Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
On distingue par exemple les risques individuels des risques collectifs, les risques militaires des risques civils, les risques économiques/financiers des risques sociaux et des risques politiques, les risques professionnels (monde du travail) des risques de la vie courante (sphère privée), les risques technologiques ...
Un risque se caractérise selon deux paramètres : Sa gravité : l'ampleur des dommages potentiels. Sa probabilité d'occurrence : « à quel point il est probable de subir le dommage »
Les risques sont classés en fonction de leur gravité, de leur probabilité d'occurrence et du nombre potentiel de salariés affectés. L'EvRP vise aussi la mise en place d'actions de prévention. Ces actions ne dispensent pas l'entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives immédiates.
Le risque majeur est la possibilité d'un événement d'origine naturelle ou anthropique (qui résulte de l'action humaine), dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société.
Le comité de Bâle définit le risque opérationnel comme le risque de pertes provenant de processus internes inadéquats ou défaillants, de personnes et systèmes ou d'événements externes. Ces risques correspondent aux erreurs du personnel, à la défaillance des systèmes, des risques technologiques, etc.
Si cet aléa peut entraîner des dommages humains ou matériels, on parle de risque. Lorsque l'aléa se produit brutalement et qu'il provoque des victimes humaines et des dégâts matériels importants, on parle de catastrophe.
Risques externes
sont des risques liés au développement des affaires de l'entreprise. Ces risques sont parfois typiques de certains pays ou de certaines régions ou zones géographiques et doivent être attentivement pris en compte et évalués par les organes de gouvernance afin de les prévenir et maitriser.
Déjà première préoccupation des chefs d'entreprises en 2017, les interruptions d'activité demeurent à la tête du classement Allianz. 47% des chefs d'entreprises du monde entier considèrent qu'il s'agit du premier risque auquel doivent faire face les entreprises.
Le danger est la capacité à créer un dommage. C'est est un des éléments qui conditionne le risque, qui est quant à lui la combinaison d'un danger et de l'exposition à ce danger. Ainsi, un risque peut être faible voire nul, même en présence d'un grand danger.
risque zéro l.m.
Risque considéré comme nul. Celui qui entreprend ou suscite une action considère qu'il prend un risque nul lorsqu'il espère ne prendre aucun risque en accomplissant cette action.
Les risques physiques englobent tous les risques liés au bruit, aux vibrations, aux rayonnements, à la chaleur, au froid, aux feux et à la radioactivité.
Un indicateur de risque est une évaluation de risques particuliers. De nombreux indicateurs de risque sont utilisés dans différents domaines, notamment la santé publique, l'assurance, les maladies professionnelles, les transports, l'aviation, les sports extrêmes, et les finances.
Le risque d'audit est composé de 3 types de risques : le risque inhérent, le risque lié au contrôle et le risque de non-détection.
Les risques internes
Quelques exemples : le manque de ressources ou de ressources qualifiées, le manque de soutien de votre hiérarchie ou de la direction de l'entreprise vis-à-vis du projet, les changements soudains et de dernière minute, des attentes et des objectifs qui ne sont pas clairement définis, etc.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.