 possède 1 réacteur à eau pressurisée de type EPR d'environ 1 600 MW en pré-exploitation.
Le chargement du combustible du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) est prévu en mars prochain et son raccordement au réseau doit intervenir mi-2024, conformément aux dernières prévisions, selon des précisions de calendrier annoncées par EDF. Pas de nouveau retard pour Flamanville (Manche).
En 1954, les soviétiques construisent la première centrale nucléaire civile connectée au réseau électrique. Suivent le Royaume-Uni en 1956, les États-Unis en 1957, puis la France en 1963 avec la centrale de Chinon.
France 2030 relance la filière nucléaire en accélérant sur l'innovation avec l'émergence de nouveaux réacteurs nucléaires de petite taille et la formation aux métiers du nucléaire. Cet effort répond au besoin de décarbonation de l'énergie en maintenant l'objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
L'EPR2 conserve les atouts de l'EPR, notamment sa puissance (1 670MW).