L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Ainsi, on sait que l'alcool (éthanol) est une substance cancérigène capable d'altérer l'ADN et qu'il peut augmenter le taux de certaines hormones dans le sang, notamment les œstrogènes qui favorisent le développement de certains cancers du sein.
Le foie est l'organe qui permet la dégradation de l'alcool mais il est également celui qui trinque le plus en cas de consommation excessive.
Avant d'arriver au foie, l'alcool contenu dans le sang affecte d'autres organes vitaux qui contiennent beaucoup d'eau et qui ont besoin d'un volume important de sang pour fonctionner. C'est sur le cerveau que les effets sont le plus rapidement observables.
Ils commencent à se manifester habituellement 24 heures après la réduction drastique ou l'arrêt d'une consommation excessive d'alcool de longue durée. Le symptôme principal est la «trémulation» (tremblements), en particulier des mains, mais aussi parfois de la tête et de la langue.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Pour vous donner un exemple, un verre de whisky à 40° contenant 3 centilitres de whisky renferme 10 grammes d'alcool. Le whisky le plus fort du monde serait le whisky Bruichladdich qui présente un taux d'alcool de 91.2 %.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Jusqu'à 10 % de l'alcool absorbé est éliminé par les poumons, les reins et la peau, tout le reste étant éliminé dans le foie. L'éthanol est nocif pour l'homme. Une consommation excessive entraîne des symptômes d'ébriété typiques : vertiges, nausées, problèmes d'orientation et agressivité exacerbée.
Or, selon l'addictologue Amine Benyamina, contacté par Libé, «l'alcool ne reste en aucun cas quarante jours dans le sang. En moyenne, selon la corpulence, le sexe et le régime alimentaire, on évacue de 0,1 gramme à 0,15 gramme d'alcool dans le sang par heure».
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Consommation d'alcool : mode de calcul.
à 12° = 120 ml ou 96 g d'alcool pur; un verre apporte donc 10 g. A quantité d'alcool pur égal, le risque de survenue d'une cirrhose ne dépend pas du type d'alcool ingéré. Champagne ou gros rouge, bière ou cognac, ce n'est qu'une question de goût (et de prix de la cirrhose) !
Après absorption, la distribution de l'éthanol se fait en quelques minutes (demi-vie de distribution : 7 à 8 minutes) vers les organes très vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie.
Le vin s'accompagne des mêmes risques de cancer que la bière ou les autres boissons alcoolisées. C'est en effet la quantité d'alcool contenue dans la boisson qui détermine le risque, et cette quantité est similaire, qu'il s'agisse d'un verre de bière de 25 cl, de vin de 10 cl ou d'alcool fort de 3,5 cl.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Boire une unité d'alcool de manière quotidienne ferait vieillir notre cerveau de six mois, selon les scientifiques. Ce vieillissement prématuré serait de l'ordre de deux ans, avec une consommation de deux unités quotidiennes.
L'alcool fait prendre du poids pour plusieurs raisons : les calories de l'alcool, un stockage des graisses par l'organisme, un dérèglement de la satiété et de l'appétit. L'alcool fait grossir pour plusieurs raisons. La première est que c'est un produit très calorique. Chaque gramme d'éthanol contient 7 calories.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Le vin et une consommation ancienne moins délétères
Le risque était d'autant plus important que la consommation d'alcool était récente, c'est-à-dire chez les plus âgés (40-59 ans). Le type d'alcool consommé a aussi une influence. Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Si vous êtes au régime, gardez en tête que la bière, le vin blanc sec, le vin rouge et le champagne sont les boissons les moins caloriques.
Son nez ou ses joues peuvent devenir rouges ou bouffis. L'haleine commence à trahir l'addiction et les cheveux deviennent ternes. Mais d'autres indices peuvent alerter, comme un laisser-aller général : du désordre, des machines à laver en retard, de la nourriture périmée dans le frigo...