Les comptes de trésorerie sont des comptes importants sur lesquels un certain nombre de contrôles doivent être effectués, chaque mois ou à la fin de l'année. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les comptes de trésorerie (512, 514 ou 530) ne sont pas toujours rapprochés.
Le compte de trésorerie correspond au tableau comptable désignant tous les flux d'un agent économique (entreprise par ex.) sur une temporalité.
La comptabilité de trésorerie consiste à enregistrer dans les livres de trésorerie, en cours d'exercice comptable, tous les encaissements et les décaissements en distinguant les modes de règlement (chèque, banque, caisse) et la nature des opérations réalisées (achats, ventes, prélèvements ou apports de l'exploitant…).
Ce qu'on appelle en comptabilité “l'état de rapprochement bancaire” permet de rapprocher, à une même date, le solde du relevé bancaire avec le solde du compte en banque.
Pour résumer, nous pourrions dire que le trésorier tient un rôle politique alors que le comptable a une fonction technique. Nous reviendrons plus loin sur cette différenciation. Ces deux fonctions peuvent être occupées par la même personne (le trésorier), mais aussi par deux personnes différentes.
Le classement des comptes dans le bilan comptable
La trésorerie quant à elle se trouve en bas de l'actif du bilan puisque par définition elle est très « liquide ». Le passif auquel figurent l'ensemble des dettes est organisé par ordre d'exigibilité décroissante.
La comptabilité de trésorerie repose sur un fonctionnement très simple : il convient uniquement d'enregistrer en cours d'année les encaissements et les décaissements en suivant son relevé bancaire et éventuellement son livre de caisse. Le volume d'écritures à traiter est ainsi réduit et permet de gagner du temps.
La trésorerie est calculée sur la base du solde de la caisse, des comptes bancaires et chèques postaux. Elle sollicite, de la part du trésorier de l'entreprise, des connaissances en techniques bancaires et financières précises.
Le trésorier est celui qui gère la trésorerie au quotidien. Il est chargé du suivi des flux de trésorerie, de l'élaboration des budgets prévisionnels, de l'analyse des différents indicateurs, des relations avec les banques, la validation …
Le rôle du/de la trésorier(e), qui consiste à optimiser la gestion de la trésorerie d'une entreprise, est très important. Sa capacité à bien maîtriser le Besoin en Fond de Roulement (BFR) et le Fond de Roulement Net Global (FRNG) de l'entreprise est essentiel.
Si le plan de trésorerie permet d'anticiper les évolutions de la trésorerie sur une période donnée, le budget de trésorerie quant à lui se construit et se suit sans discontinuité.
La trésorerie active correspond aux éléments qui figurent au bas de l'actif du bilan comptable d'une entreprise et que l'on désigne couramment sous le terme de « disponibilités ». Il s'agit des avoirs en banque et en caisse mobilisables à tout moment.
Les entreprises qui relèvent du régime réel d'imposition (pour les activités classées dans la catégorie BIC) ou du régime de la déclaration contrôlée (pour les activités classées dans la catégorie BNC) peuvent tenir une comptabilité dite de trésorerie.
De nombreuses causes peuvent être à l'origine d'une trésorerie négative. La principale est souvent liée à la rentabilité de l'entreprise. Vous pouvez par exemple avoir une mauvaise gestion de votre trésorerie ou de vos stocks. Vous pouvez également subir des délais de paiement trop longs de la part de vos clients.
Le besoin en fonds de roulement est négatif
Un besoin en fonds de roulement négatif est une bonne nouvelle pour l'entrepreneur, cela signifie qu'il n'a pas besoin de trésorerie pour financer son décalage entre les décaissements et les encaissements.
La liquidité est la capacité d'une entreprise à générer de l'encaisse au besoin. Il existe deux principaux déterminants de la liquidité de l'entreprise. Le premier est sa capacité à convertir les actifs en espèces pour payer son passif courant (liquidité à court terme), et le second, sa capacité d'endettement.
Encaisser les cotisations versées par les membres ; Faire le suivi des dépenses et classer les pièces justificatives y afférentes ; Classer et archiver les documents ; Sécuriser les mouvements de fonds et les flux financiers : dépenses, remboursements de frais, investissements, salaires, etc.
Il existe deux types de comptabilité : la comptabilité d'engagement et celle de trésorerie. Cette dernière est plus simple à mettre en œuvre mais ne peut pas être utilisée par toutes les entreprises. Présentation des avantages et inconvénients des 2 types de comptabilité.
Qualités d'un bon trésorier
Il doit être pragmatique et réaliste. Pour affronter, manier et interpréter les chiffres, il faut être rigoureux, réactif et prévoyant. Un suivi régulier est indispensable pour aviser en temps et en heure. Le suivi quotidien permet au trésorier d'anticiper sur les besoins de l'entreprise.
Attention toutefois, le lettrage sous Sage entraîne que la lettre va « pointer » les sommes figurant au débit pour un montant égal au crédit. Alors que le pointage de l'état de rapprochement consiste à attribuer une lettre à une ou plusieurs sommes qui figurent au débit ou au crédit.
Exemple: un crédit de 100 euros dans la compte banque 512 correspond à un débit de 100 euros inscrit sur le relevé bancaire. Cela signifie que lorsque l'entreprise effectue un dépôt à la banque, la banque lui doit ses fonds, elle est débitrice de cette somme à l'égard de l'entreprise.
Une provision comptable est le constat comptable d'un risque probable mais non certain. Elle répond au principe comptable de prudence et impacte le bilan de l'entreprise en augmentant virtuellement ses dettes.