Tout comme la construction (sur les côtes ou dans les terres), l'exploitation minière, forestière et agricole conduit à une augmentation de la présence de sédiments dans les cours d'eau. Ceux-ci finissent dans l'océan, où ils asphyxient les coraux parce qu'ils les privent de la lumière nécessaire à leur survie.
Au cours des trente dernières années, elle a perdu la moitié de sa surface corallienne, la pollution a tué en masse les étoiles de mer “couronne du Christ” et le réchauffement climatique a provoqué des épisodes de blanchissement de coraux à grande échelle.
Pour cela, il faut réduire drastiquement les rejets de gaz à effet de serre, afin de rester en dessous de 1,5° C de réchauffement, économiser l'énergie, tendre progressivement, mais résolument, vers une économie décarbonée, utiliser davantage d'énergies renouvelables.
Le corail rejette les algues, perd sa couleur (blanchissement) et s'affaiblit. Certains coraux peuvent survivre, souvent avec des systèmes immunitaires affaiblis mais, dans de nombreux cas, meurent.
Non, la plupart des coraux sont inoffensifs pour l'homme, à part quelques exceptions. Les millépores, qu'on appelle aussi « coraux de feu », sont plus dangereux, car ils provoquent de très vives réactions cutanées lorsqu'on les touche.
Pour savoir si un corail vit toujours, il faut le toucher et voir s'il sécrète toujours du mucus. Si c'est le cas, le corail est blanc mais bien vivant. Une fois que la température redescendra, il est probable qu'il se régénère.
Est-ce qu'il peut se déplacer ? Non. Le corail est fixé sur des rochers ou sur le sol.
Le réchauffement des océans est le facteur principal du blanchissement des coraux. La température de l'eau de surface des océans a augmenté en moyenne de 0,5 °C depuis 1860. Les prévisions du GIEC annoncent une augmentation de la température moyenne de l'air de 1,5 °C d'ici 2030 à 2050.
Ils absorbent l'énergie des vagues et concourent à la réduction de l'érosion des bords côtiers. Ils réduisent les dommages en cas de tempêtes, ouragans et autres cyclones, ainsi que dans une certaine manière, l'énergie des tsunamis.
"C'est pour ça que les coraux ont besoin de la lumière du soleil. Cette algue fait de la photosynthèse, comme tout organisme végétal. Elle transforme le CO2 en oxygène. Le corail, lui, est un animal, donc il respire de l'oxygène et expire du CO2, précise l'expert.
Types de Nourriture
Phytoplancton : De petites particules de phytoplancton peuvent être utilisées pour nourrir les coraux non-photosynthétiques. Zooplancton : Les zooplanctons, comme les artémies et les copépodes, sont riches en nutriments et peuvent être utilisés pour nourrir une variété de coraux.
Souvent dans des eaux peu riches en phytoplancton, source de la chaine alimentaire marine, ils offrent de véritable oasis de vie en plein désert océanique. De plus ils assurent aussi une barrière naturelle idéale contre les cyclones, les tempêtes et l'érosion car ils absorbent la puissance des vagues.
Les coupures de coraux
Les coupures dues aux coraux sont fréquentes chez les plongeurs inexpérimentés et les snorkelers débutants. Lorsque l'on se coupe, la peau s'irrite rapidement car le corail y libère des spores. A nouveau, il est nécessaire de rincer la blessure à l'eau chaude.
La pollution menace le récif corallien
Une autre des menaces qui pèse sur la Grande Barrière de Corail, c'est la pollution. Et encore une fois, une pollution provoquée par les activités humaines, car ce sont les produits destinés à l'agriculture qui ont le plus d'impact sur la Grande Barrière de Corail.
Au nord-est de la côte australienne, le plus grand ensemble corallien du monde offre, avec ses 400 espèces de coraux, ses 1 500 espèces de poissons et ses 4 000 espèces de mollusques, un spectacle d'une variété et d'une beauté extraordinaires et d'un haut intérêt scientifique.
Les émissions de carbone augmentant l'acidité des océans, la résistance de nos récifs coralliens est mise à rude épreuve. En fin de compte, lutter contre le changement climatique est la seule solution à long terme pour protéger nos récifs du blanchissement des coraux.
Le blanchiment des coraux est un processus au cours duquel les coraux perdent leur couleur caractéristique à cause de l'extinction des micro-algues symbiotiques, qui cohabitent avec eux, cette extinction étant due à des changements dans l'eau des océans.
Bâtisseurs de récifs hors pair, les coraux vivent en grande partie dans les mers chaudes et leur existence est primordiale ! Ils sont à la biodiversité marine ce que les forêts tropicales humides sont à la biodiversité terrestre.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
Quand les algues sont stressées, elles sont expulsées par le corail et c'est alors que leurs tissus transparents laissent apparaître le squelette blanc. Ce stress est provoqué soit par des bactéries ou virus (les coraux sont alors malades) soit par des polluants, soit par la montée en température de l'eau de mer.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d'Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Les hexacoralliaires regroupent les anémones de mer et les scléractiniaires, appelés aussi coraux vrais ou coraux durs.
Corail rouge : des colonies albinos
Le rouge de la « peau » est plus clair que celui de l'axe, qui est plus ou moins foncé selon les régions. Cette belle couleur est donnée par des pigments caroténoïdes thermolabiles. Quelques rares colonies peuvent être albinos (fig. 10a).
La structure des récifs est construite par le squelette des coraux bâtisseurs de récifs. Ils commencent leur cycle de vie en tant que larves mobiles dans l'eau et puis colonisent un substrat dur où ils se métamorphosent en polype, immobile, à l'aide de la formation de leur squelette de carbonate de calcium (CaCO3).