Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Ce risque de rebond douloureux est bien moindre si le produit injecté est de l'acide hyaluronique. Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000.
Dans de très rares cas, l'infiltration peut déboucher sur une infection. L'apparition de fièvre et/ou d'une inflammation à la suite de l'infiltration doit alors être signalée au médecin traitant.
Ne pas trop solliciter l'articulation suite à une infiltration. Après l'injection, il est préférable de laisser l'articulation au repos. Dans le cas d'infiltrations du genou, il est possible de marcher, mais les mouvements doivent être limités, autant que possible.
L'articulation concernée doit être mise au repos 24 à 48 heures après l'infiltration. Les effets sont ressentis quelques jours à quelques semaines après l'infiltration et leur durée est variable selon les patients et l'articulation.
Si vous faites une infiltration, le tendon va s'affiner et au fil du temps il va se rompre. Pareil au niveau osseux, si vous en faites un usage répété au même endroit, le corticoïde ronge l'os, elle fait des trous dedans.
Les infiltrations sont très souvent utilisées par le rhumatologue. Elles peuvent faire suite à une ponction, après que le diagnostic a été posé. Mais elles se pratiquent la plupart du temps au moment de la consultation, avec ou sans repérage par ultrasons.
Cela dépend de l'indication : Pour une lomboradiculalgie, deux à quatre infiltrations sont réalisées au maximum, avec un délai variant de deux jours à une semaine, entre deux infiltrations. Pour une tendinite de l'épaule, une seule infiltration suffit dans un grand nombre de cas.
Vous devrez rester allongé pendant les 24 h qui suivent l'examen pour éviter un éventuel saignement à l'endroit de la biopsie.
Le recours à l'injection d'acide hyaluronique permet donc de remédier à cette perte de liquide synovial pour lui redonner son rôle naturel de lubrifiant. L'infiltration vise quant à elle à réduire l'inflammation et les douleurs.
Les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention, il faut manger le plus possible sans sel (pas plus de 2 g par jour). On n'utilise donc que des « faux sels », à base de chlorures de potassium ou de magnésium.
Le but des infiltrations de corticoïdes est d'injecter une quantité minimale de substance active au niveau de la zone à traiter afin d'éviter les effets secondaires d'une prise de médicament par voie générale. Les infiltrations ont un effet antalgique et anti inflammatoire.
Avant l'infiltration, vous devez apporter les médicaments nécessaires à l'injection qui vous ont été prescrits par votre médecin traitant, ou le médecin qui pratiquera le geste le cas échéant. Vous ne devez pas avoir d'infection (infection pulmonaire, urinaire, etc. …) en cours de traitement.
Concernant la reprise du travail, il est préférable de respecter une période de repos de 48 heures entre chaque infiltration. Cela est d'autant plus le cas si vous exercez une activité professionnelle physique.
Ce geste consiste à injecter un médicament à base de cortisone directement au contact de l'endroit qui fait mal. Il peut s'agir d'une articulation, d'un tendon ou d'un nerf douloureux.
Pour soulager la douleur, vous pouvez prendre du paracétamol. Dans des rares cas, une infection peut se manifester au site d'injection. Contactez immédiatement le médecin si vous avez de la fièvre, associée à une rougeur, une sensation de chaleur et un gonflement au site d'injection.
L'injection de cortisone dans les tissus sous-cutanés peut engendrer un amincissement de la peau appelé atrophie cutanée. Il s'agit d'une complication habituellement réversible. Les réactions allergiques, les infections post-injection et les dommages à un nerf demeurent des phénomènes très rares.
Le geste ne doit pas être effectué si le patient suit un médicament anticoa- gulant (PREVISCAN, SINTROM...) : ou antiagrégant (TICLID, PLAVIX...).
Dans les heures qui suivent l'infiltration, il arrive parfois que la douleur soit majorée ; aussi, ne forcez pas sur votre articulation. Ces troubles disparaissent spontanément au bout de quelques heures et ne contre-indiquent en aucun cas de nouvelles infiltrations.
Douleur après une infiltration : les effets secondaires immédiats. Si la réalisation d'une infiltration n'est, en règle générale, pas douloureuse, une douleur peut survenir dans les 24-48h qui suivent l'infiltration.
Certains médicaments ou dispositifs médicaux sont à utiliser avec prudence en cas de traitement par corticoïdes : - les anti-inflammatoires dits « non stéroïdiens » (aspirine, ibuprofène…) ont, comme les corticoïdes, de possibles effets indésirables digestifs.
Les infiltration sont réalisées en complément des médicaments antalgiques. Elles permettent d'administrer directement des corticostéroïdes dans l'articulation ou autour du tendon, ce qui réduit l'inflammation et favorise la guérison.
Souvent réalisée avec des corticoïdes, cela vise à réduire la douleur et l'inflammation au niveau d'une articulation ou de zones précises du corps. Généralement, il est possible de ressentir un soulagement dans les 24 à 48 heures suivant l'injection.
Déroulement de l'examen
Pour chaque infiltration, une prise de sang vous est prescrite et est à effectuer quelques jours avant l'examen, pour vérifier l'absence d'infection en cours.