Les logements les plus énergivores seront interdits à la location dès 2023. Un décret paru ce mercredi prohibe en 2023 la location des « passoires thermiques » dont la consommation énergétique dépasse les 450 kWh par m2 et par an, soit 90.000 logements seulement.
La réduction des gaz à effet de serre dans le bâtiment
En France, de tous les secteurs économiques, il est le plus gros consommateur d'énergie : il représente 43 % des consommations énergétiques françaises, soit 1,1 tonne équivalent pétrole par an et par habitant.
L'électricité et le gaz reste les énergies majoritaires dans les secteurs tertiaires (environ 80%) et résidentiels (environ les 2/3).
Le secteur du bâtiment (résident et tertiaire) consomme près de 700 TWh par an. Il est le secteur d'activité le plus consommateur en énergie.
Officiellement, la définition du logement énergivore est un logement qui consomme plus de 331 kWh par mètre carré et par an. Cela correspond à une facture d'énergie d'au moins 300 € par mois.
À compter de 2023, il ne sera plus possible de louer des logements dont la consommation énergétique excède 450kWh par m² et par an. Plus précisément, il s'agit de tous les logements énergivores classés G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Pour réduire la consommation en électricité de vos bâtiments, il est donc fortement conseillé d'opter pour un système d'éclairage qui consomme peu. Les ampoules à basse consommation, en particulier les led, sont idéales pour diminuer vos consommations d'énergie électriques.
Les matériaux de construction utilisés et le niveau d'isolation vont influencer son inertie thermique, c'est-à-dire sa capacité en hiver à retenir la chaleur intérieure et en été à limiter les surchauffes.
La transition énergétique désigne l'ensemble des transformations du système de production, de distribution et de consommation d'énergie effectuées sur un territoire dans le but de le rendre plus écologique.
Depuis 2000, les bâtiments tertiaires affichent une augmentation de leur consommation finale d'électricité d'environ + 2 % et de 0,8 % en moyenne par an pour l'ensemble des énergies.
N°1 : le four.
C'est l'appareil qui consomme le plus d'électricité dans un logement, plus de 1.000 kWh par an en moyenne. Mais il est possible de réduire la facture en optant pour un four à chaleur tournante ou, encore mieux, pour un four combiné (four + micro-onde).
Le combo gagnant est attribué à l'ordinateur fixe et son écran qui, en veille, représentent une dépense annuelle de 23 euros. Viennent ensuite le sèche-linge, le four et le téléviseur qui, à eux trois, représentent une dépense annuelle de 29,3 euros.
1 – Four, radiateurs, chauffe-eau
Avec plus de 1 000 kWh par an en moyenne, le four est l'appareil qui consomme le plus d'électricité dans une maison. Optez pour un four combiné avec une micro-onde ou un four à chaleur tournante. Le chauffe-eau et les radiateurs consomment beaucoup également.
L'efficacité énergétique des bâtiments représente le rapport entre l'énergie utilisée par un édifice et celle qu'il consomme. Il est important de s'y intéresser, car elle possède un lien direct avec le réchauffement climatique.
Plusieurs éléments qui ne sont pas du même ordre peuvent influencer le facteur de charge d'un moyen de production d'électricité : La météo — La production photovoltaïque dépend de l'ensoleillement, l'éolien dépend du vent, et l'hydraulique au fil de l'eau qui dépend de l'hydraulicité et donc de la pluie.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE), obligatoire depuis le 1er juillet 2007 en cas d'achat ou de vente d'un logement, vous permet d'être averti sur la qualité de son isolation.
Il existe deux méthodes pour réaliser un DPE gratuit en ligne : Soit en utilisant la méthode approuvée par le Ministère du logement et de la ville. Soit en utilisant les données de consommation du logement ou du bâtiment recueillies sur les trois dernières années.
Quel est le prix d'un DPE ? Les tarifs sont généralement compris entre 100 et 250 euros*. Cette variation du tarif du DPE dépénd de plusieurs critères : De la surface de l'habitation.
Il met en cause la mauvaise isolation du logement. Que doit faire notre auditrice ? En réponse, Estelle Vernejoul explique que, non, en l'état le bailleur n'est pas tenu d'accorder une baisse de loyer pour un tel motif.